challenger

Here Comes A New Challenger !

Voici un petit test de la console clone de Super Nintendo de la marque Pound, la Challenger. (je vous ai bien eus avec l’image en avant, hein ?^^)
J’ai connu la marque Pound grâce à leurs câbles tout en un HDMI pour consoles Xbox, Dreamcast (test à venir), PlayStation 2 (rétrocompatible PS1) et Super Nintendo/Nintendo 64. Les câbles testés étant de bonne qualité (les tests seront bientôt en ligne), j’ai fait confiance dans cette marque Américaine et me suis doté via une commande sur Amazon de leur console clone, parce que après tout, pourquoi pas.

Here Comes A New Challenger ! Remarquez les couleurs SuperNESesques, normal, c’est une machine Américaine 😉

Elle est disponible en ligne via leur site notamment :
https://www.poundtechnology.com/snes-challenger/

La console est livrée très complète avec un bloc d’alimentation de type MicroUSB comme pour les smartphones (donc facilement interchangeable) et elle semble consommer très peu, 5 watts à vue de nez. Elle est également fournie avec deux manettes compatibles Super Nintendo de qualité moyenne (mais pas nulles), et de toutes façons arbore en façade deux prises compatibles avec les vraies manettes de la Super Nintendo, alors il ne faut pas se priver 😉 Outre la console sur laquelle je revient après, 2 câbles vidéo sont également fourni, un câble HDMI assez long et semble t-il de qualité, et un câble composite immonde sur lequel je reviendrais à la fin.

Une boite assez étriquée avec tout dedans, plug’n play ! La console, deux manettes filaires, un câble d’alimentation MicroUSB, un bloc d’alim usb, un câble HDMI, un câble composite.

Du point de vue du design, la console n’est pas spécialement laide ni belle, c’est un mélange avec le cul quasi d’origine de la console de Nintendo (même les grilles sont quasi identiques) et relativement épaisse, juste un peu plus courte que l’originale. Les matières plastiques sont basiques, ni trop cheap, ni trop cleans mais les finitions sont correctes à l’oeil nu. Evidemment, on ne la confondra jamais avec une vraie, il faut pas rêver 😉 Et c’est pas plus mal.

Le design de la machine est sobre, un peu décevant sans nul doute, et les manettes livrées ne sont pas parmi les meilleurs jamais créées pour Super Nintendo. Néanmoins, elles ne sont pas inconfortables et peuvent pallier au manque de manettes officielles.

La machine possède donc bien évidemment un port cartouche compatible SuperNES Us/Super Famicom/Super Nintendo PAL, excusez du peu ! Derrière, beaucoup de choses, ce qui fait d’ailleurs une qualité de la machine :
– Une prise d’alimentation MicroUSB comme pour les smartphones
– Une sortie vidéo HDMI en 720P
– Un interrupteur qui permet de passer d’un format d’image 4/3 à 16:9 et qui marche à la volée (amusant)
– Des sorties stéréo composite Cinch pour le composite (dégueulasse)
– Un interrupteur pour changer la zone de la machine, NTSC ou PAL.

De gauche à droite : sélecteur de zone (PAL/NTSC), les trois prises Cinch pour le composite, sortie HDMI en 720P, sélecteur de format 4/3 ou 16/9 (quel intérêt ?) et finalement l’alimentation MicroUSB.

Mais assez parlé présentation, voici des vraies captures de vrais jeux ! Et de plusieurs zones en plus, histoire de bien montrer que la console fait absolument tout tourner. Fait intéressant également, le jeu Wildtrax utilise dans sa cartouche un Super-FX, signe que la compatibilité hardware est bien présente !

Captures de jeux multi zones sur la Challenger :

Voici par exemple une capture du jeu en cartouche PAL classique de F1 Pole Position 2 :

F1 Pole Position 2 en cartouche PAL ! Attention à bien mettre l’interrupteur de région sur la bonne position, sinon certains jeux ne se lanceront pas.

Cette fois-ci, tous les honneurs à une cartouche SuperNES, c’est à dire américaine de jeu, et tout se passe très très bien :

Tecmo Super NBA Basketcall sur cartouche carrée Améraine (SuperNES). Aucuns soucis !

Après l’Europe et les Etats-unis, bien sûr reste le Japon, terre natale de la machine clonée ! Et là aussi, tout fonctionne très bien, même avec une cartouche Super-Fx :

WildTrax sur cartouche Japonaise ! Cette cartouche intègre comme on peut s’en douter un processeur Super-FX, ce qui prouve que la compatibilité matérielle de la Challenger est très bonne !

Par contre ici un soucis au niveau du son, le gain à la sortie de la console est trop fort, du coup ça sature dans certaines musiques comme ici dans l’intro de Yoshi’s Island (avec l’île et le titre du jeu ) :

Yoshi’s Island en version Japonaise tourne presque soucis. Presque, car en effet, la musique de présentation de l’île sature, au moment où la flûte et la basse jouent ensemble ! étrange !

Heureusement, le cas semble peu se produire. Je regarderai s’il y a moyen de régler cela en interne, on ne sait jamais. C’est dommage de subir ce petit désagrément.

A noter que j’ai également essayé vite fait la sortie Composite de la machine. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne me rappelle plus, je ne veux pas me rappeler… Si, je me rappelle : La sortie Composite était tellement IMMONDE que je n’ai même pas cherché à en faire une capture. DEGUEULASSE !! Sortie HDMI uniquement donc.

Autre chose, et comme le signalait le test Américain publié plus tôt, il y a bien apparition rarement d’un petit artefact noir à l’écran (souvent à droite, pourquoi ?), qui stipule bien que nous sommes sur un clone et non pas une console originale, mais ce n’est franchement pas pénalisant et très discret. Le voici d’ailleurs en action, ce petit glitch bizarre, sous la forme d’un trait noir qui n’a rien à faire ici :

Ce petit trait noir n’a rien à faire ici, c’est un glitch ! Mais il n’apparaît que très furtivement (une frame) et disparaît aussitôt. Etrange.

L’interrupteur PAL/NTSC à l’oeuvre

On m’a posé la question, légitime vu les emmerdes sur la vraie machine, de l’action de l’interrupteur de zone PAL/NTSC lorsqu’un jeu est lancé. Voici des photos d’un jeu PAL lancé sur la machine dans les deux zones, pour se rendre compte de l’action de cet interrupteur sur la console Pound :

Un jeu PAL lancé en mode NTSC : L’image est décalée vers le haut ! comme quoi cet interrupteur a une influence (NTSC ou PAL) sur l’image, attention donc en quelle zone vous lancez un jeu !
Le même jeu en mode PAL, clairement l’image est mieux centrée. Cela n’a pas d’influence sur le rafraîchissement (60 Hz) et la hauteur de l’image par contre.

Attention donc à cet interrupteur, s’il ne change pas la hauteur de l’image en sortie, ni son rafraîchissement, sans parler de bandes noires sur l’image, il a une réelle incidence sur la sortie vidéo du jeu.

En conclusion, msieur ?

Donc, en HDMI 720P et au format respecté 4/3, c’est un très bon investissement pour qui ne veut pas se prendre la tête avec une console historique s’il n’a pas de prise Péritel RVB derrière sa télé ou projecteur mais uniquement du HDMI, ou pour faire des captures de jeu comme votre serviteur par exemple (bien que je le ferais quand même et pour le sport depuis la vraie machine). L’aptitude de la console Pound à prendre des vraies cartouches officielles et des vraies manettes est un vrai plus qui vient gommer son aspect un peu cheap et la rendre je trouve très attirante – surtout qu’elle ne vaut qu’environ 50 à 60 euros avec les frais de port.

L’intérieur de la bête !

La machine est légère et consomme peu : on se douterait bien qu’elle ne contient pas grand chose, si ce n’est de quoi connecter à l’arrière tous les câbles nécessaires, les ports joysticks en façade et surtout consolider un port cartouche bien comme il faut avec le bouton d’éjection. Bref, voici les entrailles dévoilées après avoir enlever 4 petites vis :

La carte mère baigne au fond du panier, laissant beaucoup d’espace dans la carrosserie décidément bien grande de la console. Cependant, cela reste assez propre.

C’est propre et bien agencé. La carte mère reste sophistiquée et finalement affiche ce qui nous importait le plus : C’est bien un clone hardware/matériel de la Super Nintendo/Famicom, et non un émulateur comme on pourrait trouver dans la SuperNES Mini ou la Retron 5 par exemple !

Oh voila trois belles puces Madame ! On me souffle à l’oreillette qu’elles renferment tous les processeurs/co-processeurs d’une Super Nintendo classique !
Meilleure vue de nos trois puces, entourées de leurs puces mémoire. A noter la référence C51-4IN1 en haut, sûrement une carte mère que l’on droit retrouver ailleurs !
De l’autre coté de la carte mère, la puce d’encodage vidéo en HDMI nous donne enfin son nom, nous allons pouvoir faire des recherches sur son fonctionnement !

Voici d’ailleurs un lien vers un brevet qui concerne semble t-il un clone de Sega Megadrive en HDMI et utilisant exactement la même puce de marque Sunplus : https://patents.google.com/patent/CN106506903A/en

La carte mère laisse également apparaître un assez gros connecteur non utilisé sur le coté ici à gauche, qui pourrait servir peut-être à embarquer des jeux ?

A vous cognac-jay !

Philippe Dubois « Prez »

Posted in Tripote mon condo.

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