Attendu depuis des années par les pira... les bidouilleurs en tout genre, le Raspberry Pi 4 est enfin arrivé. Enfin, est en train d'arriver. Peu de revendeurs pour le moment, peu de disponibilité, mais une chouette carte qui fait bien envie !
Plus de puissance, plus de RAM (jusqu'à 4Go), la petite carte gère enfin le 4K nativement (et même le double 4K grâce à sa double sortie Micro HDMI).
Bref, une très chouette machine pour voir les derniers films téléchargés sur le net ou pour jouer avec les derniers émulateurs.
Pour les caractéristiques (recopiées de frandroid) :
SoC ARM Cortex-A72 (4 coeurs à 1,5 GHz)
puce graphique VideoCore VI (OpenGL ES 3.x et décodage HEVC 4Kp60)
1, 2 ou 4 Go de LPDDR4
2 ports USB 3.0 et 2 ports USB 2.0 (controller VLI PCIe Gen 2, 4 Gbps mutualisé)
port Ethernet Gigabit (Broadcom PHY et lien RGMII)
Nous les (vieux) geeks avons tous connus les affres de l’usage des cassettes audio, ces petites cassettes toutes mimis qui permettaient de stocker jusqu’à 2×1 heure d’audio (les 120) ou plus souvent 2×45 minutes, voir même étaient utilisées sur les premiers micro-ordinateurs pour lire ou enregistrer des programmes. Magnifique !
Et pour lire ces petites choses, nous étions communément équipés de plusieurs lecteurs dont souvent au moins :
Un Walkman, inventé par Sony il faut le rappeler, qui permet de lire ses cassettes audio partout en mobilité, avec une qualité souvent moyenne voir médiocre selon les appareils.
Une platine HiFi dédiée, plutôt imposante mais souvent de qualité, qui sert plutôt à écouter les cassettes à la maison avec une bonne voir une excellente qualité (pour le support).
Malheureusement, s’ils fonctionnent encore, ces vieux matériels ne sont pas destinés à être utilisé sur nos ordinateurs de maintenant, et il n’est pas aisé de les connecter pour pouvoir écouter une bonne vieille cassette, ou pour en faire une copie de sauvegarde ou un transfert définitif sur un autre support.
Malheureusement, ce matériel même récent et s’il fonctionne sommes toute correctement pour le prix, ne permet pas de réaliser un bon encodage, car tout simplement la mécanique qui l’anime n’est pas de bonne qualité et engendre notamment un « pleurage » assez audible et donc détériorant la capture sonore. Nous allons donc remplacer la mécanique souvent un peu déficiente de ces lecteurs pas chers par une vraie mécanique d’un vrai lecteur de cassette HiFi.
Nous allons donc ouvrir ce petit lecteur pour en extirper ce qui nous intéresse vraiment : sa carte d’acquisition USB, qui cerise sur le gâteau se contente de l’alimentation en USB et n’a pas besoin de piles ou d’une autre source d’alimentation !
Il est aisé d’ouvrir le walkman (trois vis à retirer, et forcer un peu sur la carrosserie pour la faire glisser) et pouvoir accéder à la carte électronique pour pouvoir la retirer. Dessoudez les fils blancs (S1 et S2, qui servent d’interrupteur), les deux fils des piles et le moteur, et voila ! Maintenant, la suite 😉
Un (ancien) lecteur de cassette HiFi standard
Le but est que vous mettiez la main sur un meilleur, voir carrément soyons fous un BON lecteur de cassette audio, et en bon état de marche. Souvent, dans votre famille ou vos proches, le simple fait de demander vous permettra de mettre sur la main sur un telle machine. Au pire, les sites d’enchères ou Leboncoin vous fournirons pour l’instant encore des lecteurs souvent en bon état et à moindre prix. Pour ma part, j’ai acheté sur Ebay un très mimi lecteur de la marque Technics, qui a pour avantage d’être moins large que les lecteurs classiques dits au format « MIDI » et donc en 14 pouces :
Les avantages de ces lecteurs sont multiples : d’une part, s’ils fonctionnent toujours (c’est souvent la courroie d’entrainement à changer ceci dit, rien de très compliqué), leur mécanique est souvent bonne voir excellente et limite énormément le pleurage lors de la lecture. De plus, certains (comme des modèles Philips pour exemple) sont équipés de très bonnes têtes audio de lecture, ce qui est bien sûr totalement déterminant pour espérer avoir une bonne qualité d’écoute.
Petits conseils malgré tout : évitez si possible les lecteurs double cassette, auto-reverse, à touches sensitives, etc etc. Bref, priorisez toujours les modèles les plus basiques au niveau des commandes, de l’électronique et de la mécanique. Ils seront toujours plus fiables et plus faciles à réparer ou modifier.
Après avoir vérifié que le lecteur fonctionne bien, sans quoi cherchez en un autre ou si vous le pouvez, réparez le, nous allons ouvrir la bête pour déterminer comment nous allons le modifier :
Montage de la carte USB
Notre carte électronique étant toute petite, nous pouvons l’insérer sans peine dans notre lecteur. Nous allons dans l’ordre :
Relier notre carte à la tête de lecture audio du lecteur HiFi
Ajouter un pont entre S1 et S2 pour que la carte soit toujours active
Evidemment ajouter son câble MiniUSB vers USB pour la relier
Relier une masse au châssis du lecteur pour éviter les parasites.
Notez au passage que j’ai fait en sorte que le câble de la tête audio soit sectionné proprement mais puisse toujours être ressoudé au connecteur interne du lecteur, afin de ne pas condamner celui-ci si je devais revenir en arrière ! Il est important de respecter au maximum le lecteur d’origine et de pouvoir le remettre pleinement en fonctionnement si besoin est.
Voila, notre carte est connectée, placée au fond du lecteur pour éviter tout contact avec l’électronique de celui-ci. Pour le câble USB, j’ai pu profiter d’une ouverture dans le boitier pour le faire sortir. Soyez malins, mais faites ça proprement tout de même 😉
Notez au final ici sur ma photo le fil jaune, qui me sert de masse et que j’ai relié au châssis du lecteur. Il est lui-même relié à la masse de la carte d’acquisition. C’est indispensable sans quoi les parasites émis par le moteur du lecteur seront sûrement trop audibles !
Utilisation de la carte et du lecteur
Une fois votre petit montage terminé, vous voici aux commandes d’un bon lecteur de cassette qui encode directement en USB et en bonne qualité. Il ne reste plus qu’à pouvoir recevoir le signal son encodé et le traiter comme il se doit, et surtout pouvoir enregistrer le son dans le format numérique qui vous conviendra. Il ne faut pas oublier que nous sommes connectés directement derrière la tête de lecture ! Il n’y aucuns filtres natifs, nous allons donc recevoir beaucoup de souffle et parasites que nous allons devoir traiter.
Le mieux est dès lors d’utiliser le logiciel gratuit Audacity : https://audacity.fr/
Celui-ci fonctionne sur Mac, Linux ou PC Windows et permet d’enregistrer une source audio, de nettoyer le signal et de l’enregistrer au format de son choix, et notamment :
En WAV, le format audio classique et non compressé, donc avec des fichiers imposants
En FLAC, soit du LossLess, un format compressé mais non destructeur recommandé pour de l’archive
En MP3 si vous avez un encodeur installé, mais caca
En OGG nativement pour une bonne qualité et une taille de fichier réduite (suffisant pour une écoute standard)
Capture d’un fichier audio
La carte USB que vous avez monté dans votre lecteur de cassette HiFi se monte toute seule sous Windows, et apparaît dans les sources audio comme « Réseau de microphones USB ».
Sélectionnez donc « Réseau de Microphones USB » dans le menu à droite de l’icone du micro (source d’enregistrement) et cliquez sur le bouton avec un cercle rouge pour lancer l’enregistrement ! Vous devriez voir une fois votre lecture de cassette en cours un signal bleu foncé apparaître dans les deux fenêtres en dessous (les canaux droite et gauche), prouvant que la capture fonctionne. Vous pourrez à loisir lire cet enregistrement, mais ne le sauvegardez pas encore.
Nettoyage du souffle audio
Grâce à Audacity, nous allons pouvoir nettoyer simplement l’enregistrement obtenu pour enlever la majeure partie du souffle résiduel. Pour cela, assurez-vous d’avoir un enregistrement qui dispose de quelques secondes de « bruit », c’est à dire sans signal audio audible, comme par exemple en début ou fin de bande :
Puis sélectionnez 3 à 4 secondes de ce « souffle » et allez dans le menu Effets, puis Réduction de bruit :
Conformément à la fenêtre qui vient d’apparaître, la réduction de bruit va se faire en deux étapes. La première consiste à apprendre au logiciel de quel bruit de fond (quel souffle) vous allez vouloir vous débarrasser. La sélection des 3 à 4 secondes que vous avez faites va servir à cela. cliquez donc maintenant sur « Prendre le profil du bruit ». Le logiciel parcourt votre bout d’enregistrement, et apprends à reconnaître le souffle que vous allez enlever.
Maintenant que votre enregistrement est réapparu, faites un Ctrl+A au clavier après avoir cliqué dessus pour sélectionner toute la piste, puis revenez dans le menu Effets > Réduction de bruit.
Etape 2 donc, appuyez simplement sur Valider pour lancer le traitement. Celui-ci peut prendre plusieurs minutes, soyez patients. Vous devriez voir à l’endroit où vous avez pris du souffle que le signal est devenu quasimment plat maintenant, le souffle à disparu !
Avant dernière étape, nous allons Normaliser le volume sonore pour être certain que votre enregistrement maintenant nettoyé sera suffisamment puissant pour être audible. Retournez dans le menu Effets, puis Normaliser. Laissez les options par défaut (je recommande) et appuyez sur Valider. Votre signal est maintenant parfait !
Dernière étape, nous allons maintenant sauvegarder votre enregistrement dans le format que vous voulez. Je recommande donc le FLAC comme expliqué plus haut. Pour cela, allez dans le menu Fichier, puis Exporter, et enfin sélectionnez « Exporter en FLAC ». Renseignez les paramètres demandés si vous le souhaitez (nom de l’album, numéro de piste, etc) et voila !
Quelques acquisitions pour exemple
Pour confirmer la véracité de mon montage, j’ai procédé à des lectures et enregistrements de diverses cassettes d’époque et pu en tirer une qualité assez surprenante (certaines d’entre elles ayant plus de 30 ans !). Je vous laisse juger vous-mêmes avec deux extraits :
Voila ! j’espère que ce petit bricolage vous plaira et qu’il vous donnera satisfaction. Pour ma part et vu le très faible coût de l’opération, je m’estime très satisfait, et je vais pouvoir archiver quelques cassettes et enregistrements qui me sont chers facilement. N’hésitez pas à partager votre expérience, quel lecteur vous avez utilisé, etc ! Bombe !!
Et oui, car dans la vie, on ne peut pas tester que du bon, sans quoi nous n’en serions plus objectifs et critiques, et perdrions le goût des bonnes choses. Et ce serait triste pas vrai ?
Alors, je me lance et je vais tester pour vous cette mer….console Retro TV Games. Bardée d’un si aguichant emballage pour les vieux Retrogamer comme moi, vantant les mérites de milliers d’heures sur 200 jeux crads façon 8 bits, votre serviteur a craqué pour cette daube dans un magasin Pearl pour environ 20 euros. Je sais, j’ai honte. Laissez-moi tranquille. D’ailleurs, pour me faire pardonner, je prends le challenge suivant : ne pas dire que c’est de la merde, mais du pâté. Essayons.
La mer…Retro TV Games est donc une console sous la forme d’une manette toute petite, avec à l’intérieur près de 200 jeux. Inutile de chercher le dernier Call Of Duty vous vous en doutez (enfin j’espère), il faudra se contenter de jeux type 8 bits très simples, et pour cause : je pense que la machine est un clone de Nintendo Famicom ! Mais sans le port cartouche évidemment. Dommage même.
D’ailleurs les écrans derrière la boite de la mer…console affichent bien la couleur ! Enfin justement, pas beaucoup de couleurs. Des jeux type Famicom ou NES donc, et dont les graphismes nous semblent familiers.
Comme je le disais, la manette/mer…/console est minuscule ! Votre doigt seul fait déjà plus de la moitié du boitier. Alors, déjà, la question de la maniabilité de la bête pose question, mais ça, je réserve le meilleur pour la fin de l’article, bien sûr 😉
Mais assez tourné autour du pot de mer…, le test vidéo !
Comme votre œil expert l’aura remarqué, ce sont en fait que des copies de jeux existants ou plus ou moins connus, comme ce clone dégueulasse sans décors de fond de Alpha Mission par exemple ! On change un peu les sprites, les décors, on fout une musique dégueux et tout le monde n’y verra que du feu. Tu parles. Bien sûr qu’on voit immédiatement que c’est tout pourri, ils sont fous les mecs qui ont fait ça et nous prennent vraiment pour des cons ! Certains « jeux » sont juste un décor hyper répétitif sans fin, sans but, sans intérêt, avec des ennemis ou des trucs qui bougent un peu toujours de la même façon. C’est une honte !
Alors, arrêtons là le calvaire. Qu’est ce que je pourrais vous dire en terme de conclusion ? Ben, que c’est du pâté, du gros, gros pâté, et qu’il vaut mieux pas que vous achetiez cette MERDE bien sûr ! (oops, j’lai dit, j’ai perdu).
Voici notre test du scaler HDMI Modèle D, aka Model NTK022 de chez Neoteck ! Moins cheap que le modèle C, et son prix en atteste (plus du double pour environ 25 euros), nous nous tournons vers lui avec beaucoup plus d’espoir qu’il puisse nous générer un signal HDMI de qualitay :
Au moins celui-ci est bien protégé dans son boitier en métal, vos petits signaux vidéo seront bien traités durant cette séance, il ne leur sera fait aucun mal, nous vous le promettons !
Rien de très surprenant à son usage donc : On branche sa Péritel (qui on le rappelle ne traite que le signal Composite ici), on choisit sur l’interrupteur entre 720P et 1080P, et basta. Tout le reste est, disons, automatique.
Mais ne me demandez pas l’intérêt de passer du composite en 1080P. Je ne sais pas, demandez à mon âne.
Captures de jeux vidéo en composite
Voici deux captures vidéo réalisées avec ce Scaler, pour que vous puissiez juger sur pièce de la qualité de la machine. Le blindage apporte beaucoup de stabilité dans le signal, heureusement, et finalement je trouve qu’il s’en sort plutôt pas mal. C’est bien entendu et comme à d’accoutumée de la Nintendo64 en composite :
L’intérieur de la bête !
Rien de spécial à dire sur ce scaler, si ce n’est qu’il fonctionne bien. Mais pour le même prix, on doit pouvoir facilement trouver le modèle A qui fait au moins un aussi bon boulot en Composite, et qui lui au moins prends du RVB et permet plus de choix dans les résolutions. Mais il est plus sophistiqué aussi, à vous de voir 😉
C’est le plus cheap de notre comparatif de scalers HDMI, et il se trouve à près de 10 euros sur les sites classiques dont ceux d’enchères comme Ebay. Pour un tel prix, évidemment, il y a des concessions de faites, faut pas trop rêver !
C’est certainement donc le Scaler HDMI le moins cher du marché et du coup le plus cheap, et pas que financièrement parlant. Avec son petit boitier de plastique léger comme une plume, il n’inspire pas vraiment confiance, et il y a de quoi se méfier.
Captures de test en composite
Equipé de notre sacro-sainte N64 en composite, voici ce que donne des captures de jeux en utilisant ce Scaler cheap.
Les sacs à vomis sont fournis, servez-vous ! Ca tremble de partout, les couleurs.. quelles couleurs ? Bref, c’est immonde. C’est l’enfer sur la terre !
L’intérieur de la bête !
Rien de trop surprenant en sommes, vu la petite taille du boitier et sa légèreté, que de finalement pas trouver grand chose dedans. Mais cela marche tout de même au final, même… mal.
Bref, pas grand chose je pense à ajouter par rapport à ce Scaler bon marché. Votre grand-père n’y verra que du feu si c’est pour brancher son magnétoscope VHS en composite à la dernière télé que vous lui avez acheté. Mais j’espère que vous-mêmes vous serez un peu plus regardant pour brancher vos consoles en Composite 😉
Voici un petit test de la console clone de Super Nintendo de la marque Pound, la Challenger. (je vous ai bien eus avec l’image en avant, hein ?^^) J’ai connu la marque Pound grâce à leurs câbles tout en un HDMI pour consoles Xbox, Dreamcast (test à venir), PlayStation 2 (rétrocompatible PS1) et Super Nintendo/Nintendo 64. Les câbles testés étant de bonne qualité (les tests seront bientôt en ligne), j’ai fait confiance dans cette marque Américaine et me suis doté via une commande sur Amazon de leur console clone, parce que après tout, pourquoi pas.
La console est livrée très complète avec un bloc d’alimentation de type MicroUSB comme pour les smartphones (donc facilement interchangeable) et elle semble consommer très peu, 5 watts à vue de nez. Elle est également fournie avec deux manettes compatibles Super Nintendo de qualité moyenne (mais pas nulles), et de toutes façons arbore en façade deux prises compatibles avec les vraies manettes de la Super Nintendo, alors il ne faut pas se priver 😉 Outre la console sur laquelle je revient après, 2 câbles vidéo sont également fourni, un câble HDMI assez long et semble t-il de qualité, et un câble composite immonde sur lequel je reviendrais à la fin.
Du point de vue du design, la console n’est pas spécialement laide ni belle, c’est un mélange avec le cul quasi d’origine de la console de Nintendo (même les grilles sont quasi identiques) et relativement épaisse, juste un peu plus courte que l’originale. Les matières plastiques sont basiques, ni trop cheap, ni trop cleans mais les finitions sont correctes à l’oeil nu. Evidemment, on ne la confondra jamais avec une vraie, il faut pas rêver 😉 Et c’est pas plus mal.
La machine possède donc bien évidemment un port cartouche compatible SuperNES Us/Super Famicom/Super Nintendo PAL, excusez du peu ! Derrière, beaucoup de choses, ce qui fait d’ailleurs une qualité de la machine : – Une prise d’alimentation MicroUSB comme pour les smartphones – Une sortie vidéo HDMI en 720P – Un interrupteur qui permet de passer d’un format d’image 4/3 à 16:9 et qui marche à la volée (amusant) – Des sorties stéréo composite Cinch pour le composite (dégueulasse) – Un interrupteur pour changer la zone de la machine, NTSC ou PAL.
Mais assez parlé présentation, voici des vraies captures de vrais jeux ! Et de plusieurs zones en plus, histoire de bien montrer que la console fait absolument tout tourner. Fait intéressant également, le jeu Wildtrax utilise dans sa cartouche un Super-FX, signe que la compatibilité hardware est bien présente !
Captures de jeux multi zones sur la Challenger :
Voici par exemple une capture du jeu en cartouche PAL classique de F1 Pole Position 2 :
Cette fois-ci, tous les honneurs à une cartouche SuperNES, c’est à dire américaine de jeu, et tout se passe très très bien :
Après l’Europe et les Etats-unis, bien sûr reste le Japon, terre natale de la machine clonée ! Et là aussi, tout fonctionne très bien, même avec une cartouche Super-Fx :
Par contre ici un soucis au niveau du son, le gain à la sortie de la console est trop fort, du coup ça sature dans certaines musiques comme ici dans l’intro de Yoshi’s Island (avec l’île et le titre du jeu ) :
Heureusement, le cas semble peu se produire. Je regarderai s’il y a moyen de régler cela en interne, on ne sait jamais. C’est dommage de subir ce petit désagrément.
A noter que j’ai également essayé vite fait la sortie Composite de la machine. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne me rappelle plus, je ne veux pas me rappeler… Si, je me rappelle : La sortie Composite était tellement IMMONDE que je n’ai même pas cherché à en faire une capture. DEGUEULASSE !! Sortie HDMI uniquement donc.
Autre chose, et comme le signalait le test Américain publié plus tôt, il y a bien apparition rarement d’un petit artefact noir à l’écran (souvent à droite, pourquoi ?), qui stipule bien que nous sommes sur un clone et non pas une console originale, mais ce n’est franchement pas pénalisant et très discret. Le voici d’ailleurs en action, ce petit glitch bizarre, sous la forme d’un trait noir qui n’a rien à faire ici :
L’interrupteur PAL/NTSC à l’oeuvre
On m’a posé la question, légitime vu les emmerdes sur la vraie machine, de l’action de l’interrupteur de zone PAL/NTSC lorsqu’un jeu est lancé. Voici des photos d’un jeu PAL lancé sur la machine dans les deux zones, pour se rendre compte de l’action de cet interrupteur sur la console Pound :
Attention donc à cet interrupteur, s’il ne change pas la hauteur de l’image en sortie, ni son rafraîchissement, sans parler de bandes noires sur l’image, il a une réelle incidence sur la sortie vidéo du jeu.
En conclusion, msieur ?
Donc, en HDMI 720P et au format respecté 4/3, c’est un très bon investissement pour qui ne veut pas se prendre la tête avec une console historique s’il n’a pas de prise Péritel RVB derrière sa télé ou projecteur mais uniquement du HDMI, ou pour faire des captures de jeu comme votre serviteur par exemple (bien que je le ferais quand même et pour le sport depuis la vraie machine). L’aptitude de la console Pound à prendre des vraies cartouches officielles et des vraies manettes est un vrai plus qui vient gommer son aspect un peu cheap et la rendre je trouve très attirante – surtout qu’elle ne vaut qu’environ 50 à 60 euros avec les frais de port.
L’intérieur de la bête !
La machine est légère et consomme peu : on se douterait bien qu’elle ne contient pas grand chose, si ce n’est de quoi connecter à l’arrière tous les câbles nécessaires, les ports joysticks en façade et surtout consolider un port cartouche bien comme il faut avec le bouton d’éjection. Bref, voici les entrailles dévoilées après avoir enlever 4 petites vis :
C’est propre et bien agencé. La carte mère reste sophistiquée et finalement affiche ce qui nous importait le plus : C’est bien un clone hardware/matériel de la Super Nintendo/Famicom, et non un émulateur comme on pourrait trouver dans la SuperNES Mini ou la Retron 5 par exemple !
Voici d’ailleurs un lien vers un brevet qui concerne semble t-il un clone de Sega Megadrive en HDMI et utilisant exactement la même puce de marque Sunplus : https://patents.google.com/patent/CN106506903A/en
La carte mère laisse également apparaître un assez gros connecteur non utilisé sur le coté ici à gauche, qui pourrait servir peut-être à embarquer des jeux ?
Voici le test du câble adaptateur HDMI pour consoles Nintendo équipées d’une sortie vidéo compatible (Super Nintendo, N64, GameCube) que vous pouvez trouver en ligne chez le fabricant, Pound : https://www.poundtechnology.com/supernes-ntsc
Ce câble est livré dans une boite complète avec le câble vidéo, un câble HDMI bien long et un câble destiné à l’alimenter si besoin, en USB, à brancher n’importe où donc ou vous avez une prise libre.
Le câble vidéo lui-même est bien intégré et possède dans son boitier la puce d’encodage vidéo en HDMI 720P, et il faut bien le reconnaître fait du beau boulot comme en attestent les captures suivantes. Il chauffe un peu à l’usage, et par exemple sur ma Super Famicom, j’ai dû utiliser le câble d’alimentation supplémentaire, la console ne fournissant pas assez de courant au câble.
Captures de jeux avec le câble Pound HDMI Super Nintendo ou N64 :
C’est comme vous pouvez le constater très propre, surtout et comme je le rappelle toujours, que vous voyez plus haut le résultat encodé une première fois en H264, puis re-encodé par Youtube. Le résultat direct sur votre télévision est forcément meilleur ! Et pour être clair et précis, ce câble fait un net meilleur travail que les scalers cheap HDMI que l’on trouve un peu partout, comme le Modèle A ou B que je teste sur le site.
En conclusion, je recommande donc cet achat (environ 50 euros tout de même) si vous n’avez pas le choix de pouvoir brancher vos machines directement en Péritel !
Voici un test du câble adaptateur HDMI pour consoles Sony PlayStation (PS1/PS2 et même PS3 pourquoi pas)) que vous pouvez trouver en ligne chez le fabricant, Pound : https://www.poundtechnology.com/playstation2
Ce câble est livré dans une boite complète avec le câble vidéo, un câble HDMI bien long et un câble destiné à l’alimenter si besoin, en USB, à brancher n’importe où donc ou vous avez une prise libre.
Le câble vidéo lui-même est bien intégré et possède dans son boitier la puce d’encodage vidéo en HDMI 720P, et il faut bien le reconnaître fait un beau boulot comme en attestent les captures suivantes. Il chauffe un peu à l’usage et j’ai dû utiliser le câble d’alimentation supplémentaire, au cas où ma console PS2 ne fournirait pas assez de courant au câble.
Vous trouverez sur ma page Youtube des vidéos de test réalisées avec ce boitier vidéo :
C’est comme vous pouvez le constater très propre, surtout et comme je le rappelle toujours, que vous voyez plus haut le résultat encodé une première fois en H264, puis re-encodé par Youtube. Le résultat direct sur votre télévision est forcément meilleur !
En conclusion, je recommande donc cet achat (environ 50 euros) si vous n’avez pas le choix de pouvoir brancher vos machines directement en Péritel !
Pour capturer des vidéos, il existe des quantités d’adaptateurs, de cartes d’acquisition, de boîtiers de capture, d’appareils divers sous toutes les formes possibles, pour tous les systèmes. Sans vouloir prétendre les voir tous un jour, j’essaierai d’en tester quelques uns.
Ici, nous allons nous intéresser à un petit boiter à 50 euros environ, trouvable sur Ebay ou autres marchands, qui fait comme vous allez le voir un travail tout à fait correct. Comme c’est un produit copié sur un original, il n’a pas de petit nom propre, si ce n’est le nom générique que sa notice dévoile : HDMI Grabber. Voyons ce qu’il a dans le ventre.
Le HDMI Grabber donc de son petit nom est un petit boitier de plastique noir, à l’apparence simple puisque bardé d’un seul bouton de commande (ici sur la photo, 720P/1080P) et d’un interrupteur marche/arrêt.
Par contre sa connectique est intéressante, puisque ce boitier permet de capture un flux HDMI (presque) quelconque et de l’encoder à la volée en H264, en bonne qualité. Il est surtout équipé d’un passthrough bien pratique, puisque vous allez retrouver derrière le boitier une sortie vidéo HDMI directe.
L’électronique même du petit boitier est finalement de bonne augure, et l’inscription sur la carte mère nous indique la provenance de celle-ci : C’est un clone des produits ClonerAlliance, qui semble t-il valent beaucoup plus chers sur les marchés.
Effectivement, il est de bon aloi de remarquer cette prise MicroUSB sur le coté gauche, qui est plus vantée sur la notice de l’appareil (alors que le boitier plastique n’y donne pas accès – lol). Nous reviendrons dessus un tout petit peu plus tard.
Comme je suis gentil, je vous ai même mis son mode d’emploi en ligne :
C’est bien beau tout cela, mais comment fonctionne t-il ce petit boitier ?
Le boitier capture donc un flux HDMI et l’encode à la volée en H264, et vous permet d’enregistrer ce flux sur une clef USB ou un disque dur USB relié au boitier. Les deux solutions fonctionnent bien notamment en utilisant un formatage FAT32. L’intérêt de cette solution, pour nous les gamers en herbe, est que le Grabber HDMI possède une sortie HDMI en mode « passtrough », c’est à dire direct et sans lags (en gros, on voit l’entrée directement et non pas le résultat du flux encodé). Il n’y a donc aucun lag à reporter de ce coté là, ce qui permet de jouer dans de bonnes conditions aux jeux vidéo que l’on capture.
Une fois l’appareil branché et allumé, celui-ci va initialiser en 2/3 secondes le support USB utilisé et la diode sur le capot va clignoter vert pour dire que tout est ok.
A ce moment là, allumez votre source vidéo, la diode va alors afficher une couleur selon le type de source (vert pour du 720P, bleu pour du 1080P) et ne plus clignoter si la source est bien reconnue. Si le signal en entrée n’est pas reconnu (mauvais signal HDMI, résolution ou encodage étrange, etc), le boitier va clignoter et surtout vous n’aurez pas d’image en sortie de celui-ci. Si plus rien ne clignote et que vous avez l’image en sortie, vous êtes prêts à capturer 😉
Appuyez alors sur le (seul) bouton sur le boitier, et la capture commence. La diode va clignoter pendant tout l’enregistrement. Re-appuyer sur le bouton arrêtera la capture et le fichier en cours, il n’y a pas de pause.
Important : Comme les captures peuvent être grosses, jusqu’à 2 Go chaque, attendez toujours quelques secondes après avoir demandé l’arrêt de la capture que le boitier puisse bien finir de tout enregistrer. Cela se manifeste par une diode qui clignote vert/bleu pendant cette phase.
A la fin de votre session de capture, éteignez l’appareil et retirer votre appareil USB, prêt à brancher sur votre PC pour transfert. Et voila !
Quid de la qualité obtenue ?
Disons le franchement, la qualité de l’appareil est bonne. Il existe nécessairement mieux, et les boîtiers H265 commencent à montrer leur nez, mais je pense qu’il faudrait dépenser beaucoup plus pour avoir un peu mieux. Attention cependant à ce que vous injectez comme signal, car et d’une, si le signal HDMI n’est pas en 720 ou 1080P propre, le boitier ne l’acceptera pas (diode clignotante, et pas d’image en sortie), et deuxièmement, si vous encodez des images provenant d’anciennes machines comme moi, avec des sorties analogiques, pensez bien que chaque petit défaut de l’image va être encodé et donc utilisera de la bande passante. Pensez donc à avoir l’image la plus belle et propre possible en entrée, évidemment !
En effet, les fichiers bruts enregistrés par l’appareil (ne vous fiez pas aux résultats que j’ai mis en ligne sur Youtube, puisque Youtube ré-encode et donc détériore la qualité des enregistrements !) sont de bonne qualité. Des artefacts de compression sont visibles, nous ne sommes pas en loss-less, mais sont très discrets. Que ce soit en 720P ou 1080P, je trouve personnellement et donc en conclusion la qualité de ce boitier très bonne surtout pour les 50 euros qu’il coûte environ !
Je recommande donc vivement cet achat si vous souhaitez un encodeur matériel HDMI en H264, à moins que vous connaissiez bien sûr une autre référence plus performante, mais à quel prix ?
Voici un autre modèle de Scaler HDMI Péritel du marché, capable de recevoir une prise Péritel complète avec ses entrées Composite, Svideo et RVB !
On le trouve assez facilement sur les sites d’enchères tels qu’Ebay ou sites marchands asiatiques classiques. Il possède en entrée sur la face avant donc une prise Péritel complète, ce qui est important ici puisque le boitier gère le RVB, et une prise HDMI In également pour pouvoir switcher facilement entre les deux. Sur la façade avant, un simple bouton permet de switcher entre 720P et 1080P.
L’intérieur de la bête
Hormis le manque de blindage qui nuit certainement (un peu ici) au résultat final, l’électronique est finalement très propre, aérée et la carte mère est de qualité. C’est ce qui explique que finalement, ce boitier fait très bien son job, parfois même mieux que le Modèle A !
Captures vidéo de test
Effectivement, il faut du bon boulot malgré l’absence de blindage, et s’en tire avec tous les honneurs pour du simple composite par exemple ici :
Les captures faites montrent en effet que le boitier se débrouille très bien. Parfois même mieux que le Modèle A qui reste une référence, et notamment au niveau de la gestion du désentralecement, comme par ici sur la capture de Mario 64 : Les objets en mouvement ne « sautent » plus comme sur le Modèle A, ce qui rend mieux au final sur l’image.
Une sortie vidéo HDMI discutable
Tout serait-il parfait avec ce boitier ? Non, et pour cause : S’il prend finalement beaucoup de sources en différent signaux (composite, svideo et RVB), la sortie vidéo en HDMI souffre de temps en temps d’incompatibilité.
C’est un boitier un peu hors normes mais qui se retrouve finalement assez efficace pour y connecter des vieilles consoles ou micro-ordinateurs. L’image obtenue en RVB ou Composite est finalement de bonne qualité, le boitier fonctionne (presque) parfaitement. Car il génère un problème : souvent à la sortie du boitier, que ce soit sur ma télévision HDMI directe ou sur mon boiter de capture HDMI, le signal n’est pas reconnu ! Ce qui est évidemment particulièrement gênant.
Il « suffit » dès lors d’utiliser un autre scaler HDMI, comme le modèle A par exemple, pour régler définitivement le problème et ressortir un signal HDMI propre. Mais c’est effectivement un problème contraignant, vous voici prévenu !
Philippe Dubois « Prez »
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