Avis sur Clair Obscur : Expédition 33

Un premier avis sur ce Clair Obscur : Expedition 33 qui défraie tellement la chronique, c’est ouf !

Avant tout, je tiens à poser ici que je ne suis ni un expert en JRPG/xRPG comme notre cher Jay Grouard national, et je suis à peine à la fin de l’Acte I. Je prends mon temps, je découvre, je savoure, j’analyse et j’ai surtout beaucoup d’autres choses à faire.

Mais néanmoins, j’en ai tellement entendu parlé, en critiques extrêmement positives qui sont tombées tellement rapidement, avec des notes dignes de l’école des fans à base de 9 et de 10 de 10, que wow, je me suis dit, je dois voir de mes propres yeux, je dois entendre de mes propres oreilles, je dois y jouer de mes propres doigts. Alors, je l’ai acheté, pas cher d’ailleurs en clefs sur Steam (oui, pourquoi pas d’édition physique encore sur PC ? hein ?) et je l’ai lancé sur mon PC de jeu un peu désuet. Mais cela fonctionne, plutôt bien d’ailleurs !

Le jeu est magnifique, tout est envoûtant dès la première seconde, tout est réalisé d’ailleurs dans le moteur du jeu, moteur très classe, puisque Unreal 5, et cela se voit : les effets, les textures, les ombrages, les personnages et décors, wow, du moment que vous avez une carte graphique pas trop ancienne, le wow graphique est là direct. Je dirais que l’effet waouh de l’intro m’a autant touché que pas mal d’autres jeux dans lesquels je m’étais immergé avec délectation, comme un Bioshock par exemple, où tu en prends plein la tête et plein les yeux en découvrant ce nouvel univers incroyable, et tellement triste aussi, au fur et à mesure que se découvre ta mission.

Et pourtant, un premier élément de game play un peu décevant apparait ici, mais j’y reviendrais juste après.

L’intro se déroule, tu te prends à comprendre ce qu’il va se passer, que c’est vraiment pas la fête. Ces personnages sont tout de suite attachants, pas trop caricaturaux, ni aux traits parfaits, ni trop forts, ni trop faibles, je trouve qu’ils sont touchants dans leur désarroi face à ce destin pour le moins peu enviable. Je les trouve donc réussis, et je prends un grand plaisir à jouer avec eux, à leurs changer leurs vêtements et leur allure, à découvrir les points forts de leurs compétences au fur et à mesure qu’ils gagnent des niveaux et que se découvrent des pouvoirs assez exceptionnels, entre origines physiques ou élémentaires classiques, spirituelles ou dignes de sorcellerie. Lune est incroyablement magnifique, avec son petit geste de la main ultra classe lorsqu’elle est sélectionnée, la petite Maelle un peu rebelle et Gustave, un peu trop cool peut-être face à tout ce bordel ambiant.

Ce qui devait se passer se passe, la tristesse envahit les joueurs, leur donne un but aussi, leur donne certainement cette hargne qui doit les habiter et leur donner la direction à prendre, jusqu’au déroulement final. Paintress, tu vas morfler, connasse !! L’Expedition débute, c’est Apocalypse Now, c’est n’importe quoi, c’est la merde. Bien tout ça, très bien.

L’exploration commence et dès les premières maps, le défaut majeur du jeu à mes yeux apparait bien trop rapidement pour pouvoir passer dessus : Les niveaux sont vides. Il n’y a rien à faire. Oh, un caillou, une lanterne, une merde quelconque à récupérer pour un Névron qui se fait chier, trois cordes et deux plateformes un peu cachées avec un peu de Chroma à chopper. Bof. Très très bof. Je crois que cela m’a particulièrement sauté aux yeux dans le niveau sous l’eau, où il n’y a vraiment rien à faire, on se fait chier grave jusqu’à affronter le boss, magnifique comme tant d’autres. C’est beau, hein, mais c’est chiant. Sentiment qui va se répéter dans les niveaux (maps) après, sans surprise. Quel dommage de n’avoir pas eut les moyens/temps/l’ambition de rendre le contenu des niveaux intéressants. C’est d’ailleurs quelque chose qui est constaté par d’autres joueurs je crois, notamment sous la forme de « Il manque de quêtes secondaires. ». Oui, il manque des trucs à faire, à part se balader en attendant le prochain boss.

Si au point de vu graphique pour moi le jeu est très réussi, niveau musical, ça va de bien à exceptionnel, sans je trouve de compréhension fine de pourquoi telle musique à tel endroit. Néanmoins, elles sont très réussies et certaines restes en tête bien après la session de jeu, ce qui est très important pour moi. La vraie surprise en ce qui me concerne et à ce stade du jeu sera la découverte de Goblu et cette incroyable composition qui oscille entre musique classique enjouée et trance ! Wow !! J’étais scotché, c’est de loin ma musique préférée du jeu pour l’instant. Du coup, j’en illustre mon premier avis tellement je suis in love avec tout ce passage, le boss lui même étant magnifique, comme beaucoup. Lisez les commentaires sur la vidéo, c’est édifiant ! Et je serais près à payer une belle somme pour participer à un concert avec de si belles ou envoûtantes musiques !

Parce que justement, pour moi et pour l’instant, le plus réussi dans le jeu à titre personnel sont les combats, soit contre les minions soit contre les boss bien sûr. Ils sont justes parfaits, ils sont fantastiques, ils me donnent un plaisir rare et je vous dirais comme cela de but en blanc que je n’avais pas ressenti un tel plaisir depuis les combats de Grandia II (je vois que d’autres y font référence ailleurs, cela me fait très plaisir). C’est un véritable ballet qui se met en place à chaque combat, et la chorée des boss est souvent magnifique, grandiose, subjuguante ! Wow, cette master class, je tire mon chapeau à Sandfall pour ce tour de force, et je suis certain qu’il y a eut un avant et qu’il y a un après Clair Obscur pour ce gameplay là.

Et finalement, depuis la sortie du jeu, j’observe les réactions des joueurs sur la planète, et c’est incroyable. C’est fou ! Et je développe car cela me touche beaucoup.

Le jeu a une aura incroyable, car il est Français. Et oui ! Il aurait été Coréen, Mexicain, Africain ou autre, il n’aurait pas autant d’éclat sur le net. Le fait est, et cela dépasse complètement le jeu vidéo entendez bien, que le monde entier aime la culture Française. Que le monde entier parle de French Touch, même si ça ne veut pas dire grand chose (et on s’en bat la race), que de voir ce costume de béret/baguette dans le dos, c’est la classe ultime, la « cerise sur le gâteau » en français dans le texte. Que les Sakapatates c’est une invention géniale. Les mecs dans les commentaires des milliers de vidéo disponibles sur le jeu mélangent tout, et c’est heureux ! Napoleon, 2 Chevaux, De Gaulle, Baguette, Paris, Sophie, Le Louvre, Musées, french house, n’importe quoi… mais on s’en fout ! Le jeu est acclamé car il est français, conçu par des français, et qu’il transpire la culture française, point barre ! Ils me font tellement marrer sur l’analyse du morceau de classico-trance de Goblu et se dire que ça vient des clubs de Saint-Germain ou autre, le plus important, c’est que ce jeu transporte les joueurs, les faits rêver d’un Paris et d’une France rétro-moderne qu’ils ne connaissent pas du tout. Je vois même beaucoup d’entre eux qui laissent les voix françaises avec les sous-titres et chantent les paroles qu’ils retiennent de Lumière en Français ! « Loumière ! » Mais c’est dingue en fait ! C’est beau même ! Créateurs français de jeux vidéo, ne faites pas des jeux qui ne ressemblent à rien de reconnaissable ou soit trop internationaux pour être rattachés à une culture particulière, faites des jeux Français bordel ! Usez de cette French Touch désirée partout dans le monde !

Je vais continuer de jouer à Clair Obscur bien sûr et d’analyser les réactions des joueurs, c’est tellement magnifique à observer, c’est jouissif de constater que ce jeu va aider à faire progresser une culture mondiale du jeu vidéo et de ses codes, et il y a fort à parier que nous en parlerons longtemps après encore. Sans compter et je le souhaite vraiment de tout mon âme, que le succès de leur premier jeu va donner des ailes immenses et des moyens considérables à Sandfall, ce petit studio de Montpellier que j’affectionne tant, et qu’ils continueront à faire du jeu français moderne et apprécié de tous les joueurs du monde. Et je suis extrêmement heureux de voir nos amis de Editions Pix’n Love en partenariat avec Sandfall Interactive d’annoncer des Arts books, collectors, etc. C’est parfait et je suis certain que le succès sera colossal, porté par cet engouement mondial pour cette magnifique œuvre.

Alors, vive Clair Obscur, vive Sandfall, vive le jeu vidéo, vive les joueurs de jeux vidéo du monde et vive la culture française !

Merci de m’avoir lu 🙂

bises,

Prez

DemoArt – MFX_Singularity, 2003

MFX est un groupe assez mythique dans la démoscène, avec des productions généralement assez surprenantes et peu dans la mouvance de leur époque, en un mot, très originales !

Et Singularity en est une très bonne représentation. Lancez la démo et partez dans le vide sidéral : MFX vous propose rien de moins que de vous rapprocher d’une singularité gravitationnelle ! Vous serez bientôt tellement proche du trou noir du centre de notre galaxie que vous aurez envie de le toucher. Mais attention, cette expérience ne vous laissera pas indemne et vous vous en brûlerez les yeux. C’est ce qui fait de Singularity une expérience assez unique dans la démoscène, à la fois courte mais tellement intense !

La Démo est comme toujours disponible sur LE serveur qui va bien : https://www.pouet.net/prod.php?which=10997

PS: Elle fonctionne parfaitement bien même sur tous les PCs d’aujourd’hui, y compris sous Windows 10 !

Philippe Dubois « Prez », 2025

L’aventure solaire, épisode 2 : Le réveil du solaire

Avant de continuer mes petites expérimentations, je vous propose une toute petite pause scientifique. En effet, le langage commun autour du solaire fait état de panneaux photovoltaïques, de cellules, de tensions, de watts, de taux de rendement, d’onduleurs, d’auto-consommation, d’injection, de technologies aussi avec du monocristallin, polycristallin, amorphe, blablabla.

Nous allons essayer de comprendre un peu tout cela dans cet épisode 🙂

D’abord, d’où vient la technologie des cellules photovoltaïques ?

Les premières expériences démontrant que la lumière peut être transformée en électricité remontent à 1839, et nous les devons à deux français, le physicien Antoine Becquerel et son fils Edmond. La première cellule photovoltaïque quant à elle sera inventée par l’américain Charles Fritts en 1883 : Elle était composée d’or et de sélénium, deux métaux rares, et avait un rendement de seulement 1% !

Dès lors, la course est lancée pour produire des cellules avec un meilleure rendement, et on peut noter qu’en 1958, le satellite Vanguard 1 en est équipé pour la première fois, le rendement ayant atteint 9%.

Le satellite Vanguard 1 et ses petits panneaux photovoltaïques

D’après Wikipédia, « les années 1960 voient le développement du photovoltaïque avec l’essor des satellites spatiaux, puis dans les années 1970 c’est l’alimentation en électricité des lieux reculés qui permet les premières applications au sol. ». Le solaire envahi peu à peu la terre et permet enfin d’alimenter en énergie des lieux désertiques ou reculés.

Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque

Le fonctionnement d’une cellule photovoltaïque est relativement simple. Un semi-conducteur présentant une face négative et une face positive, du silicium bien souvent, est exposé à la lumière. En percutant les atomes de silicium, les photons de la lumière mettent en mouvement des électrons qui se déplacent dans des directions différentes selon leur charge. C’est ce déplacement d’électrons qui génère un courant électrique !

Un schéma de principe de transformation de l’énergie solaire en électricité

Il est important de signaler ici que les cellules photovoltaïques en silicium vieillissent comme tout autre élément sur notre chère terre, et perdent petit à petit leur efficacité (aka leur rendement). Heureusement, rassurez vous, la perte est très faible, on compte environ sur 0,4 à 1% par an selon les constructeurs ! De sorte que les panneaux photovoltaïques sont souvent garantis 20 ans environ, ce qui les amène après 20 ans d’usage à encore 80% d’efficacité dans le pire des cas, ce qui reste très honnête.

Les différentes technologies de cellules

Ces petites cellules qui composent nos panneaux et captent la lumière pour en faire de l’électricité peuvent avoir plusieurs formes et plusieurs aspects, qui sont notamment fonction de leur technologie, et on en dénombre principalement trois types : monocristalline, polycristalline et amorphe. La principale différence, qui compte en énergie solaire, va être ce qu’on appelle communément dans l’jargon solaire le rendement : il s’agit tout simplement du taux de conversion de la lumière en électricité ! Plus celui-ci est élevé, plus la cellule sera efficace et produira d’électricité, c’est encore une fois très simple.

Monocristalline : Les cellules photovoltaïques sont issues d’un seul même cristal de silicium. Ce sont les plus communes dans les panneaux du commerce. Elles sont d’un aspect majoritairement noir et uniforme. Elles ont le meilleure rendement, qui oscille de 16 à 24%.

Un panneau classique de cellules solaires monocristallines

Polycristalline : Les cellules photovoltaïques sont composées à partir de plusieurs cristaux de silicium. Elles ont un aspect bleuté et assez hétérogène, mais il n’est pas toujours facile de les discerner des monocristallines à l’œil nu. Leur rendement moyen est inférieur, entre 14 et 18%. Moins chères à produire et donc également à l’achat, elles sont souvent proposées dans les jouets ou les gadgets électroniques à énergie solaire, mais aussi dans certains panneaux photovoltaïques moins onéreux, donc, attention !

Un petit jouet électrique fonctionnant avec une cellule polycristalline

Amorphe ou dite à « couche simple » : Ce sont les cellules photovoltaïques les moins onéreuses à produire car elles ne nécessitent pas de procédés industriels lourds comme leurs ainées, et sont donc plus écologiques. D’un aspect marron uniforme, leur rendement est aussi le plus mauvais des trois technologies, entre 6 et 8% seulement. Elles ont cependant comme qualité de pouvoir fonctionner même par temps de pluie !

Une cellule solaire amorphe classique

Selon les constructeurs et les panneaux que vous trouverez, vous tomberez potentiellement sur d’autres caractéristiques techniques et de forme, comme par exemple la notion de « demi-cellule« , qui sont donc des cellules coupées en deux tout simplement. Cela permet au panneau d’être moins sensible aux changements de lumière, comme par exemple pour une ombre portée : plutôt que de diminuer l’efficacité d’une cellule entière, et donc du panneau, cela n’affectera que la demi cellule placée sous l’ombre. Etc, etc.

Illustration vantant les avantages des demi cellules solaires

Les différents types de panneaux photovoltaïques

Il fallait donc agencer ces fragiles cellules de silicium ensemble et les placer sur un support ferme et qui les protègent, des panneaux. Les premiers panneaux photovoltaïques datent d’environ 1950 et utilisait déjà du verre comme protection.

Un schéma de coupe montrant la protection des cellules solaires dans un panneau

Ils vont être caractérisés par plusieurs caractéristiques techniques comme par exemple la puissance en Watts, le rendement, le voltage, la taille bien sûr, l’épaisseur, le poids, la couleur, les matériaux, etc etc. Voici un exemple par exemple d’étiquette au dos d’un panneau qui donne ce genre d’indications :

Caractéristiques électriques d’un panneau photovoltaïque de 300 watts

On en distingue principalement deux types au moment où j’écris ces lignes : Les panneaux rigides, très classiques, et les panneaux souples :

Les panneaux rigides : Ce sont les plus connus ! Souvent composés d’un cadre en aluminium ou plastique dur, de parois en verre ou plastique protégeant les cellules, on les retrouve majoritairement sur les toits, où leur blindage va les protéger des affres du temps et des intempéries. Leur prix a incroyablement baissé ces derniers temps, passant de plus de 400€ le panneau de 450 watts il y a quelques années à seulement 77€ au moment où j’écris ces lignes. Dès lors, l’accès à une énergie solaire propre et illimitée est d’autant plus accessible !

Un grand ensemble de panneaux solaires rigides posés sur un toit

Les panneaux souples : Comme leur nom l’indique, ils ont l’impressionnante capacité à pouvoir s’enrouler sur eux-mêmes, à se tordre, à adopter toute surface non plane s’il le faut, ce qui peut être très pratique. Attention cependant à leur angle de courbure, 30° maximum sur la majorité d’entre eux ! Ils ont également comme autre qualité d’être très fins, quelques millimètres à peine, et très légers, de 1 à 3 kg souvent. Et malgré ces différences, leur rendement en monocristallin reste souvent excellent, jusqu’à 23% ! Dès lors, il est possible de les placer sur des véhicules ou des cabanons par exemple, sur lesquels ils reposeront sans trop de problèmes en épousant les formes de ceux-ci.

Par contre, leur durée de vie semble moindre que les panneaux rigides, mais cela reste à confirmer, entre 10 ans et 15 ans.

Deux panneaux solaires souples avec un angle de torsion de maximum 30°

La chasse au soleil est ouverte !

Maintenant que vous connaissez par cœur le fonctionnement d’un panneau photovoltaïque et de leurs cellules, nous allons nous intéresser à comment les utiliser au mieux. C’est à dire, à faire en sorte qu’ils soient le mieux et le plus longtemps possible au soleil pour pouvoir produire de l’électricité, bien sûr.

Le panneau posé au sol, au mur ou sur une table

C’est la base de la base. Vous achetez un panneau solaire, et vous le placez où vous pouvez, de manière à ce qu’il capte le plus le soleil possible. Les panneaux rigides peuvent être positionnés plus fermement alors que les panneaux souples eux pourront être posés sur une surface même si celle-ci n’est pas parfaitement droite.

Un utilisateur branche un petit panneau solaire pour recharger son smartphone

Sur le toit ou dans le jardin

Nous avons déjà vu plus haut des panneaux photovoltaïques posés sur un toit, mais en fait, nous avons la possibilité d’en poser (presque) partout où bon nous semble ! La loi française et le DPU de votre ville ne devrait normalement pas trop vous gêner pour poser des panneaux dans votre jardin, voir sur votre balcon ou vos fenêtres, garages, etc.

Disclaimer : Cependant, il existe des lois qui régissent l’implantation des panneaux photovoltaïques pour les particuliers et les entreprises et sous certaines conditions. Cela peu devenir rapidement compliqué, et ce sera le sujet d’un autre épisode pour nous aider à y voir plus clair !

Un panneau de 100 watts pliable, couplé à une batterie onduleur pour recharger un ordinateur portable

Le tracker solaire

Un des systèmes de suivi de la trajectoire du soleil afin d’être le plus efficace possible est ce qu’on appelle un « tracker solaire » : C’est un support mécanique et souvent automatisé, mû par des moteurs électriques, qui supporte un ensemble de panneaux solaires et qui va « suivre » la trajectoire du soleil toute la journée. Si l’équipement est un peu onéreux, plusieurs centaines d’Euros minimum, il permet de démultiplier le rendement de ses panneaux ! Jusqu’à 40% environ, ce n’est pas rien !

Des trackers solaires imposants placés dans un parc

La recherche est très active !

Pouvoir fabriquer des panneaux photovoltaïques à moindre coût et de manière à avoir un meilleur rendement de transformation de l’énergie solaire en électricité est un enjeu planétaire ! Et bon nombre de laboratoires un peu partout dans le monde cherchent en continu comment améliorer les panneaux photovoltaïques de demain.

Par exemple, un tout nouveau genre de cellule a été inventé en 2016 : https://www.ecosources.org/33-cellule-solaire-czts-cuivre-zinc-etain-soufre

Il y a fort à parier que dans les années à venir, cette technologie va connaitre des évolutions et offrira des rendements de plus en plus élevés, pour le plus grand avantage de leurs utilisateurs.

Merci de m’avoir lu sur ce long article, et je vous dis à bientôt pour les prochains épisodes de l’aventure solaire !

Prez, 2025

Quelques références utilisées dans cet article :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_photovolta%C3%AFque

https://www.effy.fr/travaux-energetique/solaire/panneau-solaire-photovoltaique/monocristallin-ou-polycristallin#anchor_21626

https://www.choisir.com/energie/articles/117006/les-cellules-photovoltaiques-source-inepuisable-dinnovations

https://www.effy.fr/travaux-energetique/solaire/panneau-solaire-amorphe

L’aventure solaire, épisode 1 : Un nouvel espoir

Mes débuts dans l’énergie solaire !

Cela fait des années, peut-être même des dizaines je me dis, que je rêve d’installer des panneaux solaires de manière sérieuse et surtout utile (= rentable pourquoi pas 😉 ) quelque part chez moi. Maintenant que j’ai enfin déménagé dans le sud de la France près de Sète, dans une jolie petite maison qui offre plein de possibilités et bien orientée, je vais pouvoir me lâcher un peu et aller je l’espère assez loin.

Mes premières expériences avec des panneaux solaires remontent à lorsque j’habitais encore Paris, déjà que c’est pas la fête niveau ensoleillement, et le balcon de notre appartement n’était pas du tout orienté plein Sud. Autant se dire que cela restera évidemment de l’expérimentation et que cela n’a pas été plus que cela.

A l’époque, j’avais acheté deux petits panneaux pour recharger les équipements mobiles, comme un smartphone ou une tablette, on console de jeu. Ce sont des panneaux souples et mobiles de 25 et 40 watts (ndlr : nous prendrons l’habitude tout de suite de diviser la puissance en Watts annoncée sur les publicités asiatiques par deux par sécurité, hein 😉 ), ce qui est déjà pas si mal, vous le verrez.

Car en effet, petite appartée, le ouaibe est rempli de mensonges et omissions, c’est le moins qu’on puisse dire, même si ce n’est pas nouveau et ne touche évidemment pas que le solaire :

Un bel exemple d’un beau mensonge, jamais ce tout petit panneau ne fera 30 watts 😉

Le premier de mes panneaux corrects est donc un panneau d’environ 25 watts composé de 8 belles cellules. Souple, léger, il peut être accroché partout et dispose d’un boitier de connexion avec 2 prises USB-A, une prise USB-C et une sortie 18 volts directe :

Un panneau tout à fait équivalent au mien, mais qui ne fera jamais 100W bien entendu 😉

En plein soleil, il permet de recharger tranquillement une tablette ou un smartphone moderne et gourmand sans trop de soucis, ce qui est déjà pas mal, vu le faible encombrement et la légèreté du panneau, et un prix correct d’environ 30€.

Le second est un double panneau repliable de (80/2) 40 watts composé de deux plaques de 6 cellules, soit en fait un peu moins du double de mon premier panneau. Souple, un peu moins léger mais pliable, plus cher bien sûr, il peut être accroché presque partout et dispose lui aussi d’un boitier de connexion avec 2 prises USB-A, une prise USB-C et une sortie 18 volts directe :

Un modèle équivalent au mien, mais sans prise USB-C

Avec un peu plus de puissance, ce panneau est tout de suite plus utile et plus sérieux, et nous allons le voir, peut même sérieusement commencer à alimenter des stations solaires et ne pas faire que de la recharge de tablette ou smartphone.

Car autant les prises USB-A ou -C sont utiles immédiatement pour recharger un appareil compatible, mais elles ne permettent pas vraiment de faire des choses plus ambitieuses, comme commencer à alimenter une batterie rechargeable dans laquelle nous pourrons ensuite puiser de l’énergie plus tard !

Du coup, ces deux modèles de panneaux sont fournis avec une prise 18V directe qui justement permet de réinjecter la production du panneau dans ce qu’on appelle communément un contrôleur solaire tel que celui-ci, que l’on trouve dans toutes les bonnes crémeries asiatiques pour quelques euros :

Cette image a pour elle d’être suffisamment explicite quand au fonctionnement du contrôleur !

Ce genre de boitier ne coûte pas grand chose, quelques € à peine et se branche comme le montre brillamment l’image du dessus directement sur votre panneau solaire, en faisant attention au voltage d’entrée quand même (18 volts semble être tout à fait universel). Le contrôleur doit ensuite être connecté à une batterie externe sans quoi il ne fonctionnera pas, et permettra de recharger celle-ci très doucement. Une fois une charge utile atteinte, vous pourrez dès lors consommer l’énergie de la batterie (ici l’ampoule « Loads »/charges) en convertissant les 12 volts obtenus et stables en ce qui vous plaira.

C’est déjà pas mal du tout, vous avez maintenant un panneau qui peut emmagasiner de l’énergie et la restituer quand vous en avez besoin, et la batterie peut se charger toute la journée sans inquiétudes, car le contrôleur même le plus basique possède un bon nombre de protections utiles. Avec ces 12 volts, vous pouvez alimenter bon nombre d’appareils ménager courants : bornes Wifi, outils, lampes rechargeables ou non, etc. De plus, notez que le contrôleur propose 2 ports USB charge lente qui permettront aussi de recharger vos smartphones et tablettes.

Mais…

Mais, c’est le bordel tous ces câbles et équipements, ça ne me convient pas du tout !

Mais mon but est d’intégrer tout ce bordel dans mon bureau voir le salon de ma maison, et ça fait des câbles, des batteries, des contrôleurs, des adaptateurs en tout genre, des trucs partout. C’est le foutoir, c’est pas WAF, ça ne me convient pas.

Il est temps alors de se tourner vers une autre solution, ce qu’on appelle communément une centrale électrique portable ou solaire, qui va avoir l’avantage de réunir un peu tous ces éléments à part le panneau bien sûr, dans un seul boitier, qui plus est qui peut être sexy comme on va le voir ensemble.

La FlashFish 200 est une centrale de premier prix mais qui offre tout de suite des fonctionnalités très intéressantes !

J’ai pour ma part choisi ce modèle premier prix mais avec de bons retours des utilisateurs. Elle m’aura coûté environ 90€ et possède de multiples avantages :

  • C’est un joli petit boitier de construction qui semble solide, équipé d’une poignet de transport ergonomique
  • Tout est intégré : batterie lithium ion de bonne capacité, de multiples branchements en façade en USB-A compatibles Quick Charge 3.0 ou des sorties 12 volts directes, afficheur avec la taux de charge de la batterie, prise universelle de recharge prenant entre 15 et 30 volts (panneaux solaires, chargeur sur le secteur, etc).
  • Elle permet d’alimenter plusieurs appareils en même temps et dans différentes tensions d’utilisation.

Surtout ce qui est exceptionnel je trouve, et vous l’aurez certainement remarqué, c’est cette prise de courant à droite. Wtf ? Et oui, cette petite station électrique portable peut générer un très bon courant alternatif (ils appellent ça dans l’jargon « pure sine wave « ) et peut alimenter un appareil classique jusqu’à 200 watts ! Incroyable ! Donc, une télévision, un ordinateur portable ou non, etc. Bien sûr, pas d’appareil de cuisson ou même un sèche cheveux bien sûr, et la batterie interne ne permet pas d’alimenter un équipement consommateur longtemps. Mais test à l’appui, j’ai pu utiliser mon pc portable du boulot toute une après-midi sans problèmes en étant branché uniquement sur cette station, que j’avais rechargée auparavant le matin avec mon panneau de 40 watts ! Classe !

Par contre, cette petite station pas chère a tout de même un défaut assez majeur : elle ne permet pas de l’utiliser pendant qu’elle charge, ce qui est très contraignant. Elle fait donc plutôt office de solution d’appoint ou de backup, mais heureusement, il existe pour à peine plus cher d’autres solutions bien plus avantageuses !

Voila, notre premier épisode dans l’énergie solaire s’arrête pour l’instant ici. Nous avons pu faire le tour de quelques solutions peu onéreuses capables de recharger de petits appareils, mais aussi des équipements un peu plus sérieux qui permettent de stocker de l’énergie, et voir de la restituer de manière tout à fait classique comme le réseau domestique en 220V alternatif.

Le prochain épisode sera quant à lui déjà beaucoup plus sérieux, car nous allons partir sur des solutions de panneaux solaires beaucoup plus performants, bien qu’accessibles encore financièrement j’espère, et branchés à une centrale solaire elle aussi bien plus performante, ce qui va débloquer un jalon très important pour moi : l’indépendance énergétique complète pour mon poste de travail professionnel et les économies qui en découleront naturellement 😉

A très vite !

Philippe Dubois « Prez »

Rêve du 11 janvier 2025

Nouveau venu sur JeGeek, et la grande question se pose : De quoi pourrais-je donc parler en premier ?

Eh bien du rêve que j’ai fait dans la nuit du 10 au 11 janvier 2025 !

Je crois bien que c’est le rêve le plus long dont je me souvienne, je l’ai écrit d’une traite le matin même, en essayant de me souvenir d’un maximum d’éléments, je crois que je tiens un scénario de film que je pensais transmettre à David Lynch sauf qu’entre temps il est décédé… Hasard ? Coïncidence ?

Quand t’es dans le désert…

Dans la première partie de ce rêve je suis dans une zone désertique avec un petit groupe, on se rapproche d’une grande ville et on entend une énorme explosion, on la ressent, ça vibre partout. Un des membres du groupe a un appareil étrange et nous explique que ce genre d’explosion, ça doit venir d’une explosion atomique, on sait pas vraiment ou aller parce que l’explosion vient de la ville justement, on voit un gros nuage de poussière… Mais pas vraiment un champignon atomique.

Très rapidement, une équipe vient nous récupérer en hélico et on se retrouve dans une base militaire américaine.

Il y a une salle pour se reposer et manger, je prends des rations dans un sac, des sortes de compotes avec des citrons dessus, bizarre.

On voit passer des personnalités qui viennent soutenir les troupes de militaires, dont Nic Nemeth un catcheur connu également sous le nom de Dolph Ziggler. Je le vois passer près de moi, je le salue et je lui dis que c’est cool qu’il ait repris son look cheveux courts non colorés, conversation banales, genre il s’est rien passé avant.

Je le vois partir, et nous allons dans une salle ou je constate que Nic a oublié certaines de ses affaires, dont une clé USB et des lunettes. Je croise un autre catcheur John Hennigan aussi connu sous le nom John Morrison, je lui dis de rendre ses lunettes à Nic par contre la clé USB je la garde parce que j’ai l’impression que c’est important.

…depuis trop longtemps…

Nous sommes transférés dans une sorte de grand quartier résidentiel, avec dans les sous sols quelque chose qui ressemble à un casino, avec des billards, des machines à sous, et des tables de jeux… Je reste un peu là dedans et quand je sors je comprends qu’une sorte de groupe de terroristes est en train d’attaquer le quartier, je me faufile dans les rues pour me cacher, je vois des gens se faire tuer, j’ai super peur de me faire capter, je me cache d’abord dans un recoin de rue qui ressemble à une map de PVP du jeu Destiny 2 (Centre ville pour ceux qui connaissent).

Je suis ensuite dans une petite rue mal éclairée, il y a une camionnette avec la portière ouverte, j’ai super peur qu’il y ait quelqu’un dedans, mais non, cependant la portière de se referme pas donc mauvais plan pour me cacher.

Je me rends comptes que les logements sont tous vides, j’entends des gens qui passent et des coups de feu.

Je rentre dans le bâtiment en dessous duquel se trouve la salle de jeu, je me dis que c’est surement sécurisé et plein de gens ont du aller là bas pour se cacher.

Je rentre et observe des groupes de terroristes agir et je comprends qu’ils posent des bombes en entendant des détonations au loin, je me retrouve avec un petit groupe, je cours pour fuir, derrière moi des murs s’effondrent sur les tables de billards, des gens hurlent et sont écrasés parce le plafond qui s’effondre et une sorte de matières oranges qui coule lentement…

On se retrouve dans un couloir et on s’arrête, derrière une grille le groupe de terroriste que j’avais déjà croisé est là, ils tuent des gens, je vois Nic, il ne se fait pas tuer, ils ont plutôt l’air de l’avoir pris en otage.

Le groupe fait bien trop de bruit, il est clair qu’ils vont nous trouver. J’ai super peur qu’ils nous torturent pour savoir ou se cachent les autres personnes et une jeune fille m’explique qu’elle a des rations de poison pour qu’on s’endorme et qu’on meurt en évitant la torture, ce sont les rations au citron que j’ai moi aussi, on en distribue aux autres en leur expliquant. J’en ouvre une et je m’installe avec la fille pour l’avaler, sauf que c’est impossible ça reste dans ma bouche comme ça, je sens même pas le gout, la fille à côté de moi semble morte, je m’allonge comme elle en me disant que malgré tout ça va peut-être finir par me tuer.

Les terroristes passent à côté de nous en disant « ces imbéciles se sont suicidés… ». Sauf que moi, je ne suis pas mort, je me relève et je me fais capter et ils m’embarquent avec Nic, mais je ne peux pas lui parler.

Une personne de ce groupe semble être le leader, je le suis et je me dis « Il faudrait que je le tue, ils me tueront après, de toute façon c’est ce qui va m’arriver. », je me retrouve isolé avec lui assez facilement et je m’apprête à lui planter un stylo dans la gorge quand je réalise que le gars n’a clairement pas l’air d’être le leader, en fait il a la même tête que tous les autres, je me retourne et constate pour la première fois qu’ils portent tous des masques ! Au loin j’en vois un qui l’enlève, je sens que c’est lui le chef, il me regarde avec un sourire glaçant, et dit « Fouillez-le ! ». Ils vont trouver la clé USB de Nic, j’ai compris que c’est ça qu’ils cherchent, j’essaye de fuir en courant mais un type me pointe une arme dessus et tire, je ne ressens rien, je lui dis « vise la tête ! » en l’insultant et…

Je me réveille, en sueur mais pas en panique !

Tu t’demandes à qui ça sert !

En fait depuis un moment j’avais réalisé que j’étais dans un rêve, la map de Destiny 2 m’avait fait réaliser que c’était un décors que je connaissais et qui n’existait pas en vrai, et le moment ou je me fais capter par les terroristes, j’avais l’impression de pouvoir décider d’orienter la progression du scénario tordu que mon cerveau fabriquait, en tuant le leader, mais ça a mal tourné.

Voilà, enchanté ! En dehors de ça, je vais bien moi. Et vous ?

MoriaRTy.

Image générée par IA avec Canva.