La saga Homeworld

Il y a bien sûr d’innombrables sagas de jeux vidéo qui méritent toute l’attention des fans de science-fiction. On pense rapidement aux Mass Effect, Halo, Star Wars bien sûr, Final Fantasy pourquoi pas, etc. Mais une des plus anciennes et plus vénérable de ces sagas reste sans nul doute pour moi Homeworld et ses multiples chapitres. La saga a été créée par la compagnie Relic Enterntainment, qui fut rachetée en 2010 par Gearbox.

Le premier Homeworld sort en 1998 sur PC et il est tout de suite remarquable : un bon usage des capacités 3D des premières cartes graphiques de l’époque, un vrai scénario bien prenant, des missions, qui, si elles ne sont pas très nombreuses et ni très longues, sont remarquablement scénarisées, avec une ambiance sonore très travaillée et notamment quelques morceaux de musique classique et situations tragiques qui marqueront des générations de joueurs à jamais.

Mais plutôt que d’en parler des heures, pourquoi ne pas regarder la saga Homeworld comme au cinéma ? Un youtubeur, GamerPete, a eut la très bonne idée et le temps nécessaire pour réaliser des « films » des quatre principaux épisodes de Homeworld, presque tous en versions remastérisées afin de ne pas trop saigner des yeux. Et son travail de montage est remarquable, enlevant les passages de combats potentiellement répétitifs pour mettre l’accent sur les points importants du scénario de chaque mission, les intermissions et le déroulé de l’histoire. Néanmoins, je rappelle que « Youtuber n’est pas jouer », et que les jeux vidéo s’apprécient d’autant mieux que l’on doit y jouer 😉

Notre premier voyage commence donc sur Kharak, une planète au climat aride sur laquelle se sont installés des colons sans passé, il y a de cela 4000 ans. Depuis, le temps faisant son office, des divisions et des camps se sont formés, chacun poursuivant son idéologie et sa mythologie. Mais, finalement, tous cherchent la même réponse : D’où viennent-ils ? que font-ils sur cette planète inhospitalière et mourante ? Et tous connaitront bientôt une partie de cette réponse. Il est donc l’heure de partir pour votre premier voyage mystique et guerrier, dans les dunes de sable brûlant de Kharak

Ah, tiens, le nouveau Dune de Villeneuve est sorti ?!

Oumpf, 2H32 d’action intense et de révélations pour Rachel S’Jet et tout l’équipage du Kapisi ! Je vous propose de prendre un petit thé à la menthe car toute cette action, et surtout cette chaleur incroyable dans le désert m’ont également donné bien soif.

Maintenant que nos amis colons ont compris d’où ils viennent, qui sont-ils exactement, ils vont, pardon, nous allons pouvoir continuer d’explorer ensemble leur destinée, et cette fois-ci, qui va les attirer dans les étoiles et l’espace infini. C’est donc l’heure de partir au delà des cieux, d’aller s’adresser au cosmos et de poser des questions aux étoiles. C’est l’heure de rentrer dans le vaisseau mère de Homeworld, le premier jeu vidéo de 1998, ici remastérisé en 2015 dans ce nouveau film de GamerPete de 1H30 :

Tout va bien pour vous ? Vous reprenez votre souffle ? Tant mieux, car avant d’attaquer le deuxième volet de Homeworld, nous allons faire une pause… horrifique.

Car, suite au succès certain du premier Homeworld, Relic travaille sur un spinoff de l’histoire originale et va proposer aux joueurs seulement un an plus tard un nouveau Homeworld exceptionnel, Homeworld : Cataclysm, qui sera renommé bien des années plus tard Homeworld: Emergence pour des raisons de droits. Et comme à d’accoutumée, en voici le film !

La bête du Gevaudan de l’espace. Dead Space et Event Horizon peuvent bien s’accrocher.

Il est d’ailleurs au passage mon Homeworld favori et mériterait largement un remaster, si les sources n’avaient pas, parait-il, été perdues fort malheureusement.

Dernier épisode de la saga à cette heure, Homeworld 2 se passe bien après la reconquête de Hiigara et un nouveau défi va s’ouvrir à nos colons. Une forme de dénouement pour la confrontation avec les Taidans qui avait commencé lors du premier Homeworld. Les dernières batailles du jeu, grandioses, violentes, marqueront l’histoire de ces deux peuples frères et de la planète entière, à deux doigts véritablement de l’annihilation complète de leur civilisation.

On sort la grosse artillerie dont des vaisseaux divins dans Homeworld 2 et on pète des planètes !

Finalement, il existe un dernier épisode ou en tout cas un jeu vidéo issu de la saga Homeworld au moment où je rédige cet article.

Il s’agit de Homeworld Mobile, produit en collaboration entre Gearbox (heureusement) et Stratosphere Games en Suède. Il m’est difficile pour l’instant d’en faire la critique mais ce qui est certain c’est que l’on retrouve beaucoup du « lore » originel de la saga dans ce jeu en ligne et collaboratif, même si l’aspect de missions scénarisées a quasiment complètement disparu au profit de tâches régulières et quotidiennes à effectuer pour progresser, que l’on peut évidemment accélérer en payant, comme dans beaucoup (trop) de jeux mobiles du moment. Mouais, je ne sais pas, mais je vous laisse vous faire une idée :

Mouais.

J’étais à deux doigts de vous dire que nous pourrions quitter cette première section de cet article sur une meilleure note en vous annonçant la sortie prochaine, le 5 mars 2024, de la vraie suite Homeworld 3, mais finalement et après une courte réflexion, je me dis que le jeu Mobile n’est là que pour faire patienter les fans et faire un peu fructifier la licence avant sa sortie. En voici un petit extrait, et effectivement, le moteur a l’air identique :

Vous pouvez suivre la sortie du jeu sur sa page Steam notamment : https://store.steampowered.com/app/1840080/Homeworld_3/

Plus en profondeur !

Maintenant que nous avons vécus ensemble de nombreuses heures de scénarios tragiques, de combats acharnés dans l’espace, assisté à des sacrifices et des victoires extraordinaires, il est l’heure de se poser ensemble, d’étudier et de réfléchir à ce que nous venons de voir ou d’entendre.

Les musiques et l’ambiance sonore :

Je suis fan des musiques tribales de Homeworld depuis le premier épisode. Les OST des trois principaux Homeworld ont été composé principalement par Paul Ruskay et sont majoritairement des musiques d’ambiance qui viennent, évidemment, ponctuer les scènes d’action, d’accalmie potentiellement, d’exploration et les rebondissements des scénarios de différents opus. On peut y distinguer facilement, et sans que je sois un expert, une très nette influence musicale venue du Grand Moyen-Orient ou du Maghreb, ce qui est important d’ailleurs pour la suite de mon analyse. Cela colle parfaitement à l’ambiance des combats, aussi bien spatiaux que dans les déserts de sable de Kharak. Elles sont je trouve exceptionnelles et apportent beaucoup de profondeur aux jeux. A noter également les très nombreuses voix qui vous guident de manière très claire, mais en anglais, dans les scénarios du jeu, entre Fleet Command, notre magnifique Karan S’Jet, et les différents autres protagonistes du jeu, dont la voix suave et bienveillante des Bentusi. Cela ajoute une dimension sonore très humanisante au jeu, en parfait contraste avec la froideur de l’espace et la folie des combats. Même le « vrooooooooom » transitoire qui annonce une étape importante du scénario du jeu alors que l’image se resserre au format cinémascope devient envoûtant, et peut-être même redouté au fil du jeu. Les connaisseurs du jeu sauront de quoi je parle : Ce son est devenu inoubliable.

Mais un des choix certainement les plus remarquables pour Homeworld sera d’avoir intégré le fameux Agnus Dei de Samuel Barber, une adaptation en chorale 8 voix de son Adagio pour cordes; diffusé à plusieurs moments parmi les plus tragiques du scénario :

Je sais que certain(e)s verseront une larme à l’écoute de cette musique. Je suis à vos cotés, mes frères, mes sœurs.

A noter également la musique de générique de fin du premier Homeworld, chantée par le fameux groupe Yes ! C’est assez exceptionnel dans l’histoire des jeux vidéo pour être souligné :

Les graphismes :

Les différents épisodes ont toujours été des fers de lance de la technologie 3D à l’époque sur cartes graphiques PC, hormis peut-être le Deserts Of Tharak, quoique les options graphiques à fond devaient faire plier bien des cartes lors de sa sortie. L’environnement graphique des Homeworld a toujours été riche, enivrant même avec la vision à 360° qu’ils ont toujours offert, au moins pour les épisodes dans l’espace évidemment. La caméra, lors des inter missions, n’hésite pas à passer près des structures gigantesques, à frôler les astéroïdes, à faire des plans larges sur les combats de vaisseaux géants ou suivre à une vitesse vertigineuse les petites nefs de combat extrêmement nerveuses. Cela donne énormément de dynamique aux jeux et nous permet de nous réveiller un peu, entre le minage de 2 planétoïdes ou la fabrication de notre quatrième corvette ionique.

Les décors de fond étoilés, grandioses, les nébuleuses, planètes, champs d’astéroïdes, ruines célestes ont depuis toujours donné beaucoup à l’environnement et surtout ont servis de repaires pour donner cette impression d’infiniment grand, ou au contraire peut-être, que notre flotte et ses vaisseaux ne sont que des grains de poussière dans l’immensité de l’univers, afin de remettre le joueur à sa place quelque part. Vient ensuite la célèbre trainée des réacteurs, toujours pour les épisodes dans l’espace évidemment, qui mine de rien a à la fois apporté une esthétique nouvelle et très plaisante au balai des vaisseaux dans cet espace en 3D, et démarqué immédiatement le jeu de bien de ces confrères, autres simulations temps réel de combats dans l’espace.

Dernier point, les films d’introduction, entre les missions ou de génériques sont magnifiques, splendidement travaillés avec une patte graphique singulière. Même les remasters plus modernes ont gardé cet aspect un peu artisanal du film d’animation 2D fait à la main et avec amour, même si des éléments graphiques sont passés en vraie 3D depuis. Ils racontent l’histoire comme si vous étiez au cinéma, entrain de suivre l’épopée de ces protagonistes dans un film de grand réalisateur ou scénariste connu, comme un Mœbius, Jodorowsky ou un Miyasaki, et c’est définitivement extrêmement plaisant.

L’inspiration ?

Finalement, si vous m’avez lu jusqu’ici (bravo, au passage), je ne sais pas si vous serez d’accord avec moi, mais toute cette histoire, ça vous rappelle pas quelque chose d’une actualité brûlante au moment où j’écris ces lignes ?

Un peuple qui cherche à survivre quel qu’en soit le prix, au risque de disparaitre, déchiré par ses tribus internes et fanatiques religieux, qui fuient leur terre par tous les moyens y compris à se lancer dans l’inconnu et prêts à braver mers, tempêtes et ennemis pour trouver un nouvel Eden ? Non ? Et les migrants alors ?

Nos Kushans fuient leur terre qui devient stérile du fait du réchauffement climatique (je n’exagère rien, c’est bien expliqué), cherchent leur sauvegarde dans un bateau de fortune perdu en plein désert et trouvent une carte qui leur indique le chemin de leur nouvel Eden. Ils allouent alors toutes leurs ressources pour construire un radeau capable de tous les accueillir et qui va pouvoir leur faire explorer les mers immenses de l’espace pour arriver à leur destination.

Mais en chemin, ils sont immédiatement brimés par une autre civilisation qui leur interdit l’accès à ces mers et à leur sauvegarde, sous des prétextes d’accords signés par ils ne savent quel représentant de leur pays perdu et dont ils ne connaissaient pas toutes les lignes. Cette civilisation militarisée, les Taiidans, ne veulent clairement pas que nos colons débarquent en terre sacrée, dont pourtant ils sont issus, comme tous, depuis l’origine des temps. Dans leur périple et la guerre pour leur survie qui s’en suit, ils trouvent un peu de support au sein des Bentusi, sorte de vaisseaux de sauvetage qui leur allouent quelques ressources pour pouvoir continuer leur périple périlleux. Ne manque que l’insigne de la Croix-Rouge sur leurs vaisseaux.

Enfin bref, je pense que vous avez compris, rassurez-moi. Homeworld est une saga culte, et tout fan de RTS et de science-fiction devrait la connaitre. Elle fait partie de l’ADN du jeu vidéo et de son immense culture, elle est le fruit d’un art vivant et humain qui la rend capable de s’adresser à ce qui il y a de meilleur et de plus profond en nous : l’amour de son prochain.

Cet article a été écrit avec tout mon cœur et toute mon âme, et donc pas par ChatGPT.

Prez, 2024

Syder Arcade, sublime rétro shoot du studio Italien Studio Evil

Je fus un des premiers backeurs de la console Ouya en 2013, pensant qu’elle aurait pu révolutionner un peu nos usages du numérique et des jeux vidéo. Il y avait notamment un « store » unique avec d’innombrables merdes plus ou moins jouables, même si quelques fantastiques œuvres comme Tower Fall sont sortis tout d’abord sur cette pauvre machine mal née.

Et puis, il y avait des shoots, et notamment ce Syder Arcade HD que je ne connaissais pas du tout. Devant mon amour pour ce type de jeu, je me suis dit « pourquoi pas ? » et voila que je jouais ma première partie de Syder Arcade sur Ouya.

Mais… c’est pas mal du tout ! J’y reviens immédiatement. Mais, c’est très bien ! Mais, c’est incroyable pour cette petite console !! Superbe visuellement, très jouable malgré le terrible lag des manettes de la Ouya, et puis surtout… Nom de Dieu, mais c’est quoi ces musiques ? Elles sont magnifiques !

Voici d’ailleurs un trailer de l’époque qui présente des images du jeu sur Ouya :

Trailer de Syder Arcade sur console Ouya

Il était tellement bien fait pour une petite Ouya et son Tegra 3, avec ses décors magnifiques et détaillés en 3D, ses textures fines et ses petits effets Apple II ou C64 rigolos, que je le montrais à tous ceux et celles qui voulaient découvrir ce que la Ouya avait bien dans le ventre. C’était un peu sa killer app en quelques sortes.

Et puis, l’Ouya est morte, et avec elle pas mal de mes coups de cœur sur les jeux qu’elle abritait, et notamment ce Syder Arcade HD. Oh, non que je l’avais oublié, mais il faisait pour moi partie de l’ADN de la Ouya, et il était certainement maintenant mort et enterré avec elle, au panthéon des machines et jeux qui n’auront pas duré suffisamment longtemps pour véritablement marquer leur temps.

Quelle tristesse ! Ben oui, une mort, même d’une machine, c’est toujours triste 🙁

Et puis quelques années plus tard, sans que j’en compte particulièrement le nombre exact, je parcours nonchalamment les jeux de la boutique de Steam, et que vois-je, je vous le donne dans le mille : Syder Arcade sur PC Steam !! WAIT WHAT !?

La Madame vous attend ! Et c’est pas bien de faire attendre les dames, votre maman vous l’a dit !

J’ai téléchargé tout de suite le jeu après l’avoir acheté une petite dizaine d’euros, fébrilement, et je relançais enfin ce shoot magnifique sur une plateforme pérenne. Le jeu sur Steam a été embelli, augmenté d’un nouveau « vaisseau » jouable, profite de décors 3D boostés et modernisés en FullHD et bien évidemment toujours de l’excellentissime bande sonore. Mon Dieu, merci !!

Devant tant de bonheur et voulant dès lors participer à faire connaitre ce shoot magnifique, je me suis fendu d’un petit test vidéo dans lequel je parcours tous les stages et termine le jeu, et démontre même quelques stages bonus il faut le dire, assez énervés 😀

Afin d’agrémenter ma vidéo d’informations un peu plus utiles que simplement le nombre de boulettes à l’écran dans le stage X, j’ai pu contacter l’auteur de ces magnifiques musiques qui n’est d’autre que Christian Meneghini, dont j’ai fait l’interview suivante :

Interview de Christian « Xevian » Meneghini, coder, sound designer, co funder of Studio Evil in Italy :

Prez : Can you present yourself please for all the people interested into your games and your music ? What videogames do you like ? movies you like ? music you listen to ?

Christian : I am the CTO and one of the three founders of Studio Evil and I’m 43 (woah, I’m that old!). I have been a developer on Microsoft platforms (custom tools and utilities, management tools, etc) for years and systems analyst for a lifetime. I am a realtime rendering addicted and demoscene lover. I realized my dream to drop everything and start with a couple of friends the company we always wanted to have: Studio Evil!

Christian : Speaking of games, I’m a big fan of retrogaming, a word that, translated to my age, refers to games such as Arkanoid, Shinobi, Out Run, Rastan, Golden Axe, Bubble Bobble, Bombjack, Double Dragon and so on 😀 This list includes the arcade side only. If we want to talk about home gaming, well, along with some Atari rough game consoles, I literally love my first home PC, the Sinclair ZX Spectrum on which I started developing in BASIC and then in assembler. Then Commodore Amiga came out, and it was a Blast. Full power to graphics and music! I can’t forget the games I played on that system, but there are too many to pick a single one. I could name Turrican II, Xenon 2, R-Type, Gods, Syndicate, Cannon Fodder, Lemmings, Monkey Island, Speedball 2, etc.
Also the movies I like are too many to name only one of them!! Blade Runnner, the Star Wars saga, Ghostbusters, Karate Kid, Back to the Future, Terminator 2, Pulp Fiction, Fight Club, Matrix, Leòn. I’m also addicted to tv series and short movies! Here there are just three of them: Kung Fury, Stranger Things, Westworld.

Speaking of music, I love to listen to every kind of music, from classical music to heavy metal, but I really love everything that is synthesized and has retro synth feeling.

Prez : Can you present Studio Evil studio please ?

Christian : Studio Evil was founded in 2011 by me and my friends Marco and Luca in Bologna, Italy. We develop video games and virtual reality experiences, focusing on new technologies and mixing them with a bit of retro style. We currently have three game released on Steam. Syder Arcade is the first of them, a side scrolling, multi-directional shoot ’em up designed as an uncompromised old school experience. After winning Games of Health Europe 2012 we developed Relive, an applied game that aims to raise awareness of the importance of the cardiopulmonary resuscitation protocol. We’re currently working on Super Cane Magic ZERO, an action RPG developed in collaboration of the comic book artist Sio. This game is currently in early access on Steam. We aim to work on a new proprietary game at the end of this year.

Prez : How is it going for what seems to be an independant game studio such as Studio Evil in Italy ? in Europe ?

Christian : The video game industry in Italy is relatively new. There are around a hundred teams in Italy, most of them formed by very few developers (2/3). For this reason we know each other a lot, which can be very useful if you are looking for someone to share your work experiences with. Europe has a lot of very good game development teams, but a big obstacle is the language barrier. Even if all the developers can speak English the communities are separated and communicate in their own national language. This creates fragmentation, making useful information not accessible to people from other countries and causing collaboration opportunities to be less likely to happen.

Prez : What was the exact intent behind Syder Arcade ? what is the message, the ambition, the feeling, the envy behind it ? What do you want people to feel while playing it ?

Christian : We are all gamers before developers and we wanted to create something that could express our passion for retro titles. Syder Arcade is all about nostalgia and instant fun. There isn’t a deep message behind the game, we just wanted to create something that could be challenging and enjoyable for our players!
You obviously have to play at Arcade or Pure level. Hard as games of years ago were 😉

Prez : I think the only trouble with Syder Arcade is the low number of different stages in the main game, only 6. It’s a bit disappointing i should say, maybe because i like your game so much. Why is that ?

Christian : The idea behind the design of this game is that the player should increase the difficulty level while he/she improves. Six stages might be few, but it takes a lot even to the most skilled player to complete them in Pure mode! Apart from that, we always hope to find a way to release some additional content to the game, so maybe one day you’ll be able to play on new Syder Arcade stages.

Prez : I noticed some different influences in Syder Arcade, of course some Space Opera themes, boss inspiration maybe from games as R-Type or Gradius for the two last stages for example, maybe some inspiration from Turrican or Chris Huelsbeck for the music themes and style ? Do you agree ?

Christian : Yes, you cited many of our inspirations. Syder Arcade is a love letter to all the games we used to play when we were kids. Those titles played a big role in our choice of becoming game developers. I’m still following the work of Chris Huelsbeck today, I think he is one of the best electronic music composers.

Prez : I noticed that the Ouya version of Syder Arcade is slightly different from the common Android version, and offers for example these famous retro video modes that are so funny and that we can find in the PC version. Is there a reason why ?

Christian : When we released Syder Arcade HD, OUYA was more powerful than the average Android device of the time. This meant we could expect better performances and, most of all, that we could test the game on the exact hardware that was going to be used by the final player. This gave us more flexibility and allowed us to add some of the features we had to give up in the Android version. Sadly OUYA failed, and this version is no longer maintained.

Prez : I did look at the credits for Syder Arcade. You appear as :Coding / Shaders / Music : Christian Meneghini. And co-creator of Studio Evil ? Wow, all of that at the same time ? What is the magic you’re using to do so ?

Christian : Many game developers are passionate of various fields, and in a studio small like ours it is very important to have a flexible team. In my case coding has always been my occupation, while I dedicated to music and game development a lot of my free time before Studio Evil was created. I just turned my passion in a full time job. Sadly today I spend more time on company management (and my family too) and for this reason I have to sacrifice some other things, like music production. But I’ll be back, I promise 🙂

Prez : The music you composed for Syder Arcade is so great. Everything is so great to my eyes in this game. It’s a piece of Art. Do you think that videogames should become Art, or be seen at somehow point of view as an Art ?

Christian : We are always happy to hear that somebody appreciated one of our project. In video games there’s lots of art going, this is indisputable. Syder Arcade wasn’t designed to be a piece of art, but just a video game, and in my opinion this is enough 😉 Art is, eventually, in the eye of the beholder.

Prez : Is the mechanic man’s name in stage 3 is Mario ?

Christian : No, his name is Markus, aka Notch 😉

Prez : Thanks for your time ! we love your games, and we would like to insert coins to continue 😉

Vous pouvez acheter en démat la musique de Syder Arcade pour quelques euros, et l’écoute est gratuite sur BandCamp :

https://xevian.bandcamp.com/album/syder-arcade-syder-reloaded-ost


My all time favorite : https://www.youtube.com/watch… (This Is How A Man Dies)

Vous pouvez acheter le jeu Syder Arcade sur Steam notamment, et aider le studio Evil en achetant le jeu, puisque c’est je pense un must-have pour tous les fans de shoot them ups : https://store.steampowered.com/app/252310/Syder_Arcade/ ou sur le site dédié : http://www.syderarcade.com/ sur lequel vous trouverez le teaser de la nouvelle version Syder Arcade Reloaded pour la console Nintendo Switch !

Finalement, si vous voulez faire un petit coucou, voici le profil de Christian Meneghini si vous souhaitez le féliciter (il appréciera, tout le monde a besoin d’amour  ) : https://www.facebook.com/xevian360?ref=br_rs

Le patrimoine et l’histoire du jeu vidéo vous intéresse ? Aidez nous à les préserver, adhérez à l’association MO5.COM ! http://mo5.com/asso/adherer/ ou venez discuter sur notre Discord ! https://discord.gg/7C2jKnd

Et longue vie aux boulettes !!

Philippe Dubois « Prez »

Minitel

Le retour du Minitel et des hackers

Aaahhhhh le Minitel
Nous avons déjà abordé ce sujet il y a peu de temps par le biais d'une casse explicative sauvegardée (lire ici)
Aujourd'hui, nous allons parler d'un serveur Minitel réactivé : le 36.14 Hacker !!!
Pour y accéder, deux possibilités :
- cliquer sur le lien qui suit et y accéder via un navigateur : 36.14 Hacker
- connecter un minitel sur la prise téléphonique de sa box et appeler le 09 72 52 72 52
Attention, vous allez redécouvrir avec une petite larme (ou découvrir avec effroi) ce qui fit le bonheur des PTT il y a bien longtemps.

Donc, sur ce serveur, plein de trucs. Un accès avec login et mot de passe (venez vous inscrire, le Prez et moi-même y trainons parfois...), des forums de discussions, une messagerie privée, et surtout des jeux ! Si si, des jeux en ligne ! Dans les années 80 ! Des informations, des images animées (les Gif, c'est nul à côté...)
Bref, quelques screenshots ci dessous :
(et pour information, l'image animée en tête d'article vient de cette page)

3614 Hacker

3614 Hacker

3614 Hacker

3614 Hacker

3614 Hacker

3614 Hacker

3614 Hacker

3614 Hacker
Gratuit

Pauvre mais proprio

Nous sommes dans un monde du tout-gratuit. La plupart des jeux sont gratuits sur nos smartphones, de plus en plus de jeux sont gratuits sur ordinateur, il y a des tonnes de jeux AAA gratuits sur PlayStation 4 et Xbox One…

Du moins, c'est ce que l'on croit (ou ce que l'on essaye de vous faire croire). Par exemple, sur Smartphone ou PC, pour avancer plus vite ou débloquer certaines compétences, il faut mettre la main au portefeuille (ou à la carte bancaire). Sur consoles, il faut prendre un abonnement payant et l'on devient propriétaire tant que l'on paye.

Pendant de longues années, le seul moyen d'avoir de bons jeux gratuitement et d'en rester propriétaire était d'acheter des magazines. Il n'était pas rare d'y trouver un ou deux CD-Roms avec des jeux « offerts ».

Aujourd'hui, il existe une méthode simple pour devenir propriétaire de jeux gratuitement. Cette solution est adaptée aux joueurs pépères qui peuvent se contenter de 3/4 nouveaux jeux par mois. Attention, il s'agit de versions dématérialisées, mais ces dernières, une fois obtenues, restent votre propriété tant que le service (ou l'éditeur) existe.

Ce qui va être abordé ici est bien évidemment 100 % légal. Il n'y a que quelques inconvénients :

  • il faut recevoir des newsletters (heureusement pas quotidiennes) ou aller tous les jours sur les sites concernés pour ne pas rater les jeux
  • il faut suivre les actualités vidéoludiques
  • il faut parfois participer à des concours sans intérêt (mais le gain est assuré)

La liste qui suit ne représente qu'une partie des sites existant, mais elle nous parait intéressante.

EPIC GAME STORE

https://www.epicgames.com/store/en-US/

Connue principalement pour la saga Unreal et le moteur qui va avec, Epic Games a lancé sa propre boutique en ligne fin 2018 pour concurrencer STEAM. Un jeu est offert tous les 15 jours ! Par forcément les meilleurs et les plus gros, mais u bon quand même (Axiom Verge, Super Meat Boy, World of Goo…)

Epic game store

Good Old Games

https://www.gog.com

Le site spécialiste des anciens jeux sans DRM. Il faut y aller de temps en temps ou bien suivre les actualités sur les sites spécialisés. Ces dernières années, j'ai obtenu quelques chouettes jeux comme MDK, Syberia ou Grim Fandago Remastered.

goog old games

Humble Bundle

https://www.humblebundle.com

Le site où l'on achète des packs de jeux à des prix défiants toute concurrence. Là aussi, des jeux gratuits de temps en temps. Ils sont annoncés soit par mail, soit dans la presse. Parmi les jeux obtenus : Lego The Hobbit, Tropico 4 ou Shadow Warrior.

Humble Bundle

Uplay

https://uplay.ubisoft.com/fr-FR

La boutique en ligne d'Ubisoft, éditeur français que l'on ne présente plus. Quelques jeux AAA obtenus ces dernières années dont le fameux Assassin's Creed Unity, offert suite à l'incendie de Notre-Dame de Paris.

Uplay

Make War Not Love

https://www.makewarnotlove.com/

Une espèce de pseudo jeu concours organisé par Sega. Le jeu a lieu tous les ans avec à chaque fois un ou plusieurs jeux à gagner (et on gagne toujours). A noter que les jeux sont ajoutés à la bibliothèque STEAM à la fin.

Make war not love

 

KH3-01

Kingdom Hearts 3 : le test ultime !

Attention les yeux !

Voici un test, un vrai, fait comme dans la presse par des journalistes qui reçoivent des sous pour écrire un gros paquet de mots !

Aujourd'hui, nous allons tester Kingdom Hearts 3 de Square Enix sur Xbox One. Pourquoi Xbox ? Parce-que personnellement, je préfère son pad à celui de la PlayStation 4. Ayant peu d'argent de côté, je n'ai pas pu tester en version optimale (écran 4K et Xbox One X)

De même, et afin de me faire le meilleur avis possible et vous motiver à acheter le jeu, j'ai testé à fond pendant très exactement 5h28 !!! Le tout en 2 séances de jeu espacées d'un mois (les joies d'avoir un fils de 21 mois et une femme qui veut rattraper ses épisodes en retard de Walking Dead...)

De plus, en bon journaliste n'ayant aucun moyen de faire des captures d'écran et désirant faire plaisir à un lectorat féminin, je suis aller sur Google chercher des images non issues du jeu, mais en rapport avec le jeu, ou du moins ce que l'on aurait pu avoir pour pimenter un peu une histoire formatée et pleine de bons sentiments et d'amour neuneu (du Disney quoi...)

KH3-02

Alors voila, Kingdom Hearts, pour ceux qui ne le sauraient pas, est une série de jeux vidéo créée par un éditeur japonais ayant oublié qu'un jeu vidéo doit avoir un scénario, une jouabilité, du fun... J'ai nommé SQUARE ENIX !

Qu'il est loin le temps où l'on avait de bons jeux, respectueux des joueurs qui sont également les acheteurs ! Après de nombreux foirages (Secret of Mana HD, moche au possible, Nier Automata, digne d'une machine de la génération précédente, Final Fantasy XV, ennuyeux au possible ou encore KINGDOM HEARTS HD 1.5 + 2.5 ReMIX, le jeu pas en plein écran et pas en doublé français parce-que les doublages auraient été perdus ou un truc comme ça), on pouvait rêver d'un chez d'œuvre digne de Kingdom Hearts 2 sorti sur PlayStation 2 il y a près de 15 ans.

Cette image ne vient pas du jeu, et c'est dommage

Et biens disons le, c'est raté. plus de 5h de jeu permettent de se faire un premier avis. Et voici la liste des remontrances :

  • Pas de doublage en français. Juste en anglais et japonais. Sous le prétexte que la qualité du jeu serait réduite, la faute à une synchronisation paroles/lèvres à refaire. D'une manière surprenante, il n'y a pas eu ce problème pour les différents Tomb Raider (du même éditeur, mais développés en occident). De plus, si on a le malheur de parler un peu anglais, les différences entre ce qui est dit et les sous titres rendent le truc assez incompréhensible.
  • Les points de sauvegarde, beaucoup trop rares. Passer 1h20 entre 2 points de sauvegarde, c'est aujourd'hui beaucoup trop long. Surtout quand on a une femme qui attend pour aller faire les courses et un bébé qui hurle car il ne supporte pas la violence à la télévision.
  • Le scénario, toujours aussi incompréhensible (mais bon, quand on a joué aux précédents jeux, c'est pareil, donc on est pas trop perdu)
  • Mes bugs par ci par là
  • Une configuration des actions/boutons déstabilisante (on se trompe de bouton en permanence, il faut tout reconfigurer)
  • Des menus pas très clairs (on ne sait pas trop ce que l'on configure)

Bon, il faut être honnête, tout n'est pas noir, mais ce jeu est très loin des attentes des joueurs. 14 ans d'attente pour ça ?! Quel dommage.

Je compte quand même y retourner et le terminer. Mais la motivation n'est pas la même que ce qu'elle aurait dû être...

KH3-05
Sonny

Sonny s’en va t’en guerre

Sonny est un tactical RPG réalisé avec amour sur le PlayStore d’Android, sûrement un des meilleurs de cette plateforme, tant il regorge de détails, de possibilités, le tout guidé par une storyline (comme ils disent en anglishe, ça fait plus accrocheur) très sympa.

Sonny, c’est vous, un ancien soldat transformé en zombi et doté de très grands pouvoirs qui se découvriront à vous au fur et à mesure de votre progression, lâché dans le laboratoire qui l’a vu naître dans un monde apocalyptique et hostile où chacun essai de survivre. Et c’est vraiment pas chose facile, croyez-moi !

Ca, c’est vous ! un zombi très puissant et doté d’intelligence (heureusement) qui va devoir survivre dans un monde apocalyptique et très hostile, puisque les zombis ont décimé une partie de la population mondiale (ben tiens).

Le jeu est disponible sur le store Android et sûrement Apple j’imagine : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.agk.sonny&hl=fr_FR

Trois sauvegardes pour vous permettre d’avancer dans l’histoire avec différents personnages ou tactiques, pour donner un peu plus de durée de vie au titre.

Le jeu commence sur les chapeaux de roue : à peine sorti de votre sarcophage du laboratoire qui vous a vu (re) naitre sous la forme d’un zombi, voici pas que d’autres zombis vous attaquent pour vous faire la peau. Car il va falloir vous habituer tout de suite : Dans Sonny, ça charcle, ça fighte sans cesse, on est pas là pour beurrer les moules comme dirait une certaine Blatte. Le fait est que vous êtes un zombi humanoïde : A moitié humain, à moitié zombi. Et ça tombe évidemment très mal ! Car dans le monde qui vous entoure, que trouve t-on :

  • Des humains véners, qui en ont marre des zombis, des monstres, de Maria Carey, des fleurs et des plantes, qui tirent sur tout ce qui bouge, et feront tout pour vous faire la peau;
  • Des zombis, véners aussi, qui bouffent tout ce qu’ils trouvent si ça ne conduit pas en zombi (un zombi quoi);
  • Des montres divers et avariés, qui eux s’en foutent, veulent tout bouffer de toutes manières pour survivre, un peu comme certains banquiers.

Donc en gros, tout le monde veut votre peau ! sauf trois mecs et demi, qui il faut bien l’avouer, sont à peu près aussi perdus que vous dans ce monde de dingues au début. Mais comme on dit souvent, l’oignon fait la force, et tous ensemble, vous triompherez du mal (c’est beau, j’en chiale).

Veradux est un des premiers amis que vous vous ferez dans ces terres arides et hostiles. C’est aussi un très bon soigneur et possède une excellente attaque spéciale.

De fil en aiguille, vous découvrez au fil du jeu qui vous êtes et allez vous transformer afin d’acquérir plusieurs compétences différentes, certaines compétences venant remplacer d’autres, il faudra faire des choix. Et les choix, dans la vie, c’est pas toujours facile pas vrai ? Surtout que là, certains seront définitifs, il faudra donc assumer et pas faire sa grosse victime, ok ? 😉

Les écrans d’intermission sont magnifiques, très proche dans le style des Comics Américains. Ceux-ci ne sont jamais neutres, dans le sens où ils divulguent de précieux indices sur les prochaines missions.

Le jeu se déroule par phases et au tour par tour, un peu à la Final Fantasy évidemment du coup. Chaque monstre/boss/personnage possède une barre de temps qui se remplit plus ou moins lentement, et au bout de laquelle il pourra faire une action. Les autres caractéristiques sont commune aux RPG : vie, dextérité, stamina, etc.

Et les actions possibles sont très nombreuses ! Attaquer physiquement avec l’arme en main, lancer un sort, lancer un pouvoir de buff ou d’attaque, économiser son énergie pour essayer de lancer un pouvoir plus grand au prochain tour, esquiver, fuir même, etc.

Du bon tour par tour, avec jauges de furie, de temps, de pouvoirs, différents coups possibles, santé, focus, ouf !! Le choix est vaste et c’est clairement une des richesses du titre.

Certains pouvoir ont des effets cumulatifs ou ne se déclenchent réellement que lorsque les ennemis sont dans un certain état. Il faudra donc jongler avec tout cela pour exceller et espérer remporter les manches.

Evidemment encore et comme pour chaque bon jeu de tour par tour, certains personnages vont mieux ensemble que d’autres, puisque certains seront spécialisés dans l’attaque physique, d’autres psychiques ou magiques, certains pour le soin ou pour le buff de l’équipe !

De même, vous trouverez de très nombreux objets qui vous permettront d’améliorer votre arsenal et vos armures, des potions chez le vendeur pour vous requinquer, etc. Bref, sommes toutes du classique pour ce genre de jeu.

Et à la fin de chaque phase, qui se conclue par le sempiternel mais indispensable boss, des écrans d’inter-missions vous présenteront les prochaines étapes de votre périple. Chaque boss possède des points faibles, et les battre nécessite souvent à la fois pas mal de réflexion, d’analyse de leur comportement voir de leurs dires (!), et ceux-ci se battent souvent en plusieurs phases successives pendant lesquelles leurs attaques changent elles aussi. Ouf !

Graphiquement le jeu est joli, mais n’espérez pas une pointure dans le monde de la 3D temps réel ultra moderne 4Quarts Breton: Ici, tout est en 2D à l’ancienne, avec de jolis personnages bien dessinés et modestement animés. Les sorts et effets eux se rajoutent et sont plutôt réussis, mais le titre fait plus penser à de la Sega Saturn que de la PlayStation 4 en résumé. Peu importe, bien évidemment, puisqu’il s’agit de toutes façons d’un bon jeu 😉

Magnifique design de tous les personnages, monstres, décors… perso je suis complètement fan de cette patte Comics qui sent bon l’artisanat.

Le jeu se termine malgré tout assez rapidement, disons entre 10 et 15 heures selon le levelling que vous serez amené à faire ou pas, et l’envie de tout explorer. Il laisse derrière lui une belle histoire avec des personnages hauts en couleur, une narration fluide, très imagée et colorée, des combats soutenus mais pas impossibles, qui pour ma part m’ont laissé un très bon souvenir, que je tenais ici à vous partager !

Les crédits de fin du jeu, afin de mieux cerner qui remercier pour ce petit travail d’orfèvre !

Bref, je vous conseille ce jeu, vendu quelques euros à peine pour la version sans publicité, pour à la fois soutenir ces auteurs, et puis bien entendu pour ajouter à votre catalogue une oeuvre magnifique et très agréable à jouer sur la plateforme Android !

Passez donc les voir sur leur site Web ! https://armorgamesstudios.com/ et à bientôt pour un autre test de jeu 😉

Philippe Dubois « Prez »