Rêve du 30 juillet 2016

Bon. Je ne devrais pas, vraiment, mais je vous raconte quand même mon dernier rêve. Il est vraiment très con, je ne sais pas pourquoi.

Il y a eut une première partie que j’ai oublié, mais la seconde partie, à partir de 3/4H00 du matin vaut son pesant de cacahuètes. D’ailleurs je m’en souviens toujours, c’est un signe 😉

Cela se passait dans le désert, style Mexique ou un truc du coin. Nous étions des voyageurs un peu paumé, ou peut-être autre chose, en tout cas nous avions un petit campement fait de roulottes et de caravanes, limite Madmax (c’est peut être ça la référence cachée en fait). Et nous avions un système de récupération de l’eau de pluie, pas mal et assez sophistiqué. Mais une copine (que je ne nommerais pas) voulut prendre une douche, et épuisa toute l’eau du campement. Nous voila dans de beaux draps.

Mais nous savions que de l’autre coté du camp, non loin, une gigantesque falaise en pierre cachait une entrée dans laquelle nous allions pouvoir certainement trouver de l’eau. Nous sommes donc partis chercher cette fameuse ouverture avec Douglas Alves, non sans mal. Il fallut escalader quelques tas de terre et se frayer un chemin jusqu’à la falaise. Et là effectivement un immense pont levis en bois avec des pics, façon le château des Maîtres de l’Univers quoi, nous faisait face. Avec un pied de biche à la half-life, nous avons plus ou moins avec doigté réussi à ouvrir le pont levis ce qui nous permit de rentrer dans une sorte de grande grotte ou cave. En bas, dans la pénombre et sous l’eau, des cages fermées par des vieilles portes en fer à moitié rongées semblaient contenir d’étranges et grosses créatures noires, certainement mortes. Du moins nous pensions.

Car à peine nous avions trouvé le moyen d’ouvrir le sas du fond de la grotte qui retenait énormément d’eau, qu’un signal bleu s’illumina au contact de l’eau, ce qui réveilla les créatures.

Pire, en fait dans la pénombre maintenant illuminée de milles feux, la grotte sortant de sa torpeur, un grand escalier en pierre semblait s’enfoncer dans la terre et se découvrit soudain à nos yeux.

Les portes retenant les créatures dans leurs cages se soulevèrent doucement, et nous savions que nous allions y faire face rapidement. Mais l’histoire se complique quand des Chevaliers (façon Saint Seiya quoi) apparurent par le dit escalier pour contrôler visiblement les créatures dans le but évident de s’en prendre à nous. Au combat façon FF !

Là, un rapide combat se mit en branle qui fut d’ailleurs trop rapidement gagné par la partie adverse à mon goût. Le premier de nos amis du camp, qui venait de revêtir une sorte de combinaison noire de combat façon Gunnm se fit déboiter rapidement le bras gauche, ce qui le mit immédiatement hors d’état de nuire.

Le second lui, doté d’un pouvoir de regénération utilisant le sable (ne me demandez pas pourquoi) fut pris à parti par un des chevaliers qui le tenant par la tête, lui fit bouffer d’un mouvement très rapide tous les barreaux des cages des créatures, le mettant aussi hors d’état de nuire aussi. La loose.

Mais je pense que le point d’orgue de ce combat fut atteint lorsqu’une des filles du campement (avec le visage de la nouvelle Wonder Woman), fut prise à partie et commença à perdre l’avantage rapidement.

Alors, à ma grande surprise, celle-ci, les larmes aux yeux, mis sa main sur son sein droit, et commença à le remonter au dessus de son épaule. Pourquoi ? Parce que le sein se transforma en une forme de ballon rond qu’elle a pu lancer par delà les barreaux d’une des cages, au bout de laquelle une ouverture visible allait permettre à ce drone de sortir et d’aller chercher de l’aide…

Je me rappelle de tout cela parfaitement bien, surtout de la dernière scène, car une fois encore j’étais conscient à l’intérieur de mon rêve, et j’avais vraiment hâte de comprendre ce qu’allait faire la fille avec son sein, posté en tant que spectateur alors que le combat faisait rage. C’est drôle 😉

Promis, demain je continue avec des rêves de barge 😉

Prez, le 30/07/2016

Ah, mon Star Bird !

Ah, le Star Bird ! Ce vaisseau spatial incroyable aux effets lumineux et sonores saisissants (pour un jeune garçon de 7/8 ans). Il a une histoire toute particulière pour moi, auréolée d’un grand mystère, et j’ai pour lui une grande affection. Il ne s’agit pas ici malheureusement de l’exemplaire de mon enfance, car très franchement je ne sais pas où il est, mais vous allez saisir pourquoi ce jouet a été aussi énigmatique pour moi.

J’ai dû me le faire offrir pour Noel je dirais, 1978, 79 ou 80, dans ces eaux là. Oui, avant mes 9 ans, donc disons entre 7 et 8 ans me parait le plus plausible. A l’époque, mon grand père était président du conseil général de l’Hérault. A ce titre, lui et sa famille recevait un cadeau du département, et les enfants des élus étaient conviés un soir près de Carnon pour fêter Noël ensemble et recevoir un cadeau. Mais la chance était que l’on pouvait « commander » son jouet. Ainsi, quelques semaines avant Noël, un catalogue était donné aux élus pour que leur enfant donne un jouet de leur choix, une préférence en fait, pour ce Noël. Et ce Noël là, mon choix c’était arrêté très rapidement sur un jeu électronique à affichage fluorescent, la pointe de la technologie de l’époque, et pas n’importe lequel : un Super Cobra de Gakken ! (le modèle vert pour les experts). Wow ! J’étais tellement impatient !!

Et puis le soir fatidique arrive, et toujours motivé par une grande excitation, tous les enfants se ruent sur leurs cadeaux, chacun à son nom. Et là j’ouvre le mien, et… patatra. Ce n’est pas le Super Cobra que je voulais tant ! Mais, qu’est ce que c’est que cette boite géante, mon dieu, mais c’est un vrai vaisseau spatial ! Il est immense ! il est incroyable ! la pile de 9V dedans, il fait des sons de lasers et en plus, son moteur à l’arrière fait des bruits différents lorsqu’on monte ou on descend ! Incroyable !

Qu’est ce que je me suis amusé avec. Toutes les guerres spatiales étaient maintenant à ma portée ! je n’avais plus peur de rien maintenant, équipé de mon Star Bird. Des centaines de vaisseaux ennemis qui arrivent de derrière la nébuleuse ? Un vaisseau mère géant avec des centaines de tourelles lasers ? Pfff ! Laissez moi rire ! je vais vous atomiser avec mon Star Bird !! Même quand il est touché, on déboite le réacteur arrière et on le replugge à la nacelle avant, et hop, il devient encore plus rapide ! haha !!

Vroom, vroom !!

Mais alors que jouait comme un fou avec, un jour, comme ça, comme par enchantement, il a totalement disparu. Volatilisé. Impossible de le retrouver. J’ai passé des jours et des semaines à parcourir la maison de mes parents, mes caisses à jouets, celles de ma sœur ou mon frère, du sol au plafond, chez ma grand mère avec son grenier terrifiant, sa cave lugubre où se terraient milles monstres, rien. C’était tellement soudain, incompréhensible comme disparition que j’en suis même venu à me dire que j’avais rêvé, que ce jouet, je ne l’avais pas eu, que j’avais tout inventé. Quelle tristesse.

Et j’ai fini par oublier son existence, s’il avait vraiment existé, puisque j’en doutais maintenant si fortement, du fait que je ne trouvais nulle logique à ce qu’il ait disparu ainsi.

Et puis quelques mois ou années plus tard, années je pense, un jour que je me promenais dans le jardin de ma grand-mère, mon pied heurte quelque chose d’inhabituel. Pas un caillou ou une racine, comme c’était souvent le cas, non, c’était autre chose. C’était… mon Star Bird !!!!

Il était là, enfoui dans la terre, depuis je ne sais combien de temps, je ne sais pas qui, ou quoi, ou par quel sortilège l’avait placé là. Mais c’était bien lui ! j’en avais presque les larmes aux yeux tellement c’était incroyable ! je n’avais donc pas rêvé, ce jouet, c’était bien le mien ! je l’ai pris dans mes bras, je l’ai cajolé, il ne semblait heureusement pas si abîmé, chose curieuse. Je l’ai ramené à la maison, en prenant soin de lui comme si c’était un nouveau né. A cet instant, rien ni personne n’aurait pu me l’enlever de nouveau, me le kidnapper. Je l’ai nettoyé, vérifié sous toutes ses coutures, et puis j’ai osé remettre une pile de 9V dedans. Et vous savez quoi ? Et bien il a refonctionné parfaitement, c’était incroyable !!

Et puis il a re disparu. Il est peut-être reparti au paradis des jouets qu’affectionnent tant les petits garçons, je ne sais pas. Toujours est-il que je ne l’ai jamais oublié. Je ne l’oublierai jamais d’ailleurs. Et je remercie Adrien Duchemole mon cher ami de m’avoir offert celui-ci, pour que je puisse lui susurrer à l’oreille à quel point j’ai aimé son frère, et que je prendrais soin de lui à son tour.

Bisous les gens bons !

Prez

Rêve du 20 septembre 2015

Alors là tu voies, je t’explique mon rêve d’hier, tellement c’était n’importe quoi.

Au début, je ne sais plus trop ce qui se passait, mais la seconde partie est plus claire et plus intéressante. Nous nous retrouvions avec divers compagnons à courir d’une scène quelconque de gamins qui fuyaient l’école (la scène précédene de mon rêve en partie oubliée), ou quelque chose d’approchant. J’étais pour ma part un de ces gamins et en main une jolie petite brune au visage relativement inconnu mais très jolie (analyse à froid : un mélange de plusieurs exs je suppute), fuyant à travers la prairie dans un décor à la Tom Sawyer. Nous étions en train de courir main dans la main façon Ico, c’était en soit très romantique et kawaii.

Comme nous fuyions, il nous fallait bien une destination. La map se dessinant devant nous nous semblait finalement familière. Un panneau avec une carte de l’île façon Zelda sur laquelle nous étions, nous permit de déterminer notre destination : Le Sanctuaire de Saint-Seiya, sisi. L’île elle-même, dont la forme emprunte de divers JRPGs dessinait un crocodile géant, mesurait à vue d’œil plusieurs kilomètres de long, et un marécage se situait entre nous et notre but. D’ailleurs à ce stade, j’en veux à mon esprit, car en fait en nous approchant du but, tout en courant avec ma belle petite brune en main, le lieu s’affinait en terme de définition pour devenir non pas le Sanctuaire attendu mais le monastère de Candy ! Ah ben non ! J’ai vite corrigé le tir, je veux mon Sanctuaire non mais !

Alors, nous sommes arrivés sur place, une espèce de grande citadelle un peu comme l’intro d’un FF 10 ou 11, avec un immense portail qui dressait ses hauteurs vers le ciel, qui était en fait et comme une fois de plus dans un FF une arène dans laquelle les Chevaliers s’entrainaient, bien évidemment. Mais il y avait un décalage évident entre ce dont nous nous souvenions la belle et moi, et la réalité.

Nous avions atteint notre but en même temps que nous comprenions ce que nous faisions ici : Nous étions nous aussi des chevaliers, elle Athéna plus précisément, et moi Seiyar évidemment, mais le décalage que nous avions devant les yeux concernant l’évolution du Sanctuaire ne pouvait être lié qu’à une seule chose : le temps. Nous étions en fait la réincarnation de ces deux personnages mythologiques, bien des générations plus tard.

En découvrant la vérité, nous nous sommes effondré en larmes elle et moi, tellement c’était magnifique, tellement c’était évident. A ce moment là, l’aura d’Athena commençait à illuminer la place et nos corps. Mon armure d’or commençait également à apparaître, celle du Sagittaire bien sûr, ce qui nous affirma que nous avions raison. Je me suis réveillé à ce moment là, les larmes aux yeux…

La drogue, c’est mal ! Mais qu’est ce qu’on rigole 😉

Prez, le 20/09/2015

Rêve du 13 juillet 2017

Ct’e rêve du malaise quand même.

J’étais à Poitiers sur la place de la mairie, à vadrouiller en pleine préparation du 14 juillet certainement. Il faisait nuit, chaud, l’ambiance était très festive. Façon The Sims ou Civilization, nous sommes passés en quelques minutes de tentes, maisons en bois et petit village médiéval au centre ville actuel avec ses beaux immeubles centraux. Parti exploré la zone, je passais de bar à lesbiennes à salles d’arcade, passages de rue sombres avec des alcolos.

Et puis, le jour se leva sur le 14 juillet. Militaires, scouts, professeurs, tout le monde était aux aguets et répétait minutieusement leur parcours prévu, sagement et dans le calme. Mais il faut croire que la nuit et ses démons avaient eus raison de moi, car je vadrouillais au milieu de toute cette besogne en titubant, ne sachant pas trop où aller et dérangeant le défilé en me mêlant à eux. C’était quand même un peu la honte quoi.

Finalement, j’ai pu atteindre l’autre bout de la place après diverses remontrances des participants au défilé, pour me retrouver dans une sorte de hall d’ancienne gare ferroviaire transformée en bar chic. Ici, je fus mêlé contre mon gré mais sans que je n’y oppose résistance non plus à une petite assemblée d’une vingtaine de personnes dont les visages et la verve ne m’étaient pas inconnus.

Et pour cause. Emmnuel Macron lui-même serrait les mains de ses ministres et conseillers, jusqu’en arriver à moi, toujours un peu perdu au milieu de cette masse parlant fort. Ne sachant trop quoi faire, je décidais de jouer le jeu : bien entendu que j’étais invité à cette petite partie ! Nos mains se serrèrent avec M. Macron, et le sourire qu’il esquissa à ce moment là sema d’avantage le trouble, car j’avais l’impression à ce moment là que nous nous connaissions, et qu’il comptait bien sur ma présence. Mais au trouble se suivit une gêne à peine perceptible et heureusement très temporaire : Je suppose qu’à ce moment là, voyant le trouble qui m’habitait, M. Macron a eut un doute et finalement, ne sachant que dire, devait certainement remettre en question ce qui lui avait paru je suppose évident, que nous nous connaissions.

A ce moment précis, d’autres ministres s’accaparèrent le président, ce qui me permit d’échapper à cette situation gênante, et j’alla m’asseoir en bout de table à gauche (un signe ?) afin de me mieux me mêler à l’assemblée.

Les conversations allaient bon gré : a priori, j’étais dans la première assemblée convoquée par le nouveau président. L’ambiance était énergique, chacun des participants voulant exprimer ses attentes et ce pourquoi il était là. Nouvelle gêne pour moi puisque toujours à ce moment, je ne savais pourquoi j’étais mêlé à cette assemblée, et je réfléchissais encore à cette poignée de main avec M. Macron et ses implications.

Et il faut dire que je ne comprenais pas bien les dires des autres convives : économies, politique sociale, politique étrangère, tout cela me paraissait très étranger. Finalement, voyant mon désarroi, une de mes collègues ministre qui devait je pense s’occuper du logement pris sur elle de m’aider à me présenter. Ce que je fis finalement plus ou moins habilement, noyant un peu le poisson sous couvert de ma présidence de la principale association dédiée au patrimoine numérique et à l’accompagnement des structures culturelles de type médiathèques à la découverte du jeu vidéo (je ne me rappelle plus les mots exacts, c’était quelque chose du style). Finalement, la sauce a eut l’air de prendre, ou du moins s’ils avaient trouvé ma présentation ridicule, mes collègues n’en esquissèrent aucuns signes. Ouf !!

Je ne me rappelle plus trop de la chute. C’était long, mais intéressant. Mais après me reste cette question sur les bras : POURQUOI ? 😃

Prez, le 13 juillet 2017

Rêve du 24 mars 2016

Ah que de doux rêves..

Alors, ça a commencé, en tout cas de ce que je me souvienne, d’une partie en live de Just Cause, dans des décors type méditerranéens un peu à la Miyazaki. Je ne sais plus ce que je devais foutre, précédé par des amis, mais en combinaison de vol je décidais de me poser près d’un endroit bombardé mais me rappelant des endroits de mon enfance. Une sorte de maison abandonnée et en partie détruite (ben vi, elle se faisait pilonné) mais avec une notion de déjà-vu importante (après analyse, c’est la maison de la mère du héro de Attack Of The Titan). Il était amusant de constater, en analysant la vie aux alentours, que les animaux (chats, chiens, oiseaux) qui se baladaient ressentaient les effets du pilonnage, et donc leur barre de vie descendait chaque fois un peu plus. Je décidais d’investiguer,bon sang, d’où pouvait provenir ces tirs.

De là, ça c’est précipité un peu, je me suis retrouvé dans d’autres rues à la Tokyo/Japon où des amis (les salops !) procédaient à des pillages en laissant derrière eux une marque de peinture bien visible et caractéristique sur les murs, façon Jet Set Radio. Pour ne pas me mélanger à eux et leurs méfaits, je me suis enfermé dans une barraque lugubre où ma cousine Iris et son mec procédait à de la sorcellerie. En effet, la pleine lune ce soir allait leur permettre de participer à la Nuit des Vampires, aussi ils devaient tous les deux se transformer pour y participer. La procédure était assez simple mais curieuse : en détaill, Iris transforma son mec en corbeau qui devait mourir. De là, le plaçant dans un bocal avec une solution magique, il devait renaitre sous la forme d’un vampire immortel. Ok

Sauf que ma cousine, lol, est très distraite, et alors que j’observais le corbeau se réveiller, elle a un peu oubliée de le sortir de sa cage de verre. Aussi, la nouvelle forme de vampire fut achevée mais la taille de son chérie ne fut pas vraiment flatteuse. A peine était il plus grand qu’un nain maintenant. Ah bravo !

Cela ne les empêcha pas de partir ensemble pour la Nuit des Vampires. Bref, basta.

Fatigué de toutes ces aventures, et il y a de quoi hein, je décidais finalement d’aller m’installer avec des amis (coucou Zappa Good) sur une terrasse dans une grande avenue à moitié dévastée qui me rappelle les clichés de Beyrouth après la guerre, où ce que vous voulez d’ailleurs. Bref, dans les derniers rayons de soleil, c’était pas si mal. Et ce qui devait être simplement un apéro entre potes tranquille devient relativement gênant lorsqu’une voisine du coin, Emma Decaunes, fit son apparition et se joignit à nous, sous prétexte qu’elle s’ennuyait (et il y avait de quoi, tout était à moitié pété et l’avenue vide). Ah ! Emma ! Mince non pas toi ! Me voila à tes cotés aussi timide qu’un ado puceau, ça ne va pas du tout !! Heureusement tes cocktails aux fruits rouges étaient délicieux, cela a vite participé à détendre l’atmosphère.

Bon Mingoo me réveille pour bouffer. Au revoir tout le monde !! Demain j’arrête la drogue.

Prez, le 24/03/2016

Rêve du 12 septembre 2022

Cette nuit c’était marrant, Inception like une nouvelle fois. Je rêvais que j’étais une femme, pourquoi pas, ça me change un peu. Dans un univers assez bucolique, style prairie/fleurs toussa ( en fait en y repensant ce sont les images de Maeve dans WestWorld, ok ok ) mais quand même un peu chelou. Mais en fait le personnage, cette femme, que je suis dans mon rêve se rend compte qu’elle même est en train de rêver, et que ce n’est pas sa réalité.

Alors, elle/je me force à me réveiller dans ce rêve surnaturel pour me rendre compte qu’en fait elle/moi sommes prisonniers dans une cage faite de verre et de métal, dont la géométrie et les points de fuite me font penser que nous sommes dans une cellule enroulée autour d’un axe géant, dans un des cercles de cellules comme la nôtre, dans une forme de tambour géant qui pourrait ressembler à une machine à laver. Mais en fait, ce tambour géant recréé comme on le voit si bien dans beaucoup de films de SF une gravité, tout simplement, pour nous les hommes captifs. Car ce sont des hommes et femmes qui sont captifs, je peux en entre-apercevoir certain(e)s au travers des murs de verre de notre cellule (je dis notre, on est deux, la femme que je joue mais qui commence à être autonome, et moi, qui suis conscient de la situation assez rigolote ).

Nous sommes donc prisonniers de ces cages dans ce qui semble être un immense vaisseau spatial, contenant un ou plusieurs tambours comme celui auquel nous appartenons. Mais même si je ne les ai aperçus dans mon rêve, ni elle d’ailleurs n’a pu à priori les voir non plus, nos geôliers ne sont sûrement pas humains et dieu sait quel sort ils nous réservent. En tout cas, c’était une de nos craintes avec la femme, ils ne sont pas rendus compte que nous nous étions réveillés, et que nous étions entrain de chercher une solution pour nous échapper.

Il nous fallait elle et moi trouver une solution. Notre première étude de la cellule ne nous permet pas de trouver de faille. Nous avons alors émis l’hypothèse elle et moi que peut être un autre humain avec lesquels nous étions en rêve forcé aurait une solution. Nous nous sommes donc rendormis, pour replonger dans le rêve de cette femme et effectivement, pouvoir entamer une discussion avec les autres humains eux aussi plongés dans le même rêve. Et l’un d’eux avait une solution : Autant dans la réalité de cette femme (mais toujours dans mon rêve, hihi) cela semblait impossible, mais nos étranges extraterrestres n’avaient semble t-il pas tout envisagé, et surtout de la manière dont nous pourrions déjouer leurs sécurités une fois plongés dans le rêve dans lequel pourtant ils nous ont enfermé. Situation intéressante n’est ce pas.

Effectivement, le plan de cet autre humain (impossible de mettre un visage connu dessus, tout comme la femme d’ailleurs) nous as montré comment transcender le rêve dans lequel nous étions en train de discuter pour avoir un sorte de vision de l’extérieur du rêve, leur réalité donc, ce qui permettait de se balader absolument partout jusqu’à traverser les parois, sauter de cellule en cellule, ou s’éloigner tellement que la vision complète du tambour géant s’est enfin offerte à nous. Wouh !

Sur ce, alors que nous progressions à grand pas pour nous libérer dans ce vaisseau géant, mon réveil a sonné 7H00, la con de sa race. Avec un peu de chance, je continuerais ce rêve plus tard, comme c’est des fois le cas, dans quelques jours, mois ou années.

Bon, moralité, chuis fatigué moi ce matin avec toutes ces conneries 🙂

Prez, le 12/09/2012

Rêve du premier janvier 2023

Un bon rêve bien long et foisonnant de détails pour bien commencer l’année !

J’ai de nouveau 20 et quelques années et nous venons avec ma petite famille de déménager dans une nouvelle maison en co-propriété, et mon petit doigt me dit, vu le premier aspect de la ville et cette sensation vaguement familière qui m’envahit, emprunte d’une certaine mélancolie, que nous nous sommes installés maintenant à Lyon, qui est un peu la ville de mes origines du coté de mon père biologique.

L’ambiance, l’atmosphère qui règne dans la copropriété est un peu étrange, sans être spécialement inquiétante, heureusement. Déjà, les couleurs de notre maison et de celles environnantes sont surprenantes, dans les tons marrons, plutôt sombres. Tellement uniformes qu’on aurait pu croire de loin qu’elles sont en bois, mais il n’en est rien, elles sont bien en bêton ou en pierre, difficile à dire de premier abord, et d’une architecture un peu singulière, entre style far-ouest et colonial. Le porche de notre entrée est un peu étroit et composé d’une haie de petites colonnes fines façons monastère, et donne à une petite porte d’entrée assez discrète, dons les tons sombres la noie un peu dans l’ombre de l’édifice. L’intérieur de la maison une fois découvert est à la fois vieillot et clairement à rafraichir. L’imbrication des pièces et couloirs est également à revoir intégralement pour faciliter le passage, notamment jusqu’à ma chambre, curieusement délicate à rejoindre, mais le décor en est chaleureux et il est bien évidemment toujours agréable d’avoir son espace à soit !

Maintenant installés, je peux m’aventurer à l’extérieur et explorer le voisinage. Mais je passe tout d’abord devant cette porte un peu étrange, du moins à cet emplacement, sur la devanture de notre maison. Je pousse la porte sans vergogne – après tout je suis chez moi ! – pour arriver dans une petite pièce relativement en pagaille. Ici et là gisent plusieurs jouets anciens, comme de vieilles voitures en métal peint, des chevaux de bois, des oiseaux empaillés et leur cages, des poupées, des livres pour enfants. J’ai un peu de mal à comprendre de prime abord ce que font là tous ces jouets, mais des détails de la scène attirent mon attention : Un étal, une vieille caisse enregistreuse. j’étais dans une échoppe spécialisée dans les jouets anciens, qui devait, après réflexion en live dans le rêve, louer l’espace aux anciens propriétaires de ma nouvelle maison. Intéressant !

Mais je ne veux pas m’arrêter là. Après tout, la maison est grande, la co-propriété aussi, il y a certainement milles choses à découvrir encore. Alors, délaissant le petit magasin de jouets, je m’aventure à l’extrémité gauche de la maison. Quelle est pas ma surprise de découvrir que nous sommes adossés à une sorte de salle de spectacles pour les enfants, un amphithéatre assez profond dont la scène est composée de plusieurs strates composées de décors différents, des cordes, des poutres, etc. j’ai hâte d’y découvrir des spectacles et j’entends déjà vers l’entrée de la salle une mère et ses enfants qui discutent et plaisantent, ce qui me rassure sur la vitalité du lieu.

Délaissant une nouvelle fois cette extension amusante de notre voisinage, je pars cette fois-ci explorer la zone derrière notre maison, car j’avais aperçu une forme d’extension de pierre brune qui la prolongeait. La surprise était totale : nous étions en fait accolés à une galerie certainement très ancienne creusée dans la roche, mais qui regorgeait de vie. Des boutiques, des magasins, des restaurants, eux aussi dont les emplacements étaient creusés dans la roche. je déambule maintenant dans cet assez vaste espace de galeries naturelles en observant l’activité de chacun. Il y a ici et là des restaurants qui semblent d’origine asiatique, et m’attardant sur l’un d’entre eux, je vois à l’étage de celui-ci les cuisiniers et cuisinières qui s’affairent pour préparer les plats des clients. Ce marmiton d’ailleurs ne semble pas content, et incendie littéralement sa co-équipière qui lui répond sèchement dans un langage que je ne comprends pas pendant qu’elle s’affaire à préparer ce qui ressemble vaguement et de mon point de vue en contrebas à une coiffure composée de longues nouilles noires – je me demande bien ce que c’est comme plat !

Je continue ma route et remonte le long de la galerie naturelle, trouvant ci et là quelques emplacements fermés ou vides, et déjà commence à naitre en moi l’idée que mon association et moi pourrions occuper les lieux pour y installer notre collection, ouvrir une exposition. En arrivant à ce qui semble être le bout de la galerie, s’ouvre un grand espace lumineux et en m’y engouffrant, je constate que la galerie naturelle en pierre laisse la place maintenant à un immense centre commercial ultra moderne, vâste et lumineux, un peu comme les Quatre Temps de la Défense. La lumière naturelle du lieu est bienvenue et invite à quitter l’obscurité relative de la galerie naturelle. En arrivant dans une forme de nef gigantesque qui ouvre l’espace du centre, je tombe alors sur une zone de loisirs qui comporte de grandes bornes d’arcade avec des jeux connus. Formidable ! Je m’approche bien évidemment, attiré par les grands écrans et les projections d’images de jeux connus tels que Sega Rally ou Virtua Fighter, mais pour m’apercevoir rapidement que les trois bornes du bout de gauche de cette longue lignée ne sont que des vidéos qui tournent en boucle. Ce début de déception est rapidement évacué en arrivant sur la quatrième borne, sur laquelle un couple est entrain de jouer à un autre jeu de combat, qui cette fois-ci est bien réelle, ouf ! Les trois premières bornes, je me dis maintenant, devait simplement être en maintenance.

Je dépasse maintenant les bornes (ohohoh) pour continuer d’explorer le centre commercial. Il y a bien devant une grande surface façon Carrefour ou Auchan ou autre, mais cela ne revêt à mes yeux peu d’intéret. Poursuivant ma route dans les profondeurs de la galerie, un espace, semblant vide, attire soudainement mon attention. Je vois à travers les vitres un peu sales et peu entretenues un vieil écran d’ordinateur, probablement des années 80/90. Bon sang ! Je rentre alors dans l’emplacement, surtout que celui-ci n’est pas fermé et semble abandonné, et commence à scruter avec précaution tous les objets que je peux y trouver. Et les découvertes s’enchainent et sont formidables ! Des dizaines d’anciens ordinateurs comme des Commodore PET, des HP 75 ou 85, etc sont déposés là, sans entretien, poussérieux, pour une raison inexpliquée. Il faut que je les récupèrent, il faut que je les sauvent. Mais avant tout cela, en ais-je bien le droit ? Elles appartiennent encore certainement à quelqu’un, ou quelque chose.

Cette question trouve rapidement une réponse, lorsqu’au détour d’une pièce, toujours jonchée d’anciens ordinateurs épars, je tombe sur ce qui doit être la véritable entrée de cet emplacement commercial, et un groupe d’individus semble pourvoir une forme d’accueil pour de potentiels acheteurs. Damn, je dois aller les voir et négocier la reprise de ces anciennes et précieuses machines ! Prenant un peu le temps de les observer, je me dis qu’ils ne sont pas des propriétaires ou vendeurs ordinaires : Déjà, leurs tenues sont bien trop sombres, avec de longues redingotes ou manteaux en sky ou que sais-je qui leur donne un petit air de malfrats façon Syndicate. Etonnant tout de même comme situation, et finalement je me met à douter qu’ils soient réellement les possesseurs légaux des lieux. Mais bon, peu importe au point où j’en suis, ils régissent les lieux et il faut donc que je négocie avec eux.

Je ne me démonte pas et m’avance vers le groupe, les rejoignant, fait amusant je m’en rends compte maintenant, de derrière la scène alors que leurs potentiels clients eux arrivaient bien devant l’emplacement pour y être guidés. Evidemment, le premier homme auquel je m’adresse pour détailler ma requête est un peu surpris, mais ne se démonte pas et me renvoie vers cet homme imposant, assis sur un petit chevalet – trop petit vu sa carrure – au centre du groupe. C’est lui le chef, c’est auprès de lui qu’il va falloir montrer patte blanche pour arriver à mes fins.

Leur chef, un homme à forte carrure, esquisse un sourire en me voyant approcher. La discussion s’engage, et je présente mon souhait : Récupérer ces anciennes machines certainement sans intérêt pour eux, mais qui sont bien évidemment primordiales pour moi. Pendant que je soumet ma volonté, l’homme me toise du haut de son imposante stature, et ce petit sourire en coin lui donne un vague air d’un personnage connu, le premier boss de Final Fight. Intéressant. Clairement, la situation aurait eut de quoi suffisamment inquiéter n’importe qui à ma place et certainement réfréner tout de suite sa requête. Mais bon sang, ces vieilles machines, c’est tellement important ! je ne vais pas me laisser impressionner. Alors, je saisis tout mon courage et surtout ma capacité à négocier avec humour et je l’espère intelligence à l’instant présent avec des personnages plus haut gradés que moi.

L’homme ne parait pas très satisfait, mais je vois que j’ai tout de même gagné un tant soit peu son estime, et qu’il ne ferme pas du tout les négociations, au contraire. Finalement, tous les deux nantis de nos carte de visite respectives, nous reprendrons nos négociations plus tard certainement. Je dois réfléchir à un deal, même si je n’ai pas assez d’argent c’est certain, qui soit suffisamment être intéressant pour eux afin qu’ils me laissent patte blanche, et récupérer ces anciennes machines avant leur disparition. Délaissant le centre commercial, mais prenant la rue parallèle à la galerie naturelle, je rentre alors chez moi sous le soleil couchant et les ondes de chaleur sur la route, milles questions en tête, échafaudant un plan pour cette acquisition, rencontrant au passage ma sœur qui elle aussi avait vadrouillé dans le voisinage avant de rentrer à la maison. Le soleil disparait enfin au loin, cette journée d’exploration prend fin et je me réveille enfin.

Prez, 01/01/2023

Flashback memory : Night Birds, démo du Casiotone MT-540

Si une musique signifiait à elle seule toute votre jeunesse, pour ne pas dire votre enfance, quelle serait-elle ? Une musique que vous auriez mis comme moi 30 ans à retrouver, ne sachant plus d’où elle venait, quel instrument avait pu la jouer ou dans quelles circonstances vous l’aviez entendue ? Une musique qui a elle seule procure une explosion de bons souvenirs dans votre tête, rappelle une période insouciante et oisive de votre vie, de belles images, de moments tellement agréables qu’ils vous ont marqués eux aussi pour toute votre vie. C’est mon cas, aussi, laissez moi vous la présenter.

TANDY SHOP Photo d'actualité - Getty Images

Un magasin Tandy comme au bon vieux temps ! Souvenirs !

Nous sommes en 1988. J’avais 16 ans et je travaillais pour la seconde fois de ma vie un été au magasin Tandy du centre commercial Montlaur de Balaruc Les Bains et sa galerie marchande, que gérait ma mère à l’époque (coucou Ma). Travailler au magasin Tandy pendant un mois était pour moi une aubaine incroyable ! Outre que ce furent mes premiers vrais emplois intéressants, même si « que » saisonniers, j’étais au milieu de ce que j’affectionnais le plus : l’électronique, la musique, l’audiovisuel, l’informatique, les jeux vidéo, etc. Mais quel bonheur !

Et puis un beau jour que du nouveau matériel était arrivé, et que je faisais les cent pas dans le magasin pour aider les clients à trouver ce qu’ils cherchaient, j’ai entendu cette musique incroyable. Immédiatement, elle m’a séduite. Ses envolées, ses variations, la chaleur des instruments sélectionnés, les bruitages comme dans les meilleurs jeux vidéo de l’époque, les basses puissantes, tout était top. Et d’ailleurs, connaissant depuis peu la fantastique borne d’arcade de Out Run, ce magnifique jeu de Sega avec des musiques d’une qualité révolutionnaire, j’ai d’abord cru que les deux étaient liées, et donc que cette musique provenait de la borne d’arcade.

Out Run et les autres sorties rétro du jour sur Switch – Le Mag de MO5.COM

Mais non, dans mon magasin, point de borne Out Run, mais des nouveaux claviers signés par Casio, dont ce Casiotone MT-540, avec ses deux bons haut-parleurs stéréo. Oui, cette musique provenait de cet instrument ! C’était dingue ! Dingue de s’apercevoir du fossé abyssal qu’il venait de creuser au niveau de la qualité sonore (avec ses échantillons en PCM, Pulse Coded Modulation) par rapport à ses petits frères que nous avions, et leurs sons de flûte dégueux ou leurs percussions ridicules à base de « bip ».

En voici une capture audio complète et de très bonne qualité :

D’ailleurs, un des commentaires de cette vidéo vient directement étayer mes souvenirs : « This always reminded me of the beach-driving scene music in the arcade game Outrun 😀 »

Et c’est exactement ça. Le rythme latino fusion, les klaxons des voitures, les percussions typiques des pays d’Amérique du Sud, les vagues, les cris des oiseaux, les basses synthétiques qui slappent… Bref, oui, ce morceau de musique, cette démo technique des claviers Casio sonne complètement synonyme pour moi des musiques du saint Out Run en arcade.

Mais au fait, quelle est l’inspiration de cette démo ? Pourquoi est-elle si extraordinaire par rapport aux Jingle Bells et morceaux quelconques de musique Classique, accompagnés d’un rythme tout pourri, et qui font d’habitude office de démo pour les claviers grand public ? C’est quelle est l’adaptation d’un chouette morceau de Shakatak dénommé « Night Birds » qui fait très La Croisière S’amuse dans les années 80 et que je vous laisse apprécier, visuellement et auditivement :

Sympa n’est-ce pas ? Et vous, quelle est la musique qui vous bascule immédiatement 20, 30 ou 40 ans en arrière ?

Philippe « Prez » Dubois.

Ultraman, avis sur la série de Netflix

Ultraman sur Netflix est une série grotesque : Les combats vite fait, le scénario lent et peu motivant, les personnages vraiment pas attachants, à part ce Bemlar si mystérieux et qui ne révèle rien de lui ou ses motivations. Et puis à la fin du treizième épisode de cette première saison vraiment pas folichonne, il y a cette séquence de quoi, 1m30 secondes, que je vous laisse découvrir :

Et là on remet tout à plat. Elle est parfaite. Elle est superbe. Elle est incroyable ! Elle est prodigieuse ! Et je vais vous expliquer pourquoi.

Ces 1m30 secondes sont d’une richesse scénaristique incroyable face à l’immense néant de tous les épisodes précédents, comme si les scénaristes s’étaient soudainement réveillés de leur torpeur pour faire enfin passer le message qu’ils voulaient donner. Alors, voyons ensemble une analyse de ce fameux message.

Du ciel menaçant et d’un ennemi invisible, une bombe atomique géante menace de s’écraser sur le Japon et de tuer tout le monde. Je pense que vous avez saisi le tableau : La bombe atomique d’Hiroshima nourri et nourrira jusqu’à la fin des temps l’imaginaire des Japonais. C’est d’autant plus vrai que lorsque le centre de contrôle détecte l’engin rentrant dans l’atmosphère, ils annoncent que celui-ci affiche un poids d’environ 5 tonnes. C’est très proche du poids réel de Little Boy, la bombe atomique Américaine qui rasa Hiroshima (https://fr.wikipedia.org/wiki/Little_Boy) avec ses 4400 kilos.

« C’est de la bombe, Little Boy »

Le doute n’est à ce stade plus permis, ce n’est pas du tout un hasard, surtout qu’à vu de la taille de l’engin par rapport à Bemlar, son poids devrait plutôt coller autour des 50000 tonnes voir beaucoup plus.

Mais continuons notre analyse. Alors que nos héros, à bout de force mais victorieux des ennemis sur leur sol sacré, un ennemi vicieux et sans honneur, assistent impuissant à l’arrivée de la bombe, Bemlar apparait une nouvelle fois et s’interpose comme un messie, un chevalier, et d’un geste détruit la bombe et réduit à néant l’engin ennemi qui l’avait lancé, sauvant du coup le Japon. Son casque de Samurai démoniaque, de Oni, ne nous permet pas de douter du symbole qu’il revêt pour sauver le Japon : il s’agit d’un Samurai sacré, divin, un Dieu envoyé par la prière des Japonais pour les protéger et exterminer l’ennemi.

Mais, pour autant, on peut donner une autre lecture de l’intervention divine de Bemlar, une lecture beaucoup plus proche cette fois-ci de notre continent, une approche christique. Bemlar représente le Christ, un Christ cynique et provocateur dans le premier épisode, mais tout de même un Christ protecteur et enclin à vouloir sauver les hommes, dont il va avoir besoin (voir les explications en fin d’article).

Lorsqu’il se mesure enfin à la bombe, à ce danger venu du ciel qui menace l’humanité, envoyé par des démons invisibles aux yeux des hommes (le vaisseau qui largue la bombe est invisible à l’oeil nu et aux radars), il s’interpose, corp et âme et accompli un miracle : Le miracle de sauver les hommes. Il fait ce choix délibéré au péril de sa vie, mais tout dans son action respire la confiance en lui, la confiance en ceux qui croient en lui. Plus précisément encore, il accompli ce miracle en utilisant les mêmes gestes que le héro Shinjirö, le signe de croix qui libère le rayon Spacium, ce rayon libérateur, protecteur, purificateur, ce qui est bien sûr significativement très fort et affirme le coté christique du personnage, inspiré par la foi et les actes des hommes.

Mais analysons ensemble la séquence la plus intéressante de cette vidéo, celle où Bemlar se lève justement pour contrer la bombe, avant d’aller vers la conclusion :

Peut être une image de plein air
Alors que tout semble perdu et que rien ne peut contrer la menace mortelle de s’abattre sur terre, Belmar apparait soudain seul face à ll’œil du démon, comme un Dieu protecteur et miséricordieux.

Peut être une image de type animation
Il est tranquille et paisible, son âme est en paix. Il sait ce qu’il doit faire, il n’a pas peur. Sa foi et celle des hommes en lui le protège du mal.
Aucune description de photo disponible.
Belmar adopte la position du Christ sur la croix. Le mal ricoche sur l’armure de sa foi et ne l’entame pas. Il est prêt à se sacrifier pour l’humanité et accomplir un miracle.

Peut être une image de type animation
Réalisant alors une croix avec ses bras, Belmar projette l’espoir de tous les humains au travers les cieux pour contrer le mal qui menace de s’abattre sur terre.

Peut être une image de ciel
La terre versus le ciel, le bleu de la justice et du sang noble de chevalier versus le rouge et l’arme du démon étranger. Le bleu du ciel des humains versus la couleur rouge des enfers. Le rayon purificateur et protecteur de tous les espoirs versus l’arme la plus destructrice de l’humanité.

Peut être une image de ciel
Le rayon Spacium vient à bout facilement de la bombe, et dessine en la désintégrant comme un champignon atomique.
L’impact de l’explosion dans l’atmosphère est clairement visible et identifiable à un champignon atomique au dessus du Japon.

Aucune description de photo disponible.
Le rayon Spacium lancé par Bemlar frappe alors l’engin spatial (aka l’avion) dont la soute habritait la bombe, réduisant la menace à néant.

Au terme de cette action divine, Bemlar descend rejoindre nos guerriers au sol et prétend être intervenu pour sauver un des protagonistes durement blessé et sur le point de mourir, Yuko. Alors que dans le premier et huitième épisodes, celui-ci teste Shinjirö afin de révéler sa « foi », son pouvoir, et se défini lui-même comme « l’ennemi numéro un ». Il évoque alors que ce dernier c’est réveillé (à la foi) et maitrise enfin tous les pouvoirs qui lui ont été confiés, et finalement ne s’y intéresse pas d’avantage. Il récupère donc le corp de Yuko, inerte, et va l’amener avec lui dans l’espoir de le ressusciter. A ce stade, on peut certainement conclure que toutes les actions de Bemlar étaient parfaitement orchestrées : Il savait ce qu’il faisait, et surtout je pense qu’il savait ce qu’il cherchait : des apôtres ! Des apôtres pour le suppléer, qu’il va former, éduquer, alors qu’il disparaitra certainement à son tour plus tard (rien n’est éternel et ce serait logique), afin de continuer de porter la foi en son nom et en son honneur. Mais cela, nous n’en serons sûrs que dans la deuxième saison en effet, si celle-ci a bien lieu.

J’ajouterai également un petit paragraphe sur N, l’extra-terrestre qui guide la famille des Ultraman sur la voie (aka la foi). Il faut se rappeler qu’aux yeux des Japonais, et c’est particulièrement vrai dans la série L’attaque des Titans, tous les étrangers sont moches, difformes, grands et étranges. Comme N. Celui-ci guidant nos héros, les supervisants, on s’aperçoit bien vite qu’il en sait bien plus sur la menace qui plane et ses protagonistes qu’il ne veut le dire. N est certainement un prêtre, puisqu’ils sont arrivés au Japon au 17ème siècle, avec leur foi mystérieuse, mais qu’embrasse rapidement une partie des Japonais. Et il y a fort à parier que N et Bemlar se connaissent très bien…

Bien sûr, il n’est nulle question ici de vous donner envie de regarder toute la série, quoique. Elle reste assez lamentable aussi bien en termes de réalisation que surtout de scénario, globalement. Mais cette scène m’a subjugué, m’a tellement surprise que j’en viendrais presque et très personnellement à excuser la médiocrité de tous les épisodes précédents, maintenant que la pensée des scénaristes est enfin plus claire pour moi. Mais est-ce suffisant ? A vous d’en juger.

Philippe Dubois « Prez »

Quand Le Petit Ménestrel rencontre Super Mario Bros.

Il y a longtemps, très longtemps, dans un lointain royaume merveilleux, celui de notre enfance, Le Petit Ménestrel était une édition notamment de cassettes audio qui nous comptaient les merveilleuses histoires de fées de notre enfance ; Alors qu’en réalité, c’est que des histoires de cul ou presque, mais bon, quand on est enfant, on ne s’en doute pas encore. Mais bref, passons.

Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, les fables de La Fontaine, etc. tout ça était disponible avec un petit livre et une cassette audio à écouter au coin du feu avec maman. Si vous n’avez pas connu cette douce époque, loin des traders de Wall Street et des fanatiques de Daesh, vous trouverez quelques infos sur cette page WikiPédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_M%C3%A9nestrel

Mais voilà, vers la fin des années 80, la star, c’est plus La Fontaine ou que sais-je quels ringards. Non non non, c’est Mario ! On joue Mario, on vit Mario, on mange Mario, on boit Mario, on dort Mario, on ch.. bref, vous m’avez compris. Alors, malin comme un pinçon, qu’a fait notre Petit Ménestrel ? Ben tiens, il est allé voir Mario et son frère bien sûr !

Edition Disques Hadès ?? 😉

Et je vous laisse découvrir au audio le fruit de cette rencontre un peu improbable ! Cela vaut un coup d’oreille. Ah, Princesse, que l’on aime vous entendre crier 😉

La première face de cette aventure :

West Mario Side A Story
West Mario Side B Story (ah bon ?)

Merveilleux, n’est-il pas ? Entre ça et les jeux Mario sur CDI, y’a pas à dire, en effet Nintendo a toujours veillé sur la qualité de l’usage de ses licences. Ahem..

Sur ce, allez, bonne nuit les enfants ! Et mangez pas trop de champignons – Winners don’t use drugs.

Philippe Dubois « Prez »