tgx book

Littérature américaine et TurboGrafx-16

Depuis quelques années, la mode est aux bibles des consoles.
Par exemple, pour la PC Engine, la première bible est sortie en France il y a une dizaine d’années et maintenant il en sort en moyenne 2 par an au Japon.
Mais c’est oublier qu’il y a très longtemps, avant que Trump ne devienne président, les « bibles sortaient déjà au pays du faux whisky.

Les bibles TurboGrafx-16
Les bibles TurboGrafx-16

Les américains ont de la chance. 3 livres sont sortis. et ces derniers sont passionnants d’inintérêt…
Pour commencer : plein de trucs et astuces :

Comment avancer dans un jeu

Mais plus intéressant, des news et previews ! Oui oui, dans un livre !

Des previews !!!

Bref, trois livres peu intéressants, mais devenus désormais extrêmement rares.
C’est chouette dans la bibliothèque et ça permet de briller en soirée.

Le dos des livres

Test : Scaler HDMI Modèle D

Voici notre test du scaler HDMI Modèle D, aka Model NTK022 de chez Neoteck ! Moins cheap que le modèle C, et son prix en atteste (plus du double pour environ 25 euros), nous nous tournons vers lui avec beaucoup plus d’espoir qu’il puisse nous générer un signal HDMI de qualitay :

il est beau mon boitier Scaler HDMI NeoTeck, il est beau !

Au moins celui-ci est bien protégé dans son boitier en métal, vos petits signaux vidéo seront bien traités durant cette séance, il ne leur sera fait aucun mal, nous vous le promettons !

Rien de trop surprenant vu la taille, et le strict nécessaire sur la face arrière : Sortie HDMI, sotie audio, bouton de sélection 720P/1080P, alimentation 5V.

Rien de très surprenant à son usage donc : On branche sa Péritel (qui on le rappelle ne traite que le signal Composite ici), on choisit sur l’interrupteur entre 720P et 1080P, et basta. Tout le reste est, disons, automatique.

Mais ne me demandez pas l’intérêt de passer du composite en 1080P. Je ne sais pas, demandez à mon âne.

Captures de jeux vidéo en composite

Voici deux captures vidéo réalisées avec ce Scaler, pour que vous puissiez juger sur pièce de la qualité de la machine. Le blindage apporte beaucoup de stabilité dans le signal, heureusement, et finalement je trouve qu’il s’en sort plutôt pas mal. C’est bien entendu et comme à d’accoutumée de la Nintendo64 en composite :

C’est pas la teuf, mais bon, c’est du Composite. On va pas demander la lune quand même.
Le résultat est intéressant sur Star Wars Racer, toujours en composite bien sûr. Ce n’est pas aussi immonde qu’on pourrait s’y attendre, grâce au travail de ce scaler. Bravo, Modèle D !

L’intérieur de la bête !

Chérie[Tm] nous propose un petit guided tour interne. Il n’y a pas grand chose cela dit, mais au moins c’est propre. Notez la puce vidéo toujours, toujours grattée. Qu’est ce qu’ils sont chiants avec ça :/

Rien de spécial à dire sur ce scaler, si ce n’est qu’il fonctionne bien. Mais pour le même prix, on doit pouvoir facilement trouver le modèle A qui fait au moins un aussi bon boulot en Composite, et qui lui au moins prends du RVB et permet plus de choix dans les résolutions. Mais il est plus sophistiqué aussi, à vous de voir 😉

Philippe Dubois « Prez »

Test : Scaler HDMI Modèle C

C’est le plus cheap de notre comparatif de scalers HDMI, et il se trouve à près de 10 euros sur les sites classiques dont ceux d’enchères comme Ebay. Pour un tel prix, évidemment, il y a des concessions de faites, faut pas trop rêver !

C’est cheap et c’est moche, c’est le Scaler Model C ! Bravo !

C’est certainement donc le Scaler HDMI le moins cher du marché et du coup le plus cheap, et pas que financièrement parlant. Avec son petit boitier de plastique léger comme une plume, il n’inspire pas vraiment confiance, et il y a de quoi se méfier.

Captures de test en composite

Equipé de notre sacro-sainte N64 en composite, voici ce que donne des captures de jeux en utilisant ce Scaler cheap.

Les sacs à vomis sont fournis, servez-vous ! Ca tremble de partout, les couleurs.. quelles couleurs ? Bref, c’est immonde. C’est l’enfer sur la terre !

It’s a me, Mario dégueux !!
Mon Dieu quelle horreur !!

L’intérieur de la bête !

Rien de trop surprenant en sommes, vu la petite taille du boitier et sa légèreté, que de finalement pas trouver grand chose dedans. Mais cela marche tout de même au final, même… mal.

Chérie[Tm] nous accompagne pour désosser la bête, ce qui ne sera pas long, vu la piètre qualité du boitier plastique. 4 minuscules vis plus tard, et voici les entrailles du pâté.
Une puce de traitement vidéo et une puce mémoire, voila. Merci, au revoir.

Bref, pas grand chose je pense à ajouter par rapport à ce Scaler bon marché. Votre grand-père n’y verra que du feu si c’est pour brancher son magnétoscope VHS en composite à la dernière télé que vous lui avez acheté. Mais j’espère que vous-mêmes vous serez un peu plus regardant pour brancher vos consoles en Composite 😉

Philippe Dubois « Prez »

gizmondo

La Gizmondo, entre gros seins, cocaïne, Ferrari et jeux vidéo

Depuis des années, je me passionne pour une console fabuleuse, la Gizmondo.
Peu la connaissent, et pourtant cette petite machine sortie en 2005 était extrêmement novatrice : Appareil photo, réalité augmentée, GPS, SMS et MMS...

Mais la petite machine s'est fait connaitre pour bien d'autres choses...

  • Les filles pour commencer. Les réceptions avec les stars étaient monnaies courantes. Et la société a même racheté une société de mannequinat ISIS MODELS
  • La Mafia (sisi). Les gérants étaient tous issus de la mafia suédoise. Le big boss était même interdit de séjour en France suite à une petite histoire de revente de voitures de luxe volées à Cannes (lors de son jugement en 2017, il aura dit : "c'est pas moi, c'est la mafia qui m'a forcé à vendre des voitures volées")
  • Un peu de cocaïne qui trainait partout
  • Des voitures volées (enfin, achetées avec des prêts de la Royal Bank of Scotland, puis envoyées aux États-Unis sans rembourser les prêts)
  • Un cheval acheté par la société et nommé Gizmondo (ce dernier n'aura gagné que peu de courses et est toujours vivant. Findus est sur le coup)
  • des contrats de pubs non payés (Jordan grand prix, MTV...)
  • des détournements de fonds divers et variés...
  • des annonces bidon
  • un revendeur de parquet et de moquette qui se lance dans le développement de GPS pour enfants
  • une hotline appelant les revendeurs pour faire croire qu'il y avait de la demande !
  • et tout plein d'autres trucs

Gizmondo

Gizmondos européenne et américaine

Gizmondo

Gizmondo Isis - pour les filles !!!

Gizmondo

Emma SPELLAR - Miss Great Britain 2004

Une petite liste de jeux annoncés uniquement dans les documents boursiers

Gizmondo

Une machine pour la presse. Pas très puissante !

Gizmondo

Une photo prise avec une Gizmondo...

Gizmondo

Il y a énormément à dire sur cette petite machine.
Je reviendrai bientôt la dessus !

masturbation

Geek et branlette.

Ou comment donner une image dégradante de la femme à un homme dégradé...

Un geek, c'est quoi ? Un homme gras et boutonneux qui passe ses nuits à jouer à World of Warcraft ?
Un bel homme bobo parisien gauche caviar qui possède un iPhone ?
Un puceau pour qui la femme n'est qu'un objet décérébré destiné au plaisir et aux insultes ?
Quand on voit les publicités sur internet, on est en droit de se poser des questions.

Par exemple, sur la droite, 2 pubs comme on peut en voir des milliers sur la toile.
L'argument fait mouche, il n'a pas (ou presque pas) de bons jeux de sexe sur ordinateur ou console.

souverain-dragons-0

L'arnaque !!!!

On clique sur le lien et on se sent prêt à ouvrir la braguette :

souverain-dragons-1

Mais très vite, le doute s'installe...

souverain-dragons-2

Et là, on comprend. De la pure arnaque !!!
Où sont les filles nues ?
Pourquoi prendre une douche et utiliser du Biactol !?

souverain-dragons-3

Tout ça pour dire que je trouve cette situation triste et lamentable.
L'envie de sexe serait donc tellement forte que chacun se ferait avoir ?

Hé ho ! Sortez les gars !
Il y a une vie dehors ! Et des femmes ! Des vraies ! Qui aiment l'Amiga (sisi) et les jeux d'arcade !
(et respectez les femmes, elles ont souvent plus de couilles que bien des hommes)

Allez, bisous !

Ah, mon Macintosh 128K !

Voici la dernière acquisition perso en date ! J’avais 12 ans, un Apple Macintosh flambant neuf avec ses 128 Ko de mémoire vive entre les mains (merci Nani !), et les cassettes audio de présentation du Mac dans le lecteur à coté. Et je découvrais ces musiques rares de Maxime Le Forestier sur Apple II et le timbre enjoué de la présentatrice Kriss, disparue malheureusement en 2009.

Je me rappelle qu’équipé de la puissante machine, du haut de mes 12 ans à peine, je vagabondais dans les rares boutiques ou salons dédiés à l’informatique de Montpellier pour demander aux vendeurs, médusés, s’ils avaient des logiciels pour mon Mac 😉 Si vous aviez vu leur tête !!

Quelle époque magique ! Et pour bien partager cette madeleine de proust avec vous, voici la première face de la cassette Visite guidée du Macintosh ! Enjoy !

Pour rester dans les médias rigolos, voici un moment précis de la présentation du Macintosh par Steve Jobs himself, où l’ordinateur va parler à son tour et remercier son papa bien aimé. Ambiance du futur garantie et standing ovation par la foule en délire !

Et petite fleur supplémentaire, voici la somptueuse publicité de l’époque pour le lancement du Macintosh, très « 1984 » le film 🙂

Quand je vous dis que l’informatique, c’est de l’art 😉

Philippe Dubois « Prez »

Sonny

Sonny s’en va t’en guerre

Sonny est un tactical RPG réalisé avec amour sur le PlayStore d’Android, sûrement un des meilleurs de cette plateforme, tant il regorge de détails, de possibilités, le tout guidé par une storyline (comme ils disent en anglishe, ça fait plus accrocheur) très sympa.

Sonny, c’est vous, un ancien soldat transformé en zombi et doté de très grands pouvoirs qui se découvriront à vous au fur et à mesure de votre progression, lâché dans le laboratoire qui l’a vu naître dans un monde apocalyptique et hostile où chacun essai de survivre. Et c’est vraiment pas chose facile, croyez-moi !

Ca, c’est vous ! un zombi très puissant et doté d’intelligence (heureusement) qui va devoir survivre dans un monde apocalyptique et très hostile, puisque les zombis ont décimé une partie de la population mondiale (ben tiens).

Le jeu est disponible sur le store Android et sûrement Apple j’imagine : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.agk.sonny&hl=fr_FR

Trois sauvegardes pour vous permettre d’avancer dans l’histoire avec différents personnages ou tactiques, pour donner un peu plus de durée de vie au titre.

Le jeu commence sur les chapeaux de roue : à peine sorti de votre sarcophage du laboratoire qui vous a vu (re) naitre sous la forme d’un zombi, voici pas que d’autres zombis vous attaquent pour vous faire la peau. Car il va falloir vous habituer tout de suite : Dans Sonny, ça charcle, ça fighte sans cesse, on est pas là pour beurrer les moules comme dirait une certaine Blatte. Le fait est que vous êtes un zombi humanoïde : A moitié humain, à moitié zombi. Et ça tombe évidemment très mal ! Car dans le monde qui vous entoure, que trouve t-on :

  • Des humains véners, qui en ont marre des zombis, des monstres, de Maria Carey, des fleurs et des plantes, qui tirent sur tout ce qui bouge, et feront tout pour vous faire la peau;
  • Des zombis, véners aussi, qui bouffent tout ce qu’ils trouvent si ça ne conduit pas en zombi (un zombi quoi);
  • Des montres divers et avariés, qui eux s’en foutent, veulent tout bouffer de toutes manières pour survivre, un peu comme certains banquiers.

Donc en gros, tout le monde veut votre peau ! sauf trois mecs et demi, qui il faut bien l’avouer, sont à peu près aussi perdus que vous dans ce monde de dingues au début. Mais comme on dit souvent, l’oignon fait la force, et tous ensemble, vous triompherez du mal (c’est beau, j’en chiale).

Veradux est un des premiers amis que vous vous ferez dans ces terres arides et hostiles. C’est aussi un très bon soigneur et possède une excellente attaque spéciale.

De fil en aiguille, vous découvrez au fil du jeu qui vous êtes et allez vous transformer afin d’acquérir plusieurs compétences différentes, certaines compétences venant remplacer d’autres, il faudra faire des choix. Et les choix, dans la vie, c’est pas toujours facile pas vrai ? Surtout que là, certains seront définitifs, il faudra donc assumer et pas faire sa grosse victime, ok ? 😉

Les écrans d’intermission sont magnifiques, très proche dans le style des Comics Américains. Ceux-ci ne sont jamais neutres, dans le sens où ils divulguent de précieux indices sur les prochaines missions.

Le jeu se déroule par phases et au tour par tour, un peu à la Final Fantasy évidemment du coup. Chaque monstre/boss/personnage possède une barre de temps qui se remplit plus ou moins lentement, et au bout de laquelle il pourra faire une action. Les autres caractéristiques sont commune aux RPG : vie, dextérité, stamina, etc.

Et les actions possibles sont très nombreuses ! Attaquer physiquement avec l’arme en main, lancer un sort, lancer un pouvoir de buff ou d’attaque, économiser son énergie pour essayer de lancer un pouvoir plus grand au prochain tour, esquiver, fuir même, etc.

Du bon tour par tour, avec jauges de furie, de temps, de pouvoirs, différents coups possibles, santé, focus, ouf !! Le choix est vaste et c’est clairement une des richesses du titre.

Certains pouvoir ont des effets cumulatifs ou ne se déclenchent réellement que lorsque les ennemis sont dans un certain état. Il faudra donc jongler avec tout cela pour exceller et espérer remporter les manches.

Evidemment encore et comme pour chaque bon jeu de tour par tour, certains personnages vont mieux ensemble que d’autres, puisque certains seront spécialisés dans l’attaque physique, d’autres psychiques ou magiques, certains pour le soin ou pour le buff de l’équipe !

De même, vous trouverez de très nombreux objets qui vous permettront d’améliorer votre arsenal et vos armures, des potions chez le vendeur pour vous requinquer, etc. Bref, sommes toutes du classique pour ce genre de jeu.

Et à la fin de chaque phase, qui se conclue par le sempiternel mais indispensable boss, des écrans d’inter-missions vous présenteront les prochaines étapes de votre périple. Chaque boss possède des points faibles, et les battre nécessite souvent à la fois pas mal de réflexion, d’analyse de leur comportement voir de leurs dires (!), et ceux-ci se battent souvent en plusieurs phases successives pendant lesquelles leurs attaques changent elles aussi. Ouf !

Graphiquement le jeu est joli, mais n’espérez pas une pointure dans le monde de la 3D temps réel ultra moderne 4Quarts Breton: Ici, tout est en 2D à l’ancienne, avec de jolis personnages bien dessinés et modestement animés. Les sorts et effets eux se rajoutent et sont plutôt réussis, mais le titre fait plus penser à de la Sega Saturn que de la PlayStation 4 en résumé. Peu importe, bien évidemment, puisqu’il s’agit de toutes façons d’un bon jeu 😉

Magnifique design de tous les personnages, monstres, décors… perso je suis complètement fan de cette patte Comics qui sent bon l’artisanat.

Le jeu se termine malgré tout assez rapidement, disons entre 10 et 15 heures selon le levelling que vous serez amené à faire ou pas, et l’envie de tout explorer. Il laisse derrière lui une belle histoire avec des personnages hauts en couleur, une narration fluide, très imagée et colorée, des combats soutenus mais pas impossibles, qui pour ma part m’ont laissé un très bon souvenir, que je tenais ici à vous partager !

Les crédits de fin du jeu, afin de mieux cerner qui remercier pour ce petit travail d’orfèvre !

Bref, je vous conseille ce jeu, vendu quelques euros à peine pour la version sans publicité, pour à la fois soutenir ces auteurs, et puis bien entendu pour ajouter à votre catalogue une oeuvre magnifique et très agréable à jouer sur la plateforme Android !

Passez donc les voir sur leur site Web ! https://armorgamesstudios.com/ et à bientôt pour un autre test de jeu 😉

Philippe Dubois « Prez »