L’aventure solaire, épisode 2 : Le réveil du solaire

Avant de continuer mes petites expérimentations, je vous propose une toute petite pause scientifique. En effet, le langage commun autour du solaire fait état de panneaux photovoltaïques, de cellules, de tensions, de watts, de taux de rendement, d’onduleurs, d’auto-consommation, d’injection, de technologies aussi avec du monocristallin, polycristallin, amorphe, blablabla.

Nous allons essayer de comprendre un peu tout cela dans cet épisode 🙂

D’abord, d’où vient la technologie des cellules photovoltaïques ?

Les premières expériences démontrant que la lumière peut être transformée en électricité remontent à 1839, et nous les devons à deux français, le physicien Antoine Becquerel et son fils Edmond. La première cellule photovoltaïque quant à elle sera inventée par l’américain Charles Fritts en 1883 : Elle était composée d’or et de sélénium, deux métaux rares, et avait un rendement de seulement 1% !

Dès lors, la course est lancée pour produire des cellules avec un meilleure rendement, et on peut noter qu’en 1958, le satellite Vanguard 1 en est équipé pour la première fois, le rendement ayant atteint 9%.

Le satellite Vanguard 1 et ses petits panneaux photovoltaïques

D’après Wikipédia, « les années 1960 voient le développement du photovoltaïque avec l’essor des satellites spatiaux, puis dans les années 1970 c’est l’alimentation en électricité des lieux reculés qui permet les premières applications au sol. ». Le solaire envahi peu à peu la terre et permet enfin d’alimenter en énergie des lieux désertiques ou reculés.

Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque

Le fonctionnement d’une cellule photovoltaïque est relativement simple. Un semi-conducteur présentant une face négative et une face positive, du silicium bien souvent, est exposé à la lumière. En percutant les atomes de silicium, les photons de la lumière mettent en mouvement des électrons qui se déplacent dans des directions différentes selon leur charge. C’est ce déplacement d’électrons qui génère un courant électrique !

Un schéma de principe de transformation de l’énergie solaire en électricité

Il est important de signaler ici que les cellules photovoltaïques en silicium vieillissent comme tout autre élément sur notre chère terre, et perdent petit à petit leur efficacité (aka leur rendement). Heureusement, rassurez vous, la perte est très faible, on compte environ sur 0,4 à 1% par an selon les constructeurs ! De sorte que les panneaux photovoltaïques sont souvent garantis 20 ans environ, ce qui les amène après 20 ans d’usage à encore 80% d’efficacité dans le pire des cas, ce qui reste très honnête.

Les différentes technologies de cellules

Ces petites cellules qui composent nos panneaux et captent la lumière pour en faire de l’électricité peuvent avoir plusieurs formes et plusieurs aspects, qui sont notamment fonction de leur technologie, et on en dénombre principalement trois types : monocristalline, polycristalline et amorphe. La principale différence, qui compte en énergie solaire, va être ce qu’on appelle communément dans l’jargon solaire le rendement : il s’agit tout simplement du taux de conversion de la lumière en électricité ! Plus celui-ci est élevé, plus la cellule sera efficace et produira d’électricité, c’est encore une fois très simple.

Monocristalline : Les cellules photovoltaïques sont issues d’un seul même cristal de silicium. Ce sont les plus communes dans les panneaux du commerce. Elles sont d’un aspect majoritairement noir et uniforme. Elles ont le meilleure rendement, qui oscille de 16 à 24%.

Un panneau classique de cellules solaires monocristallines

Polycristalline : Les cellules photovoltaïques sont composées à partir de plusieurs cristaux de silicium. Elles ont un aspect bleuté et assez hétérogène, mais il n’est pas toujours facile de les discerner des monocristallines à l’œil nu. Leur rendement moyen est inférieur, entre 14 et 18%. Moins chères à produire et donc également à l’achat, elles sont souvent proposées dans les jouets ou les gadgets électroniques à énergie solaire, mais aussi dans certains panneaux photovoltaïques moins onéreux, donc, attention !

Un petit jouet électrique fonctionnant avec une cellule polycristalline

Amorphe ou dite à « couche simple » : Ce sont les cellules photovoltaïques les moins onéreuses à produire car elles ne nécessitent pas de procédés industriels lourds comme leurs ainées, et sont donc plus écologiques. D’un aspect marron uniforme, leur rendement est aussi le plus mauvais des trois technologies, entre 6 et 8% seulement. Elles ont cependant comme qualité de pouvoir fonctionner même par temps de pluie !

Une cellule solaire amorphe classique

Selon les constructeurs et les panneaux que vous trouverez, vous tomberez potentiellement sur d’autres caractéristiques techniques et de forme, comme par exemple la notion de « demi-cellule« , qui sont donc des cellules coupées en deux tout simplement. Cela permet au panneau d’être moins sensible aux changements de lumière, comme par exemple pour une ombre portée : plutôt que de diminuer l’efficacité d’une cellule entière, et donc du panneau, cela n’affectera que la demi cellule placée sous l’ombre. Etc, etc.

Illustration vantant les avantages des demi cellules solaires

Les différents types de panneaux photovoltaïques

Il fallait donc agencer ces fragiles cellules de silicium ensemble et les placer sur un support ferme et qui les protègent, des panneaux. Les premiers panneaux photovoltaïques datent d’environ 1950 et utilisait déjà du verre comme protection.

Un schéma de coupe montrant la protection des cellules solaires dans un panneau

Ils vont être caractérisés par plusieurs caractéristiques techniques comme par exemple la puissance en Watts, le rendement, le voltage, la taille bien sûr, l’épaisseur, le poids, la couleur, les matériaux, etc etc. Voici un exemple par exemple d’étiquette au dos d’un panneau qui donne ce genre d’indications :

Caractéristiques électriques d’un panneau photovoltaïque de 300 watts

On en distingue principalement deux types au moment où j’écris ces lignes : Les panneaux rigides, très classiques, et les panneaux souples :

Les panneaux rigides : Ce sont les plus connus ! Souvent composés d’un cadre en aluminium ou plastique dur, de parois en verre ou plastique protégeant les cellules, on les retrouve majoritairement sur les toits, où leur blindage va les protéger des affres du temps et des intempéries. Leur prix a incroyablement baissé ces derniers temps, passant de plus de 400€ le panneau de 450 watts il y a quelques années à seulement 77€ au moment où j’écris ces lignes. Dès lors, l’accès à une énergie solaire propre et illimitée est d’autant plus accessible !

Un grand ensemble de panneaux solaires rigides posés sur un toit

Les panneaux souples : Comme leur nom l’indique, ils ont l’impressionnante capacité à pouvoir s’enrouler sur eux-mêmes, à se tordre, à adopter toute surface non plane s’il le faut, ce qui peut être très pratique. Attention cependant à leur angle de courbure, 30° maximum sur la majorité d’entre eux ! Ils ont également comme autre qualité d’être très fins, quelques millimètres à peine, et très légers, de 1 à 3 kg souvent. Et malgré ces différences, leur rendement en monocristallin reste souvent excellent, jusqu’à 23% ! Dès lors, il est possible de les placer sur des véhicules ou des cabanons par exemple, sur lesquels ils reposeront sans trop de problèmes en épousant les formes de ceux-ci.

Par contre, leur durée de vie semble moindre que les panneaux rigides, mais cela reste à confirmer, entre 10 ans et 15 ans.

Deux panneaux solaires souples avec un angle de torsion de maximum 30°

La chasse au soleil est ouverte !

Maintenant que vous connaissez par cœur le fonctionnement d’un panneau photovoltaïque et de leurs cellules, nous allons nous intéresser à comment les utiliser au mieux. C’est à dire, à faire en sorte qu’ils soient le mieux et le plus longtemps possible au soleil pour pouvoir produire de l’électricité, bien sûr.

Le panneau posé au sol, au mur ou sur une table

C’est la base de la base. Vous achetez un panneau solaire, et vous le placez où vous pouvez, de manière à ce qu’il capte le plus le soleil possible. Les panneaux rigides peuvent être positionnés plus fermement alors que les panneaux souples eux pourront être posés sur une surface même si celle-ci n’est pas parfaitement droite.

Un utilisateur branche un petit panneau solaire pour recharger son smartphone

Sur le toit ou dans le jardin

Nous avons déjà vu plus haut des panneaux photovoltaïques posés sur un toit, mais en fait, nous avons la possibilité d’en poser (presque) partout où bon nous semble ! La loi française et le DPU de votre ville ne devrait normalement pas trop vous gêner pour poser des panneaux dans votre jardin, voir sur votre balcon ou vos fenêtres, garages, etc.

Disclaimer : Cependant, il existe des lois qui régissent l’implantation des panneaux photovoltaïques pour les particuliers et les entreprises et sous certaines conditions. Cela peu devenir rapidement compliqué, et ce sera le sujet d’un autre épisode pour nous aider à y voir plus clair !

Un panneau de 100 watts pliable, couplé à une batterie onduleur pour recharger un ordinateur portable

Le tracker solaire

Un des systèmes de suivi de la trajectoire du soleil afin d’être le plus efficace possible est ce qu’on appelle un « tracker solaire » : C’est un support mécanique et souvent automatisé, mû par des moteurs électriques, qui supporte un ensemble de panneaux solaires et qui va « suivre » la trajectoire du soleil toute la journée. Si l’équipement est un peu onéreux, plusieurs centaines d’Euros minimum, il permet de démultiplier le rendement de ses panneaux ! Jusqu’à 40% environ, ce n’est pas rien !

Des trackers solaires imposants placés dans un parc

La recherche est très active !

Pouvoir fabriquer des panneaux photovoltaïques à moindre coût et de manière à avoir un meilleur rendement de transformation de l’énergie solaire en électricité est un enjeu planétaire ! Et bon nombre de laboratoires un peu partout dans le monde cherchent en continu comment améliorer les panneaux photovoltaïques de demain.

Par exemple, un tout nouveau genre de cellule a été inventé en 2016 : https://www.ecosources.org/33-cellule-solaire-czts-cuivre-zinc-etain-soufre

Il y a fort à parier que dans les années à venir, cette technologie va connaitre des évolutions et offrira des rendements de plus en plus élevés, pour le plus grand avantage de leurs utilisateurs.

Merci de m’avoir lu sur ce long article, et je vous dis à bientôt pour les prochains épisodes de l’aventure solaire !

Prez, 2025

Quelques références utilisées dans cet article :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_photovolta%C3%AFque

https://www.effy.fr/travaux-energetique/solaire/panneau-solaire-photovoltaique/monocristallin-ou-polycristallin#anchor_21626

https://www.choisir.com/energie/articles/117006/les-cellules-photovoltaiques-source-inepuisable-dinnovations

https://www.effy.fr/travaux-energetique/solaire/panneau-solaire-amorphe

L’aventure solaire, épisode 1 : Un nouvel espoir

Mes débuts dans l’énergie solaire !

Cela fait des années, peut-être même des dizaines je me dis, que je rêve d’installer des panneaux solaires de manière sérieuse et surtout utile (= rentable pourquoi pas 😉 ) quelque part chez moi. Maintenant que j’ai enfin déménagé dans le sud de la France près de Sète, dans une jolie petite maison qui offre plein de possibilités et bien orientée, je vais pouvoir me lâcher un peu et aller je l’espère assez loin.

Mes premières expériences avec des panneaux solaires remontent à lorsque j’habitais encore Paris, déjà que c’est pas la fête niveau ensoleillement, et le balcon de notre appartement n’était pas du tout orienté plein Sud. Autant se dire que cela restera évidemment de l’expérimentation et que cela n’a pas été plus que cela.

A l’époque, j’avais acheté deux petits panneaux pour recharger les équipements mobiles, comme un smartphone ou une tablette, on console de jeu. Ce sont des panneaux souples et mobiles de 25 et 40 watts (ndlr : nous prendrons l’habitude tout de suite de diviser la puissance en Watts annoncée sur les publicités asiatiques par deux par sécurité, hein 😉 ), ce qui est déjà pas si mal, vous le verrez.

Car en effet, petite appartée, le ouaibe est rempli de mensonges et omissions, c’est le moins qu’on puisse dire, même si ce n’est pas nouveau et ne touche évidemment pas que le solaire :

Un bel exemple d’un beau mensonge, jamais ce tout petit panneau ne fera 30 watts 😉

Le premier de mes panneaux corrects est donc un panneau d’environ 25 watts composé de 8 belles cellules. Souple, léger, il peut être accroché partout et dispose d’un boitier de connexion avec 2 prises USB-A, une prise USB-C et une sortie 18 volts directe :

Un panneau tout à fait équivalent au mien, mais qui ne fera jamais 100W bien entendu 😉

En plein soleil, il permet de recharger tranquillement une tablette ou un smartphone moderne et gourmand sans trop de soucis, ce qui est déjà pas mal, vu le faible encombrement et la légèreté du panneau, et un prix correct d’environ 30€.

Le second est un double panneau repliable de (80/2) 40 watts composé de deux plaques de 6 cellules, soit en fait un peu moins du double de mon premier panneau. Souple, un peu moins léger mais pliable, plus cher bien sûr, il peut être accroché presque partout et dispose lui aussi d’un boitier de connexion avec 2 prises USB-A, une prise USB-C et une sortie 18 volts directe :

Un modèle équivalent au mien, mais sans prise USB-C

Avec un peu plus de puissance, ce panneau est tout de suite plus utile et plus sérieux, et nous allons le voir, peut même sérieusement commencer à alimenter des stations solaires et ne pas faire que de la recharge de tablette ou smartphone.

Car autant les prises USB-A ou -C sont utiles immédiatement pour recharger un appareil compatible, mais elles ne permettent pas vraiment de faire des choses plus ambitieuses, comme commencer à alimenter une batterie rechargeable dans laquelle nous pourrons ensuite puiser de l’énergie plus tard !

Du coup, ces deux modèles de panneaux sont fournis avec une prise 18V directe qui justement permet de réinjecter la production du panneau dans ce qu’on appelle communément un contrôleur solaire tel que celui-ci, que l’on trouve dans toutes les bonnes crémeries asiatiques pour quelques euros :

Cette image a pour elle d’être suffisamment explicite quand au fonctionnement du contrôleur !

Ce genre de boitier ne coûte pas grand chose, quelques € à peine et se branche comme le montre brillamment l’image du dessus directement sur votre panneau solaire, en faisant attention au voltage d’entrée quand même (18 volts semble être tout à fait universel). Le contrôleur doit ensuite être connecté à une batterie externe sans quoi il ne fonctionnera pas, et permettra de recharger celle-ci très doucement. Une fois une charge utile atteinte, vous pourrez dès lors consommer l’énergie de la batterie (ici l’ampoule « Loads »/charges) en convertissant les 12 volts obtenus et stables en ce qui vous plaira.

C’est déjà pas mal du tout, vous avez maintenant un panneau qui peut emmagasiner de l’énergie et la restituer quand vous en avez besoin, et la batterie peut se charger toute la journée sans inquiétudes, car le contrôleur même le plus basique possède un bon nombre de protections utiles. Avec ces 12 volts, vous pouvez alimenter bon nombre d’appareils ménager courants : bornes Wifi, outils, lampes rechargeables ou non, etc. De plus, notez que le contrôleur propose 2 ports USB charge lente qui permettront aussi de recharger vos smartphones et tablettes.

Mais…

Mais, c’est le bordel tous ces câbles et équipements, ça ne me convient pas du tout !

Mais mon but est d’intégrer tout ce bordel dans mon bureau voir le salon de ma maison, et ça fait des câbles, des batteries, des contrôleurs, des adaptateurs en tout genre, des trucs partout. C’est le foutoir, c’est pas WAF, ça ne me convient pas.

Il est temps alors de se tourner vers une autre solution, ce qu’on appelle communément une centrale électrique portable ou solaire, qui va avoir l’avantage de réunir un peu tous ces éléments à part le panneau bien sûr, dans un seul boitier, qui plus est qui peut être sexy comme on va le voir ensemble.

La FlashFish 200 est une centrale de premier prix mais qui offre tout de suite des fonctionnalités très intéressantes !

J’ai pour ma part choisi ce modèle premier prix mais avec de bons retours des utilisateurs. Elle m’aura coûté environ 90€ et possède de multiples avantages :

  • C’est un joli petit boitier de construction qui semble solide, équipé d’une poignet de transport ergonomique
  • Tout est intégré : batterie lithium ion de bonne capacité, de multiples branchements en façade en USB-A compatibles Quick Charge 3.0 ou des sorties 12 volts directes, afficheur avec la taux de charge de la batterie, prise universelle de recharge prenant entre 15 et 30 volts (panneaux solaires, chargeur sur le secteur, etc).
  • Elle permet d’alimenter plusieurs appareils en même temps et dans différentes tensions d’utilisation.

Surtout ce qui est exceptionnel je trouve, et vous l’aurez certainement remarqué, c’est cette prise de courant à droite. Wtf ? Et oui, cette petite station électrique portable peut générer un très bon courant alternatif (ils appellent ça dans l’jargon « pure sine wave « ) et peut alimenter un appareil classique jusqu’à 200 watts ! Incroyable ! Donc, une télévision, un ordinateur portable ou non, etc. Bien sûr, pas d’appareil de cuisson ou même un sèche cheveux bien sûr, et la batterie interne ne permet pas d’alimenter un équipement consommateur longtemps. Mais test à l’appui, j’ai pu utiliser mon pc portable du boulot toute une après-midi sans problèmes en étant branché uniquement sur cette station, que j’avais rechargée auparavant le matin avec mon panneau de 40 watts ! Classe !

Par contre, cette petite station pas chère a tout de même un défaut assez majeur : elle ne permet pas de l’utiliser pendant qu’elle charge, ce qui est très contraignant. Elle fait donc plutôt office de solution d’appoint ou de backup, mais heureusement, il existe pour à peine plus cher d’autres solutions bien plus avantageuses !

Voila, notre premier épisode dans l’énergie solaire s’arrête pour l’instant ici. Nous avons pu faire le tour de quelques solutions peu onéreuses capables de recharger de petits appareils, mais aussi des équipements un peu plus sérieux qui permettent de stocker de l’énergie, et voir de la restituer de manière tout à fait classique comme le réseau domestique en 220V alternatif.

Le prochain épisode sera quant à lui déjà beaucoup plus sérieux, car nous allons partir sur des solutions de panneaux solaires beaucoup plus performants, bien qu’accessibles encore financièrement j’espère, et branchés à une centrale solaire elle aussi bien plus performante, ce qui va débloquer un jalon très important pour moi : l’indépendance énergétique complète pour mon poste de travail professionnel et les économies qui en découleront naturellement 😉

A très vite !

Philippe Dubois « Prez »

Configuration des afficheurs de fréquence sur les boîtiers PC.

De nos jours, il n’est pas exclu de changer le processeur de nos belles machines contenant un joli 386, 486 ou Pentium 1 afin de l’upgrader (ou downgrader pour les plus fous).

Or il arrive parfois que malgré cette délicate attention, nous nous retrouvons confrontés à ce magnifique afficheur qui indique maintenant la mauvaise fréquence ou qui n’a pas assez de digits pour afficher la folle fréquence de 133MHz (wahouuu) !

Heureusement, pour les hirsutes que sont ces bons hommes confrontés à ce problème, nous allons vous dévoiler le secret de ces afficheurs !

Revenons dans le passé (pas si lointain, ne me vieillissez pas … s’il vous plait !), quand nous avions des systèmes qui embarquaient des processeurs ayant une fréquence d’horloge faible de type 8086/8088 (cadencés en gros de 5 à 10MHz). En ce temps, puisqu’ils étaient synchronisés avec celle-ci, les logiciels vivaient en parfaite symbiose avec cette fréquence d’horloge des processeurs, et tout allait pour le mieux pour nos chers utilisateurs !

Mais un jour, nous avons vu arriver des processeurs beaucoup plus puissants ! Les 80386 et 80486 sont arrivés à grands pas, la tête haute avec leurs impressionnantes fréquences d’horloge, de véritables bêtes sauvages ! La symbiose entre les vieux logiciels et les processeurs fut brisée, des plantages, des logiciels qui tournaient trop vite, beaucoup trop vite ! Il fallait une solution … Et c’est ainsi que naquit le fameux bouton Turbo !

Ne vous fiez pas à son nom, ce bouton Turbo permettait de désactiver le cache ou abaisser la fréquence du processeur pour « imiter » la fréquence d’horloge d’un 8086/8088 et non pour « Booster » votre machine ! Une fois le Turbo désactivé, vous aviez droit à une machine tellement lente que les logiciels d’antan fonctionnaient de nouveau à merveille… Par contre sur Duke Nukem 3D, c’était une autre paire de manche. Il fallait réarmer la bête qui sommeillait dans votre bécane en l’activant de nouveau pour faire tourner son processeur à sa vitesse optimale !

Sur certains boîtiers équipés de ce fameux bouton, il n’y avait qu’un simple voyant pour indiquer qu’il était actif et d’autres modèles de boîtiers, plus séduisants, avaient droit eux à un afficheur de fréquence, le must have de l’époque ! Cet afficheur pouvait également indiquer l’état du mode choisi : Hi pour « High » ou Lo pour « Low ».

Il m’arrive parfois de m’égarer sur les réseaux sociaux et d’apercevoir de jolies photos de Pentium 133MHz dans un boîtier AT qui affiche 66MHz ou un joli 486 DX2 66MHz avec le boîtier qui affiche 50MHz. Et ceci, malgré que ces afficheurs soient paramétrables… aïe, j’ai mal à mon moral !

C’est bien pour cela que sur JeGeek.net, nous avons le sens du détail et que je vais vous expliquer, avec des méthodes simples, comment paramétrer ces afficheurs. Durant ce processus, nous allons utiliser un afficheur très répandu dans les années 90, un modèle avec 2 afficheurs 7 segments, peut-être sera-t-il le même que le vôtre mais même s’il est différent, il y a d’énormes chances que son fonctionnement soit le même !

1. Présentation d’un afficheur passif

Dans ce module, il n’y a aucune gestion d’affichage, seulement des contacts qui permettent d’allumer ou non les différents segments. Il y a une absence totale de circuit intégré :

Sélecteur d’état sur 3 broches :

  • « L » pour l’état Low (Turbo désactivé)
  • « C » Pin central (obligatoire pour alimenter les états Low et High)
  • « H » pour l’état High (Turbo activé)

Alimentation de l’afficheur sur 2 broches :

  • 5v (positif)
  • Ground (négatif)

Jumpers de configuration :

  • Pour les dizaines (TEN’S)
  • Pour les unités (ONE’S)

Ils permettent de configurer nos fameux afficheurs 7 segments … nous y voilà !

Afin de comprendre comment fonctionnent en globalité les afficheurs de fréquence de nos bons vieux boîtiers, il faut se concentrer en premier temps sur l’afficheur 7 segments lui-même. Cet afficheur comme son nom l’indique, contient 7 segments afin de former des chiffres et des lettres (du calme, Bertrand Renard n’est pas en notre présence… ).

Chaque segment peut avoir 2 états :

  • allumé (ON)
  • éteint (OFF)

Les segments sont identifiés par des lettres « A, B, C, D, E, F et G » :

Comme je le disais plus haut, pour les jeunes freluquets qui changent régulièrement de processeur ou qui ont un processeur dépassant les 99MHz, il est possible de résoudre le problème cohérence une bonne fois pour toutes avec un afficheur passif ! Dans ce cas, nous souhaitons afficher les lettres « Lo » pour « Low » pour le mode Normal et « Hi » pour « High » pour le mode Turbo :

        

C’est beau, n’est-ce pas ? Mais avant d’attaquer ce sujet, je vous ai concocté un joli tableau : La configuration des jumpers !

Dans ce tableau, j’ai représenté les pins de configuration de l’afficheur, une rangée pour les unités et une rangée pour les dizaines :

Les segments sont groupés par couleur, le rouge pour le segment A, le vert pour le segment B etc …

Chaque segment a 4 états possibles :

  • 1 : segment allumé uniquement en mode Normal
  • 2 : segment allumé uniquement en mode Turbo
  • 3 : segment allumé peu importe l’état du bouton Turbo
  • Pas de jumper : segment éteint en toute circonstance

Vous l’avez compris, nous ne pouvons placer qu’un seul jumper par segment, il faudra donc jouer de notre malice pour arriver à nos fins :

Pour afficher « Hi » et « Lo » :

1.1. Repérer les segments communs à utiliser entre les 2 modes « Lo » et « Hi » (modes Normal et High), donc les jumpers à configurer en état 3 :

Segments dizaines :
E, F

Segments unités :
C

1.2. Repérer les segments à utiliser uniquement pour le mode « Hi » (le mode High), donc les jumpers à configurer en état 2 :

Segments dizaines :
B, C, G

Segments unités :
Aucun

1.3. Repérer les segments à afficher uniquement pour le mode « Lo » (mode Normal), donc les jumpers à configurer en état 1 :

Segments dizaines :
D

Segments unités :
D, E ,G

Voici la solution, la configuration des jumpers doit être comme telle :

La configuration des jumpers peut se lire comme tel :

Dizaine : 2B 2C 1D 3E 3F 2G

Unité : 3C 1D 1E 1G

Tableau de configuration d’un afficheur passif fourni avec un boîtier :

Source de l’image : forum www.vogons.org.

2. Présentation d’un afficheur actif

Ce type d’afficheur se veut plus simple à configurer mais offre beaucoup moins de combinaisons, il est notamment presque impossible d’en trouver pouvant afficher des lettres… Et oui !

Sur ce type d’afficheur, nous pouvons voir un circuit intégré sur le PCB :

Chaque afficheur est géré sur 4 paires de pins :

La configuration est très simple, il suffit d’additionner les chiffres à côté de chaque lot de pins de configuration pour savoir où placer les jumpers, par exemple, si l’on veut afficher le chiffre « 75 » (Hmmm ! Ça sent bon le Pentium !) :

  • Configuration des dizaines :

7 = 4 + 2 + 1

Nous devons donc fermer le circuit sur les chiffres 4, 2 et 1 avec des jumpers.

  • Configuration des unités :

5 = 4 + 1

Nous devons fermer le circuit sur les chiffres 4 et 1 avec des jumpers.

Ce qui donnera au final cette configuration :

Vous l’avez compris, avec ce type d’afficheur on peut juste afficher des chiffres voir, dans certains cas, des lettres jusqu’à F (0 à 15 en base 16). D’ailleurs, pour afficher un « 0 » il suffit tout simplement de ne pas installer de jumper 😉

Et voilà, vous n’avez plus d’excuses pour avoir une bonne vieille bécane avec un afficheur mal paramétré (sauf si vous êtes limité par un afficheur actif.. ) !

Le Raspberry π 4 est arrivé !

Attendu depuis des années par les pira... les bidouilleurs en tout genre, le Raspberry Pi 4 est enfin arrivé. Enfin, est en train d'arriver. Peu de revendeurs pour le moment, peu de disponibilité, mais une chouette carte qui fait bien envie !

Plus de puissance, plus de RAM (jusqu'à 4Go), la petite carte gère enfin le 4K nativement (et même le double 4K grâce à sa double sortie Micro HDMI).

Bref, une très chouette machine pour voir les derniers films téléchargés sur le net ou pour jouer avec les derniers émulateurs.

Pour les caractéristiques (recopiées de frandroid) :

  • SoC ARM Cortex-A72 (4 coeurs à 1,5 GHz)
  • puce graphique VideoCore VI (OpenGL ES 3.x et décodage HEVC 4Kp60)
  • 1, 2 ou 4 Go de LPDDR4
  • 2 ports USB 3.0 et 2 ports USB 2.0 (controller VLI PCIe Gen 2, 4 Gbps mutualisé)
  • port Ethernet Gigabit (Broadcom PHY et lien RGMII)
  • Wi-Fi 5 (802.11ac)
  • Bluetooth 5.0
  • 2 ports microHDMI (2 écrans externe 4K gérés)
  • port USB Type-C pour l’alimentation

Raspberry Pi 4

Ca se trouve ICI.

windows

Outil de nettoyage des fichiers Windows V3 !

Bonjour, toi, utilisateur de Windows 10, 8.1, 8, Vista ou Seven (ouf). Tu utilises Windows depuis déjà quelques temps et tu vois ton espace disque C: diminuer sans cesse, jour après jour, semaine après semaine, et cela te rend fou de ne pas savoir où va cet espace ! Qui l’utilise ? Pourquoi ? Quel sont ses réseaux ? Qu’ais-je fais au bon dieu pour payer autant de la sorte ? Pourquoi l’amour ? la haine et les fleurs ?

Heureusement, Prez est là et un jour a en eut marre de voir son espace disque diminuer sans savoir pourquoi ! Alors, il prit ses petits doigts boudinés et chercha où était cet espace.

Voici donc un petit « utilitaire » sous la forme d’un script Windows à exécuter sur votre ordinateur en mode Administrateur (bouton droit de la souris > Exécuter en tant qu’Administrateur). Ce script va aller nettoyer beaucoup de fichiers temporaires qu’a malheureusement l’habitude de garder Windows, et qui peuvent prendre beaucoup de place sur le disque dur pour rien au bout de quelques semaines à peine.

Attention cependant, que le script ici en version 3 va nettoyer le répertoire de Téléchargements ! Il vous le rappellera d’ailleurs mais attention aux fichiers que vous avez téléchargé donc.

Nouvelle version 3 de 2019 avec des commandes de nettoyage du fameux répertoire WinSxS qui prend une place folle au bout de quelques mois de mises à jour ! Grâce à des commandes système Windows en mode Administrateur, vous allez sûrement regagner plusieurs dizaines de Go !!

https://jegeek.net/scripts/nettoyagev3.zip

Voici un exemple de sortie du script, qui affiche le gain en espace disque obtenu (ici en V2) :

Son code source est en V3 celui-ci, annoté, ce qui permet de voir ce que va faire le script :

REM Script de nettoyage de W10
REM V2 : Ajout d’une popup de warning pour le répertoire de Telechargements et plus d’infos dans les actions
REM V2 : Ajout egalement de cleanmgr en mode AUTOCLEAN, pour virer les anciennes version de Windows (migration)
REM V3 : Ajout de commandes système de nettoyage de ce putain de répertoire WinSxS !!
echo Script de nettoyage disque automatique, Prez, 2018, V2 > sortie.txt

REM Popup d’avertissement
@echo off
Msg /W * « Attention ce script va effacer votre repertoire Telechargements. Si cela ne vous convient pas, fermez la fenetre de lancement. »
start «  » /wait cmd /c « echo Attention ce script va effacer votre repertoire Telechargements. Si cela ne vous convient pas, fermez la fenetre de lancement.&echo(&pause »

@echo on
echo . >> sortie.txt
echo Avant script : >> sortie.txt
fsutil volume diskfree c: >> sortie.txt
echo . >> sortie.txt

REM Nettoyage des fichiers des pilotes non utilises
@echo off
for /L %%N in (1,1,400) do (
pnputil /d OEM%%N.INF
)

REM Nettoyage des fichiers de migration Windows et mises a jour automatiques
del /F /S /Q C:\Windows\SoftwareDistribution\Download*.*

REM Nettoyage de fichiers temporaires et telechargements
del /F /S /Q C:\Windows\Temp*.*
del /F /S /Q %HOMEPATH%\appdata\Local\Temp*.*

REM Effacement du cache de Windows Update
del /F /S /Q C:\Windows\SoftwareDistribution\Download*.*

REM Effacement du repertoire Telechargements de l’utilisateur
del /F /S /Q %HOMEPATH%\Downloads*.*

REM Nettoyage automatique du disque en mode automatique par Windows
cleanmgr /verylowdisk
cleanmgr /AUTOCLEAN

REM Enleve le fichier hiberfyl.sys present sur C: a l’installation de Windows (inutile pour les pc fixes)
powercfg.exe /hibernate off

REM Nettoyage des fichiers dans WinSxS !
Dism.exe /online /Cleanup-Image /StartComponentCleanup
Dism.exe /online /Cleanup-Image /StartComponentCleanup /ResetBase
Dism.exe /online /Cleanup-Image /SPSuperseded

echo . >> sortie.txt
echo Apres script : >> sortie.txt
fsutil volume diskfree c: >> sortie.txt
echo . >> sortie.txt
echo On dit merci Prez, et soutenez MO5.COM ! https://fr.tipeee.com/association-mo5-com ! 🙂 >> sortie.txt

REM Affichage du resultat du nettoyage
notepad.exe sortie.txt

Philippe Dubois « Prez »

Cassette Audio

Moderniser son ancien lecteur de cassette HiFi en USB

Nous les (vieux) geeks avons tous connus les affres de l’usage des cassettes audio, ces petites cassettes toutes mimis qui permettaient de stocker jusqu’à 2×1 heure d’audio (les 120) ou plus souvent 2×45 minutes, voir même étaient utilisées sur les premiers micro-ordinateurs pour lire ou enregistrer des programmes. Magnifique !

Et pour lire ces petites choses, nous étions communément équipés de plusieurs lecteurs dont souvent au moins :

  • Un Walkman, inventé par Sony il faut le rappeler, qui permet de lire ses cassettes audio partout en mobilité, avec une qualité souvent moyenne voir médiocre selon les appareils.
  • Une platine HiFi dédiée, plutôt imposante mais souvent de qualité, qui sert plutôt à écouter les cassettes à la maison avec une bonne voir une excellente qualité (pour le support).

Malheureusement, s’ils fonctionnent encore, ces vieux matériels ne sont pas destinés à être utilisé sur nos ordinateurs de maintenant, et il n’est pas aisé de les connecter pour pouvoir écouter une bonne vieille cassette, ou pour en faire une copie de sauvegarde ou un transfert définitif sur un autre support.

Achat d’un appareil d’encodage des cassettes

On trouve sur AliExpress ou d’autres vendeurs des petits walkmans modernes, capables de sortir le son de la cassette audio insérée directement en USB. Ces petits lecteurs sont disponibles par exemple sur ce lien pour seulement 15 euros : https://fr.aliexpress.com/item/32835235290.html?spm=a2g0w.search0104.3.15.e2ed38fevOYsyA

Super Usb Cassette Capture – Auto Reverse – Stereo – Mega Bass LOL. Ca respire la qualité :/

Le principe (tout bête)

Malheureusement, ce matériel même récent et s’il fonctionne sommes toute correctement pour le prix, ne permet pas de réaliser un bon encodage, car tout simplement la mécanique qui l’anime n’est pas de bonne qualité et engendre notamment un « pleurage » assez audible et donc détériorant la capture sonore. Nous allons donc remplacer la mécanique souvent un peu déficiente de ces lecteurs pas chers par une vraie mécanique d’un vrai lecteur de cassette HiFi.

Nous allons donc ouvrir ce petit lecteur pour en extirper ce qui nous intéresse vraiment : sa carte d’acquisition USB, qui cerise sur le gâteau se contente de l’alimentation en USB et n’a pas besoin de piles ou d’une autre source d’alimentation !

Le walkman une fois démonté laisse apparaître sa mécanique et surtout sa carte mère, ce qui nous intéresse bien sûr le plus ici.
D’une électronique simple, on notera la puce à gauche qui sert d’amplificateur audio et de régulateur de vitesse pour la partie walkman pure, et à droite une puce d’encodage USB qui gère l’audio et aussi semble t-il la vidéo.

Il est aisé d’ouvrir le walkman (trois vis à retirer, et forcer un peu sur la carrosserie pour la faire glisser) et pouvoir accéder à la carte électronique pour pouvoir la retirer. Dessoudez les fils blancs (S1 et S2, qui servent d’interrupteur), les deux fils des piles et le moteur, et voila ! Maintenant, la suite 😉

Un (ancien) lecteur de cassette HiFi standard

Le but est que vous mettiez la main sur un meilleur, voir carrément soyons fous un BON lecteur de cassette audio, et en bon état de marche. Souvent, dans votre famille ou vos proches, le simple fait de demander vous permettra de mettre sur la main sur un telle machine. Au pire, les sites d’enchères ou Leboncoin vous fournirons pour l’instant encore des lecteurs souvent en bon état et à moindre prix. Pour ma part, j’ai acheté sur Ebay un très mimi lecteur de la marque Technics, qui a pour avantage d’être moins large que les lecteurs classiques dits au format « MIDI » et donc en 14 pouces :

Pour le besoin de notre montage, j’ai acheté un beau petit lecteur de cassette audio HiFi de marque Technics. Son petit format (non MIDI) sera idéal pour l’utiliser sans encombres. Et il m’aura coûté 20 euros.

Les avantages de ces lecteurs sont multiples : d’une part, s’ils fonctionnent toujours (c’est souvent la courroie d’entrainement à changer ceci dit, rien de très compliqué), leur mécanique est souvent bonne voir excellente et limite énormément le pleurage lors de la lecture. De plus, certains (comme des modèles Philips pour exemple) sont équipés de très bonnes têtes audio de lecture, ce qui est bien sûr totalement déterminant pour espérer avoir une bonne qualité d’écoute.

Une tête de lecture audio stéréo et auto-reverse.

Petits conseils malgré tout : évitez si possible les lecteurs double cassette, auto-reverse, à touches sensitives, etc etc. Bref, priorisez toujours les modèles les plus basiques au niveau des commandes, de l’électronique et de la mécanique. Ils seront toujours plus fiables et plus faciles à réparer ou modifier.

Après avoir vérifié que le lecteur fonctionne bien, sans quoi cherchez en un autre ou si vous le pouvez, réparez le, nous allons ouvrir la bête pour déterminer comment nous allons le modifier :

Voici notre beau Technics démonté, ce qui est très facile à faire sur ce genre de matériel heureusement. L’accès à l’intérieur du lecteur est en effet très aisé.

Montage de la carte USB

Notre carte électronique étant toute petite, nous pouvons l’insérer sans peine dans notre lecteur. Nous allons dans l’ordre :

  • Relier notre carte à la tête de lecture audio du lecteur HiFi
  • Ajouter un pont entre S1 et S2 pour que la carte soit toujours active
  • Evidemment ajouter son câble MiniUSB vers USB pour la relier
  • Relier une masse au châssis du lecteur pour éviter les parasites.

Notez au passage que j’ai fait en sorte que le câble de la tête audio soit sectionné proprement mais puisse toujours être ressoudé au connecteur interne du lecteur, afin de ne pas condamner celui-ci si je devais revenir en arrière ! Il est important de respecter au maximum le lecteur d’origine et de pouvoir le remettre pleinement en fonctionnement si besoin est.

D’abord plaçons la carte dans le lecteur, en prenant soin de connecter ce qui nous intéresse le plus : la tête de lecture !
Vue sur les trois fils de la tête ressoudés sur la carte USB, la masse au milieu et les deux pistes en haut et en bas (Lin et Rin, pour Left In et Right In). Notez le strap rouge qui permet de laisser la carte en fonctionnement. Vous devez faire de même sinon la carte restera éteinte.
Voici la petite carte avec son câble Mini USB. Notez que j’ai mis la molette de volume presque au maximum, à vue de nez au 3/4 du volume, pour ne pas saturer le son en sortie.
Placement de la carte de numérisation au fond du boitier. Vous devriez avoir assez de place pour le loger facilement. N’hésitez pas à le scotcher par exemple pour qu’il ne tombe pas.

Voila, notre carte est connectée, placée au fond du lecteur pour éviter tout contact avec l’électronique de celui-ci. Pour le câble USB, j’ai pu profiter d’une ouverture dans le boitier pour le faire sortir. Soyez malins, mais faites ça proprement tout de même 😉

Notez au final ici sur ma photo le fil jaune, qui me sert de masse et que j’ai relié au châssis du lecteur. Il est lui-même relié à la masse de la carte d’acquisition. C’est indispensable sans quoi les parasites émis par le moteur du lecteur seront sûrement trop audibles !

Utilisation de la carte et du lecteur

Une fois votre petit montage terminé, vous voici aux commandes d’un bon lecteur de cassette qui encode directement en USB et en bonne qualité. Il ne reste plus qu’à pouvoir recevoir le signal son encodé et le traiter comme il se doit, et surtout pouvoir enregistrer le son dans le format numérique qui vous conviendra. Il ne faut pas oublier que nous sommes connectés directement derrière la tête de lecture ! Il n’y aucuns filtres natifs, nous allons donc recevoir beaucoup de souffle et parasites que nous allons devoir traiter.

Le mieux est dès lors d’utiliser le logiciel gratuit Audacity :
https://audacity.fr/

Celui-ci fonctionne sur Mac, Linux ou PC Windows et permet d’enregistrer une source audio, de nettoyer le signal et de l’enregistrer au format de son choix, et notamment :

  • En WAV, le format audio classique et non compressé, donc avec des fichiers imposants
  • En FLAC, soit du LossLess, un format compressé mais non destructeur recommandé pour de l’archive
  • En MP3 si vous avez un encodeur installé, mais caca
  • En OGG nativement pour une bonne qualité et une taille de fichier réduite (suffisant pour une écoute standard)

Capture d’un fichier audio

La carte USB que vous avez monté dans votre lecteur de cassette HiFi se monte toute seule sous Windows, et apparaît dans les sources audio comme « Réseau de microphones USB ».

Sélectionnez donc « Réseau de Microphones USB » dans le menu à droite de l’icone du micro (source d’enregistrement) et cliquez sur le bouton avec un cercle rouge pour lancer l’enregistrement ! Vous devriez voir une fois votre lecture de cassette en cours un signal bleu foncé apparaître dans les deux fenêtres en dessous (les canaux droite et gauche), prouvant que la capture fonctionne. Vous pourrez à loisir lire cet enregistrement, mais ne le sauvegardez pas encore.

Nettoyage du souffle audio

Grâce à Audacity, nous allons pouvoir nettoyer simplement l’enregistrement obtenu pour enlever la majeure partie du souffle résiduel. Pour cela, assurez-vous d’avoir un enregistrement qui dispose de quelques secondes de « bruit », c’est à dire sans signal audio audible, comme par exemple en début ou fin de bande :

Ici la fin de mon enregistrement permet d’avoir quelques secondes de bruit de fond, à partir de 36:40. Le signal audible se termine en bleu foncé à gauche.

Puis sélectionnez 3 à 4 secondes de ce « souffle » et allez dans le menu Effets, puis Réduction de bruit :

J’ai pris quelques secondes de « vide » ici en bleu clair dans ma sélection, afin d’apprendre au logiciel ce qu’est le bruit pour cet enregistrement.

Conformément à la fenêtre qui vient d’apparaître, la réduction de bruit va se faire en deux étapes. La première consiste à apprendre au logiciel de quel bruit de fond (quel souffle) vous allez vouloir vous débarrasser. La sélection des 3 à 4 secondes que vous avez faites va servir à cela. cliquez donc maintenant sur « Prendre le profil du bruit ». Le logiciel parcourt votre bout d’enregistrement, et apprends à reconnaître le souffle que vous allez enlever.

Maintenant que votre enregistrement est réapparu, faites un Ctrl+A au clavier après avoir cliqué dessus pour sélectionner toute la piste, puis revenez dans le menu Effets > Réduction de bruit.

Etape 2 donc, appuyez simplement sur Valider pour lancer le traitement. Celui-ci peut prendre plusieurs minutes, soyez patients. Vous devriez voir à l’endroit où vous avez pris du souffle que le signal est devenu quasimment plat maintenant, le souffle à disparu !

Avant dernière étape, nous allons Normaliser le volume sonore pour être certain que votre enregistrement maintenant nettoyé sera suffisamment puissant pour être audible. Retournez dans le menu Effets, puis Normaliser. Laissez les options par défaut (je recommande) et appuyez sur Valider. Votre signal est maintenant parfait !

Dernière étape, nous allons maintenant sauvegarder votre enregistrement dans le format que vous voulez. Je recommande donc le FLAC comme expliqué plus haut. Pour cela, allez dans le menu Fichier, puis Exporter, et enfin sélectionnez « Exporter en FLAC ». Renseignez les paramètres demandés si vous le souhaitez (nom de l’album, numéro de piste, etc) et voila !

C’est parti pour numériser la magnifique cassette de démonstration du Télétel ! Notez qu’esthète que je suis, mon notebook 14 pouces noir se marie parfaitement au lecteur de cassette 😉

Quelques acquisitions pour exemple

Pour confirmer la véracité de mon montage, j’ai procédé à des lectures et enregistrements de diverses cassettes d’époque et pu en tirer une qualité assez surprenante (certaines d’entre elles ayant plus de 30 ans !). Je vous laisse juger vous-mêmes avec deux extraits :

Du Ys Perfect Collection. Ca envoie du patey !!
Ah, le Télétel, ou Minitel je ne sais plus. Formidable dirait Jack !

Voila ! j’espère que ce petit bricolage vous plaira et qu’il vous donnera satisfaction. Pour ma part et vu le très faible coût de l’opération, je m’estime très satisfait, et je vais pouvoir archiver quelques cassettes et enregistrements qui me sont chers facilement. N’hésitez pas à partager votre expérience, quel lecteur vous avez utilisé, etc ! Bombe !!

Philippe Dubois « Prez »

PatéTest: La Retro TV Games

Et oui, car dans la vie, on ne peut pas tester que du bon, sans quoi nous n’en serions plus objectifs et critiques, et perdrions le goût des bonnes choses. Et ce serait triste pas vrai ?

Alors, je me lance et je vais tester pour vous cette mer….console Retro TV Games. Bardée d’un si aguichant emballage pour les vieux Retrogamer comme moi, vantant les mérites de milliers d’heures sur 200 jeux crads façon 8 bits, votre serviteur a craqué pour cette daube dans un magasin Pearl pour environ 20 euros. Je sais, j’ai honte. Laissez-moi tranquille. D’ailleurs, pour me faire pardonner, je prends le challenge suivant : ne pas dire que c’est de la merde, mais du pâté. Essayons.

Du coup nous inaugurons une nouvelle effigie pour tester les bons pâtés que nous réservent les asiatiques, avec un bon produit bien d’chez nous, non mais.

La mer…Retro TV Games est donc une console sous la forme d’une manette toute petite, avec à l’intérieur près de 200 jeux. Inutile de chercher le dernier Call Of Duty vous vous en doutez (enfin j’espère), il faudra se contenter de jeux type 8 bits très simples, et pour cause : je pense que la machine est un clone de Nintendo Famicom ! Mais sans le port cartouche évidemment. Dommage même.

Désolé pour la déchirure de l’étiquette, j’aurais voulu garder cette me.. boite de console intacte mais impossible avec leur système antivol à la con. Mais qui volerait une pareille daube sérieusement ?

D’ailleurs les écrans derrière la boite de la mer…console affichent bien la couleur ! Enfin justement, pas beaucoup de couleurs. Des jeux type Famicom ou NES donc, et dont les graphismes nous semblent familiers.

Voici tout le contenu de cette boite. Mais je n’explique pas ce sticker de pouce en l’air (voir en le tournant vers le bas, pourquoi pas). Qui peut être assez con pour l’afficher fièrement ? Ah, oui, c’est la marque ! Et ben dis donc..
La mer… console est donc intégrée dans la manette, et le tout est minuscule ! Et ce manche ridicule, ceux qui ont des trop grosses mains ne pourront même pas s’en servir.

Comme je le disais, la manette/mer…/console est minuscule ! Votre doigt seul fait déjà plus de la moitié du boitier. Alors, déjà, la question de la maniabilité de la bête pose question, mais ça, je réserve le meilleur pour la fin de l’article, bien sûr 😉

Le manuel d’explication. Bon, si vous êtres pas trop cons, ça va le faire. Foutez des piles, branchez la mer…console à la télé et allumez ! Pfff.

Mais assez tourné autour du pot de mer…, le test vidéo !

ATTENTION : CETTE VIDÉO EST DANGEREUSE ET CONTIENT DU PÂTÉ, PLEIN. ELLE PEUT DONNER ENVIE D’ARRÊTER LES JEUX VIDÉO, VOUS ETES PRÉVENUS.

Comme votre œil expert l’aura remarqué, ce sont en fait que des copies de jeux existants ou plus ou moins connus, comme ce clone dégueulasse sans décors de fond de Alpha Mission par exemple ! On change un peu les sprites, les décors, on fout une musique dégueux et tout le monde n’y verra que du feu. Tu parles. Bien sûr qu’on voit immédiatement que c’est tout pourri, ils sont fous les mecs qui ont fait ça et nous prennent vraiment pour des cons ! Certains « jeux » sont juste un décor hyper répétitif sans fin, sans but, sans intérêt, avec des ennemis ou des trucs qui bougent un peu toujours de la même façon. C’est une honte !

Alors, arrêtons là le calvaire. Qu’est ce que je pourrais vous dire en terme de conclusion ? Ben, que c’est du pâté, du gros, gros pâté, et qu’il vaut mieux pas que vous achetiez cette MERDE bien sûr ! (oops, j’lai dit, j’ai perdu).

Philippe Dubois « Prez »

Remplacement du joystick analogique pour N64

La Nintendo 64 est une console de jeu très intéressante et bardée de très bons jeux sur cartouches, et qui aura eut le privilège d’introniser avant tout le monde (bravo monsieur Miyamoto) le célèbre joystick analogique donc tous les pads du monde jouissent maintenant. Il fut démontré avec succès avec notamment le jeu Super Mario 64, jeu vidéo d’une poésie fantastique, et permit de contrôler la célèbre mascotte moustachue à « 360° » dixit la pub. Magnifique !

Seulement voila, avec une telle avance technologique sur les concurrents directs qui furent en cette époque Sony et Sega, les manettes N64 et surtout leur joystick analogique souffre de rhumatismes, du jeu apparaît, le contrôle se fait imprécis. La vieillesse est un naufrage, et il va falloir le changer !

Heureusement que l’on peut trouver facilement encore des joysticks neufs de remplacement, et ceci sur des sites d’enchères comme Ebay (
https://www.ebay.fr/sch/i.html?_from=R40&_trksid=m570.l1313&_nkw=n64+replacement&_sacat=0 ) ou des sites comme AliExpress (
https://fr.aliexpress.com/wholesale?catId=0&initiative_id=SB_20190318072438&SearchText=joystick+N64 ).

Et toute de suite nous tombons sur deux références distinctes mais toutes les deux destinées aux manettes N64 :

  • Un joystick analogique dit « d’orgine » pour la N64
  • Un joystick analogique compatible qui provient lui des manettes Gamecube !
Chérie[Tm] nous montre ses deux gros champignons analogiques. A gauche, la version N64 classique, à droite la version GameCube. La différence est peu frappante vu ainsi.
En effet, la version N64 achetée sur Ebay est exactement la même que le joystick d’origine : le stick de contrôle est plus haut, moins souple. Bref, comme une vraie manette N64.

Ce joystick de remplacement se trouve facilement donc sur Ebay, comme sur le lien suivant :
https://www.ebay.fr/itm/Joystick-for-N64-Nintendo-64-replacement-analog-stick-button-repair-part-ZedLabz/332096874754?hash=item4d52842902:g:sFUAAOSw~wVcOqzj

Le stick Gamecube lui est par contre légèrement plus court, moins proéminent donc, et surtout plus souple. Il est donc bien plus agréable à utiliser au final que le stick d’origine.

Ce modèle se trouve lui aussi sur Ebay par exemple au lien suivant :
https://www.ebay.fr/itm/Joystick-for-N64-Nintendo-replacement-GameCube-style-analog-stick-button-ZedLabz/371843478555?hash=item569399341b:g:BkgAAOSw9yJbm84j

Il suffit après réception des joysticks de remplacement d’ouvrir votre manette N64 fatiguée, ce qui est une opération très simple puisque toutes les vis sont des cruciformes assez standard. Attention cependant aux deux petites vis dans le logement pour les cartes mémoire.

Voici notre manette démontée et prête à recevoir son nouveau joystick. En rouge, les vis à enlever pour retirer l’ancien joystick, et en bleu, le connecteur à déconnecter (attention de faire cela de manière délicate).

Une fois l’ancien et fatigué joystick retiré, il vous reste le choix des armes : Soit le même joystick, un peu dur, mais historique, soit la version GameCube, plus sympa à utiliser. A vous de voir 🙂

L’ancien et le nouveau champignon N64. Avouez que la ressemblance est frappante et qu’il est très aisé de les confondre.

Après remontage, notre manette N64 est de nouveau bonne pour le service, et sera déjà beaucoup plus agréable à utiliser !

Tadam ! C’est t’y pas magnifique ça Madame ? cette belle manette quasi toute neuve maintenant avec son champignon de GameCube ?

Attention au modèle !

Attention que certains modèles de joysticks de remplacement sont dédiés aux premières version des manettes, et ne dispose pas du même connecteur que la vôtre certainement !

Ces modèles sont différents, et beaucoup moins chers malheureusement, mais ne vous faites pas avoir, ils sont sûrement incompatibles avec votre manette !

Ainsi donc, relativement facilement, vous pouvez redonner vie ou améliorer très sensiblement la qualité de vos manettes N64, notamment avec ce « mod » Gamecube, que je vous conseille chaudement !

Philippe Dubois « Prez »

Test : Scaler HDMI Modèle D

Voici notre test du scaler HDMI Modèle D, aka Model NTK022 de chez Neoteck ! Moins cheap que le modèle C, et son prix en atteste (plus du double pour environ 25 euros), nous nous tournons vers lui avec beaucoup plus d’espoir qu’il puisse nous générer un signal HDMI de qualitay :

il est beau mon boitier Scaler HDMI NeoTeck, il est beau !

Au moins celui-ci est bien protégé dans son boitier en métal, vos petits signaux vidéo seront bien traités durant cette séance, il ne leur sera fait aucun mal, nous vous le promettons !

Rien de trop surprenant vu la taille, et le strict nécessaire sur la face arrière : Sortie HDMI, sotie audio, bouton de sélection 720P/1080P, alimentation 5V.

Rien de très surprenant à son usage donc : On branche sa Péritel (qui on le rappelle ne traite que le signal Composite ici), on choisit sur l’interrupteur entre 720P et 1080P, et basta. Tout le reste est, disons, automatique.

Mais ne me demandez pas l’intérêt de passer du composite en 1080P. Je ne sais pas, demandez à mon âne.

Captures de jeux vidéo en composite

Voici deux captures vidéo réalisées avec ce Scaler, pour que vous puissiez juger sur pièce de la qualité de la machine. Le blindage apporte beaucoup de stabilité dans le signal, heureusement, et finalement je trouve qu’il s’en sort plutôt pas mal. C’est bien entendu et comme à d’accoutumée de la Nintendo64 en composite :

C’est pas la teuf, mais bon, c’est du Composite. On va pas demander la lune quand même.
Le résultat est intéressant sur Star Wars Racer, toujours en composite bien sûr. Ce n’est pas aussi immonde qu’on pourrait s’y attendre, grâce au travail de ce scaler. Bravo, Modèle D !

L’intérieur de la bête !

Chérie[Tm] nous propose un petit guided tour interne. Il n’y a pas grand chose cela dit, mais au moins c’est propre. Notez la puce vidéo toujours, toujours grattée. Qu’est ce qu’ils sont chiants avec ça :/

Rien de spécial à dire sur ce scaler, si ce n’est qu’il fonctionne bien. Mais pour le même prix, on doit pouvoir facilement trouver le modèle A qui fait au moins un aussi bon boulot en Composite, et qui lui au moins prends du RVB et permet plus de choix dans les résolutions. Mais il est plus sophistiqué aussi, à vous de voir 😉

Philippe Dubois « Prez »

Test : Scaler HDMI Modèle C

C’est le plus cheap de notre comparatif de scalers HDMI, et il se trouve à près de 10 euros sur les sites classiques dont ceux d’enchères comme Ebay. Pour un tel prix, évidemment, il y a des concessions de faites, faut pas trop rêver !

C’est cheap et c’est moche, c’est le Scaler Model C ! Bravo !

C’est certainement donc le Scaler HDMI le moins cher du marché et du coup le plus cheap, et pas que financièrement parlant. Avec son petit boitier de plastique léger comme une plume, il n’inspire pas vraiment confiance, et il y a de quoi se méfier.

Captures de test en composite

Equipé de notre sacro-sainte N64 en composite, voici ce que donne des captures de jeux en utilisant ce Scaler cheap.

Les sacs à vomis sont fournis, servez-vous ! Ca tremble de partout, les couleurs.. quelles couleurs ? Bref, c’est immonde. C’est l’enfer sur la terre !

It’s a me, Mario dégueux !!
Mon Dieu quelle horreur !!

L’intérieur de la bête !

Rien de trop surprenant en sommes, vu la petite taille du boitier et sa légèreté, que de finalement pas trouver grand chose dedans. Mais cela marche tout de même au final, même… mal.

Chérie[Tm] nous accompagne pour désosser la bête, ce qui ne sera pas long, vu la piètre qualité du boitier plastique. 4 minuscules vis plus tard, et voici les entrailles du pâté.
Une puce de traitement vidéo et une puce mémoire, voila. Merci, au revoir.

Bref, pas grand chose je pense à ajouter par rapport à ce Scaler bon marché. Votre grand-père n’y verra que du feu si c’est pour brancher son magnétoscope VHS en composite à la dernière télé que vous lui avez acheté. Mais j’espère que vous-mêmes vous serez un peu plus regardant pour brancher vos consoles en Composite 😉

Philippe Dubois « Prez »