Ah, mon Macintosh 128K !

Voici la dernière acquisition perso en date ! J’avais 12 ans, un Apple Macintosh flambant neuf avec ses 128 Ko de mémoire vive entre les mains (merci Nani !), et les cassettes audio de présentation du Mac dans le lecteur à coté. Et je découvrais ces musiques rares de Maxime Le Forestier sur Apple II et le timbre enjoué de la présentatrice Kriss, disparue malheureusement en 2009.

Je me rappelle qu’équipé de la puissante machine, du haut de mes 12 ans à peine, je vagabondais dans les rares boutiques ou salons dédiés à l’informatique de Montpellier pour demander aux vendeurs, médusés, s’ils avaient des logiciels pour mon Mac 😉 Si vous aviez vu leur tête !!

Quelle époque magique ! Et pour bien partager cette madeleine de proust avec vous, voici la première face de la cassette Visite guidée du Macintosh ! Enjoy !

Pour rester dans les médias rigolos, voici un moment précis de la présentation du Macintosh par Steve Jobs himself, où l’ordinateur va parler à son tour et remercier son papa bien aimé. Ambiance du futur garantie et standing ovation par la foule en délire !

Et petite fleur supplémentaire, voici la somptueuse publicité de l’époque pour le lancement du Macintosh, très « 1984 » le film 🙂

Quand je vous dis que l’informatique, c’est de l’art 😉

Philippe Dubois « Prez »

Sonny

Sonny s’en va t’en guerre

Sonny est un tactical RPG réalisé avec amour sur le PlayStore d’Android, sûrement un des meilleurs de cette plateforme, tant il regorge de détails, de possibilités, le tout guidé par une storyline (comme ils disent en anglishe, ça fait plus accrocheur) très sympa.

Sonny, c’est vous, un ancien soldat transformé en zombi et doté de très grands pouvoirs qui se découvriront à vous au fur et à mesure de votre progression, lâché dans le laboratoire qui l’a vu naître dans un monde apocalyptique et hostile où chacun essai de survivre. Et c’est vraiment pas chose facile, croyez-moi !

Ca, c’est vous ! un zombi très puissant et doté d’intelligence (heureusement) qui va devoir survivre dans un monde apocalyptique et très hostile, puisque les zombis ont décimé une partie de la population mondiale (ben tiens).

Le jeu est disponible sur le store Android et sûrement Apple j’imagine : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.agk.sonny&hl=fr_FR

Trois sauvegardes pour vous permettre d’avancer dans l’histoire avec différents personnages ou tactiques, pour donner un peu plus de durée de vie au titre.

Le jeu commence sur les chapeaux de roue : à peine sorti de votre sarcophage du laboratoire qui vous a vu (re) naitre sous la forme d’un zombi, voici pas que d’autres zombis vous attaquent pour vous faire la peau. Car il va falloir vous habituer tout de suite : Dans Sonny, ça charcle, ça fighte sans cesse, on est pas là pour beurrer les moules comme dirait une certaine Blatte. Le fait est que vous êtes un zombi humanoïde : A moitié humain, à moitié zombi. Et ça tombe évidemment très mal ! Car dans le monde qui vous entoure, que trouve t-on :

  • Des humains véners, qui en ont marre des zombis, des monstres, de Maria Carey, des fleurs et des plantes, qui tirent sur tout ce qui bouge, et feront tout pour vous faire la peau;
  • Des zombis, véners aussi, qui bouffent tout ce qu’ils trouvent si ça ne conduit pas en zombi (un zombi quoi);
  • Des montres divers et avariés, qui eux s’en foutent, veulent tout bouffer de toutes manières pour survivre, un peu comme certains banquiers.

Donc en gros, tout le monde veut votre peau ! sauf trois mecs et demi, qui il faut bien l’avouer, sont à peu près aussi perdus que vous dans ce monde de dingues au début. Mais comme on dit souvent, l’oignon fait la force, et tous ensemble, vous triompherez du mal (c’est beau, j’en chiale).

Veradux est un des premiers amis que vous vous ferez dans ces terres arides et hostiles. C’est aussi un très bon soigneur et possède une excellente attaque spéciale.

De fil en aiguille, vous découvrez au fil du jeu qui vous êtes et allez vous transformer afin d’acquérir plusieurs compétences différentes, certaines compétences venant remplacer d’autres, il faudra faire des choix. Et les choix, dans la vie, c’est pas toujours facile pas vrai ? Surtout que là, certains seront définitifs, il faudra donc assumer et pas faire sa grosse victime, ok ? 😉

Les écrans d’intermission sont magnifiques, très proche dans le style des Comics Américains. Ceux-ci ne sont jamais neutres, dans le sens où ils divulguent de précieux indices sur les prochaines missions.

Le jeu se déroule par phases et au tour par tour, un peu à la Final Fantasy évidemment du coup. Chaque monstre/boss/personnage possède une barre de temps qui se remplit plus ou moins lentement, et au bout de laquelle il pourra faire une action. Les autres caractéristiques sont commune aux RPG : vie, dextérité, stamina, etc.

Et les actions possibles sont très nombreuses ! Attaquer physiquement avec l’arme en main, lancer un sort, lancer un pouvoir de buff ou d’attaque, économiser son énergie pour essayer de lancer un pouvoir plus grand au prochain tour, esquiver, fuir même, etc.

Du bon tour par tour, avec jauges de furie, de temps, de pouvoirs, différents coups possibles, santé, focus, ouf !! Le choix est vaste et c’est clairement une des richesses du titre.

Certains pouvoir ont des effets cumulatifs ou ne se déclenchent réellement que lorsque les ennemis sont dans un certain état. Il faudra donc jongler avec tout cela pour exceller et espérer remporter les manches.

Evidemment encore et comme pour chaque bon jeu de tour par tour, certains personnages vont mieux ensemble que d’autres, puisque certains seront spécialisés dans l’attaque physique, d’autres psychiques ou magiques, certains pour le soin ou pour le buff de l’équipe !

De même, vous trouverez de très nombreux objets qui vous permettront d’améliorer votre arsenal et vos armures, des potions chez le vendeur pour vous requinquer, etc. Bref, sommes toutes du classique pour ce genre de jeu.

Et à la fin de chaque phase, qui se conclue par le sempiternel mais indispensable boss, des écrans d’inter-missions vous présenteront les prochaines étapes de votre périple. Chaque boss possède des points faibles, et les battre nécessite souvent à la fois pas mal de réflexion, d’analyse de leur comportement voir de leurs dires (!), et ceux-ci se battent souvent en plusieurs phases successives pendant lesquelles leurs attaques changent elles aussi. Ouf !

Graphiquement le jeu est joli, mais n’espérez pas une pointure dans le monde de la 3D temps réel ultra moderne 4Quarts Breton: Ici, tout est en 2D à l’ancienne, avec de jolis personnages bien dessinés et modestement animés. Les sorts et effets eux se rajoutent et sont plutôt réussis, mais le titre fait plus penser à de la Sega Saturn que de la PlayStation 4 en résumé. Peu importe, bien évidemment, puisqu’il s’agit de toutes façons d’un bon jeu 😉

Magnifique design de tous les personnages, monstres, décors… perso je suis complètement fan de cette patte Comics qui sent bon l’artisanat.

Le jeu se termine malgré tout assez rapidement, disons entre 10 et 15 heures selon le levelling que vous serez amené à faire ou pas, et l’envie de tout explorer. Il laisse derrière lui une belle histoire avec des personnages hauts en couleur, une narration fluide, très imagée et colorée, des combats soutenus mais pas impossibles, qui pour ma part m’ont laissé un très bon souvenir, que je tenais ici à vous partager !

Les crédits de fin du jeu, afin de mieux cerner qui remercier pour ce petit travail d’orfèvre !

Bref, je vous conseille ce jeu, vendu quelques euros à peine pour la version sans publicité, pour à la fois soutenir ces auteurs, et puis bien entendu pour ajouter à votre catalogue une oeuvre magnifique et très agréable à jouer sur la plateforme Android !

Passez donc les voir sur leur site Web ! https://armorgamesstudios.com/ et à bientôt pour un autre test de jeu 😉

Philippe Dubois « Prez »

challenger

Here Comes A New Challenger !

Voici un petit test de la console clone de Super Nintendo de la marque Pound, la Challenger. (je vous ai bien eus avec l’image en avant, hein ?^^)
J’ai connu la marque Pound grâce à leurs câbles tout en un HDMI pour consoles Xbox, Dreamcast (test à venir), PlayStation 2 (rétrocompatible PS1) et Super Nintendo/Nintendo 64. Les câbles testés étant de bonne qualité (les tests seront bientôt en ligne), j’ai fait confiance dans cette marque Américaine et me suis doté via une commande sur Amazon de leur console clone, parce que après tout, pourquoi pas.

Here Comes A New Challenger ! Remarquez les couleurs SuperNESesques, normal, c’est une machine Américaine 😉

Elle est disponible en ligne via leur site notamment :
https://www.poundtechnology.com/snes-challenger/

La console est livrée très complète avec un bloc d’alimentation de type MicroUSB comme pour les smartphones (donc facilement interchangeable) et elle semble consommer très peu, 5 watts à vue de nez. Elle est également fournie avec deux manettes compatibles Super Nintendo de qualité moyenne (mais pas nulles), et de toutes façons arbore en façade deux prises compatibles avec les vraies manettes de la Super Nintendo, alors il ne faut pas se priver 😉 Outre la console sur laquelle je revient après, 2 câbles vidéo sont également fourni, un câble HDMI assez long et semble t-il de qualité, et un câble composite immonde sur lequel je reviendrais à la fin.

Une boite assez étriquée avec tout dedans, plug’n play ! La console, deux manettes filaires, un câble d’alimentation MicroUSB, un bloc d’alim usb, un câble HDMI, un câble composite.

Du point de vue du design, la console n’est pas spécialement laide ni belle, c’est un mélange avec le cul quasi d’origine de la console de Nintendo (même les grilles sont quasi identiques) et relativement épaisse, juste un peu plus courte que l’originale. Les matières plastiques sont basiques, ni trop cheap, ni trop cleans mais les finitions sont correctes à l’oeil nu. Evidemment, on ne la confondra jamais avec une vraie, il faut pas rêver 😉 Et c’est pas plus mal.

Le design de la machine est sobre, un peu décevant sans nul doute, et les manettes livrées ne sont pas parmi les meilleurs jamais créées pour Super Nintendo. Néanmoins, elles ne sont pas inconfortables et peuvent pallier au manque de manettes officielles.

La machine possède donc bien évidemment un port cartouche compatible SuperNES Us/Super Famicom/Super Nintendo PAL, excusez du peu ! Derrière, beaucoup de choses, ce qui fait d’ailleurs une qualité de la machine :
– Une prise d’alimentation MicroUSB comme pour les smartphones
– Une sortie vidéo HDMI en 720P
– Un interrupteur qui permet de passer d’un format d’image 4/3 à 16:9 et qui marche à la volée (amusant)
– Des sorties stéréo composite Cinch pour le composite (dégueulasse)
– Un interrupteur pour changer la zone de la machine, NTSC ou PAL.

De gauche à droite : sélecteur de zone (PAL/NTSC), les trois prises Cinch pour le composite, sortie HDMI en 720P, sélecteur de format 4/3 ou 16/9 (quel intérêt ?) et finalement l’alimentation MicroUSB.

Mais assez parlé présentation, voici des vraies captures de vrais jeux ! Et de plusieurs zones en plus, histoire de bien montrer que la console fait absolument tout tourner. Fait intéressant également, le jeu Wildtrax utilise dans sa cartouche un Super-FX, signe que la compatibilité hardware est bien présente !

Captures de jeux multi zones sur la Challenger :

Voici par exemple une capture du jeu en cartouche PAL classique de F1 Pole Position 2 :

F1 Pole Position 2 en cartouche PAL ! Attention à bien mettre l’interrupteur de région sur la bonne position, sinon certains jeux ne se lanceront pas.

Cette fois-ci, tous les honneurs à une cartouche SuperNES, c’est à dire américaine de jeu, et tout se passe très très bien :

Tecmo Super NBA Basketcall sur cartouche carrée Améraine (SuperNES). Aucuns soucis !

Après l’Europe et les Etats-unis, bien sûr reste le Japon, terre natale de la machine clonée ! Et là aussi, tout fonctionne très bien, même avec une cartouche Super-Fx :

WildTrax sur cartouche Japonaise ! Cette cartouche intègre comme on peut s’en douter un processeur Super-FX, ce qui prouve que la compatibilité matérielle de la Challenger est très bonne !

Par contre ici un soucis au niveau du son, le gain à la sortie de la console est trop fort, du coup ça sature dans certaines musiques comme ici dans l’intro de Yoshi’s Island (avec l’île et le titre du jeu ) :

Yoshi’s Island en version Japonaise tourne presque soucis. Presque, car en effet, la musique de présentation de l’île sature, au moment où la flûte et la basse jouent ensemble ! étrange !

Heureusement, le cas semble peu se produire. Je regarderai s’il y a moyen de régler cela en interne, on ne sait jamais. C’est dommage de subir ce petit désagrément.

A noter que j’ai également essayé vite fait la sortie Composite de la machine. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne me rappelle plus, je ne veux pas me rappeler… Si, je me rappelle : La sortie Composite était tellement IMMONDE que je n’ai même pas cherché à en faire une capture. DEGUEULASSE !! Sortie HDMI uniquement donc.

Autre chose, et comme le signalait le test Américain publié plus tôt, il y a bien apparition rarement d’un petit artefact noir à l’écran (souvent à droite, pourquoi ?), qui stipule bien que nous sommes sur un clone et non pas une console originale, mais ce n’est franchement pas pénalisant et très discret. Le voici d’ailleurs en action, ce petit glitch bizarre, sous la forme d’un trait noir qui n’a rien à faire ici :

Ce petit trait noir n’a rien à faire ici, c’est un glitch ! Mais il n’apparaît que très furtivement (une frame) et disparaît aussitôt. Etrange.

L’interrupteur PAL/NTSC à l’oeuvre

On m’a posé la question, légitime vu les emmerdes sur la vraie machine, de l’action de l’interrupteur de zone PAL/NTSC lorsqu’un jeu est lancé. Voici des photos d’un jeu PAL lancé sur la machine dans les deux zones, pour se rendre compte de l’action de cet interrupteur sur la console Pound :

Un jeu PAL lancé en mode NTSC : L’image est décalée vers le haut ! comme quoi cet interrupteur a une influence (NTSC ou PAL) sur l’image, attention donc en quelle zone vous lancez un jeu !
Le même jeu en mode PAL, clairement l’image est mieux centrée. Cela n’a pas d’influence sur le rafraîchissement (60 Hz) et la hauteur de l’image par contre.

Attention donc à cet interrupteur, s’il ne change pas la hauteur de l’image en sortie, ni son rafraîchissement, sans parler de bandes noires sur l’image, il a une réelle incidence sur la sortie vidéo du jeu.

En conclusion, msieur ?

Donc, en HDMI 720P et au format respecté 4/3, c’est un très bon investissement pour qui ne veut pas se prendre la tête avec une console historique s’il n’a pas de prise Péritel RVB derrière sa télé ou projecteur mais uniquement du HDMI, ou pour faire des captures de jeu comme votre serviteur par exemple (bien que je le ferais quand même et pour le sport depuis la vraie machine). L’aptitude de la console Pound à prendre des vraies cartouches officielles et des vraies manettes est un vrai plus qui vient gommer son aspect un peu cheap et la rendre je trouve très attirante – surtout qu’elle ne vaut qu’environ 50 à 60 euros avec les frais de port.

L’intérieur de la bête !

La machine est légère et consomme peu : on se douterait bien qu’elle ne contient pas grand chose, si ce n’est de quoi connecter à l’arrière tous les câbles nécessaires, les ports joysticks en façade et surtout consolider un port cartouche bien comme il faut avec le bouton d’éjection. Bref, voici les entrailles dévoilées après avoir enlever 4 petites vis :

La carte mère baigne au fond du panier, laissant beaucoup d’espace dans la carrosserie décidément bien grande de la console. Cependant, cela reste assez propre.

C’est propre et bien agencé. La carte mère reste sophistiquée et finalement affiche ce qui nous importait le plus : C’est bien un clone hardware/matériel de la Super Nintendo/Famicom, et non un émulateur comme on pourrait trouver dans la SuperNES Mini ou la Retron 5 par exemple !

Oh voila trois belles puces Madame ! On me souffle à l’oreillette qu’elles renferment tous les processeurs/co-processeurs d’une Super Nintendo classique !
Meilleure vue de nos trois puces, entourées de leurs puces mémoire. A noter la référence C51-4IN1 en haut, sûrement une carte mère que l’on droit retrouver ailleurs !
De l’autre coté de la carte mère, la puce d’encodage vidéo en HDMI nous donne enfin son nom, nous allons pouvoir faire des recherches sur son fonctionnement !

Voici d’ailleurs un lien vers un brevet qui concerne semble t-il un clone de Sega Megadrive en HDMI et utilisant exactement la même puce de marque Sunplus : https://patents.google.com/patent/CN106506903A/en

La carte mère laisse également apparaître un assez gros connecteur non utilisé sur le coté ici à gauche, qui pourrait servir peut-être à embarquer des jeux ?

A vous cognac-jay !

Philippe Dubois « Prez »

Câble vidéo Pound HDMI pour Nintendo Super NES

Hello tout le monde !

Voici le test du câble adaptateur HDMI pour consoles Nintendo équipées d’une sortie vidéo compatible (Super Nintendo, N64, GameCube) que vous pouvez trouver en ligne chez le fabricant, Pound :
https://www.poundtechnology.com/supernes-ntsc

Image site constructeur

Ce câble est livré dans une boite complète avec le câble vidéo, un câble HDMI bien long et un câble destiné à l’alimenter si besoin, en USB, à brancher n’importe où donc ou vous avez une prise libre.

Image site constructeur

Le câble vidéo lui-même est bien intégré et possède dans son boitier la puce d’encodage vidéo en HDMI 720P, et il faut bien le reconnaître fait du beau boulot comme en attestent les captures suivantes. Il chauffe un peu à l’usage, et par exemple sur ma Super Famicom, j’ai dû utiliser le câble d’alimentation supplémentaire, la console ne fournissant pas assez de courant au câble.

Captures de jeux avec le câble Pound HDMI Super Nintendo ou N64 :

Tetrisphère sur N64 en RGB, avec ses musiques incroyables
Le magnifique Yoshi’s Island sur Super Famicom !

C’est comme vous pouvez le constater très propre, surtout et comme je le rappelle toujours, que vous voyez plus haut le résultat encodé une première fois en H264, puis re-encodé par Youtube. Le résultat direct sur votre télévision est forcément meilleur ! Et pour être clair et précis, ce câble fait un net meilleur travail que les scalers cheap HDMI que l’on trouve un peu partout, comme le Modèle A ou B que je teste sur le site.

En conclusion, je recommande donc cet achat (environ 50 euros tout de même) si vous n’avez pas le choix de pouvoir brancher vos machines directement en Péritel !

Philippe Dubois « Prez »

Câble vidéo Pound HDMI pour PlayStation 2

Hello tout le monde !

Voici un test du câble adaptateur HDMI pour consoles Sony PlayStation (PS1/PS2 et même PS3 pourquoi pas)) que vous pouvez trouver en ligne chez le fabricant, Pound :
https://www.poundtechnology.com/playstation2

Image site du constructeur

Ce câble est livré dans une boite complète avec le câble vidéo, un câble HDMI bien long et un câble destiné à l’alimenter si besoin, en USB, à brancher n’importe où donc ou vous avez une prise libre.

Image site du constructeur

Le câble vidéo lui-même est bien intégré et possède dans son boitier la puce d’encodage vidéo en HDMI 720P, et il faut bien le reconnaître fait un beau boulot comme en attestent les captures suivantes. Il chauffe un peu à l’usage et j’ai dû utiliser le câble d’alimentation supplémentaire, au cas où ma console PS2 ne fournirait pas assez de courant au câble.

Vous trouverez sur ma page Youtube des vidéos de test réalisées avec ce boitier vidéo :

Capture de Zone Of The Enders sur PS2
Capture de Shadow Of The Colossus sur PS2

C’est comme vous pouvez le constater très propre, surtout et comme je le rappelle toujours, que vous voyez plus haut le résultat encodé une première fois en H264, puis re-encodé par Youtube. Le résultat direct sur votre télévision est forcément meilleur !

En conclusion, je recommande donc cet achat (environ 50 euros) si vous n’avez pas le choix de pouvoir brancher vos machines directement en Péritel !

Philippe Dubois « Prez »

ico

Capture Test : Sony PlayStation 2, ICO

Câble vidéo de marque Pound, sortie en HDMI 720P 16/9.

Jeu PAL mais image en NTSC.

Quel jeu magnifique ! quelle poésie ! Mais quelle difficulté également, avec ces satanés caméras qui vous jouent de tours, et les commandes du personnage qui sont assez imprécises. Malgré ces petits défauts, il reste un chef d’oeuvre incontestable de ces 20 dernières années en jeu vidéo.

nintendo 64

Modifier une N64 en Péritel RVB

Le RVB pour tous, même pour la Nintendo 64 ! La N64 a de très bons jeux, et aura laissé derrière elle de sacrées évolutions comme par exemple le premier Mario en 3D et l’arrivée du stick analogique, ou encore 4 ports de jeu pour jouer avec ses potes. Ce n’est pas rien !

Mais la sainte machine fut malheureusement affublée d’une des pires sorties vidéo par son constructeur, pour des raisons peu claires, avec uniquement du composite disponible. Horreur, malheur ! Et autant dire que sur nos télévisions ultra modernes, le composite c’est l’enfer. Alors, nous allons voir ensemble comment modifier certains modèles de N64 pour qu’elle puisse sortie en Rouge Vert Bleu, soit RVB ou RGB pour les anglophones, avec de belles couleurs bien saturées, ce qui au détriment d’une résolution vidéo trop peu importante de toutes façons, permettra au moins d’afficher une jolie image bien nette.

Car de base, une N64 en composite cela donne ceci :

Une image flou, qui tremblote, aux couleurs délavées, nous sommes bien en composite ! Ueergglll (je suis parti aux chiottes dégueuler)

Avant de commencer, il faut savoir que les montages pour passer en RVB dont je vais parler sont destinés, pour nos contrées, au tout premier modèle de Nintendo 64 vendu en France, le modèle NUS-001(FRA) :

La bonne vieille dame. Enfin 23 ans en 2019 c’est plutôt une ronde jeune fille 😉
Ici sur l’étiquette, dessous la machine, où l’on voit bien le modèle FRA.

Pourquoi un tel modèle ? Car à l’époque on suppose que le constructeur Nintendo a hésité avant de fournir sa nouvelle console avec une sortie RVB, comme la Super Nintendo, surtout que la prise vidéo est exactement la même, ce qui est très pratique. Mais devant les capacités vidéo en 3D sommes toutes assez sommaires de la machine, il aura décidé de finalement commercialiser uniquement sa console avec une sortie composite, ce qui également en termes de composants, coûte moins cher. Mouais. Radins !

Et en effet, ce modèle de première N64 est encore équipé d’une puce vidéo qui permet de récupérer facilement les trois couleurs Rouge , Vert et Bleu. Son petit nom est le VDC-NUS :

VCD-NUS, notre nouvel ami, qui voit la vie en couleur

Première méthode dite « officielle »

La première méthode consiste à ajouter les composants manquants sur la carte mère pour récupérer les signaux RVB manquants. C’est la plus difficile, car les composant sont dits en « CMS » et sont extrêmement petits. Pour résumer, cette méthode est à réserver aux bons bricoleurs ! Vous êtes prévenus.

Ou alors, demandez à des techniciens chevronnés de faire la modification pour vous, comme ici dans cette annonce sur Ebay :https://www.ebay.fr/itm/SERVICE-POSE-RGB-OFFICIEL-CMS-Nintendo-64-N64-PAL-NUS-001-FRA/331941635113?hash=item4d49436429:g:exUAAOSwV0RXtX5a:rk:1:pf:0

Sachez qu’on trouve également bon nombre de tutos sur Youtube, comme celui-ci :

C’est long, mais c’est bon !

Et voici ce que ça donne une fois la modification faite !

It’s Me, Mario RGB !
1080°C, c’est chaud comme vidéo !

Une seconde méthode plus simple !

Une méthode consiste à ajouter une petite plaquette de composants directement sur le port vidéo de la console, et de souder trois fils pour retrouver les couleurs Rouge Vert Bleu. Ce montage est disponible pour quelques euros sur Ebay :

https://www.ebay.fr/itm/Nintendo-64-N64-RGB-Amp-THS-7316-7314-upgrade-mod-kit-NTSC/153372211622?hash=item23b5b239a6:g:W3AAAOSwS5JbcZvl:rk:6:pf:0

La petite plaque de composants est directement soudée SUR les broches du port vidéo.
Il ne reste plus qu’à souder 3 fils vers les références R10, R9 et R8, qui représentent dans l’ordre la couleur Bleu, Vert puis Rouge !

Une fois la modification faite, à vous la joie du signal RVB directement en utilisant un câble vidéo de Super Nintendo :

It’s me, Mario RGB !
1080°C, c’est chaud comme vidéo !

On dit merci Prez !

Philippe Dubois « Prez »

floppy

Le Gotek, l’avenir de l’homme rétro-moderne ?

Le Gotek est en fait un émulateur de lecteur de disquettes pour ordinateur ou tout dispositif en utilisant, souvent au format 3 1/2 pouces, qui permet d’utiliser une bête clef USB pour stocker vos images de disquettes, et les relire sur la machine équipée. En sommes, cela vous permet très facilement comme vous allez le voir, de remplacer les lecteurs de disquettes vieillissants de nos chers Amigas, Atari ST, Thomson TO8D, Amstrad CPC, MSX, etc etc par ce dispositif peu onéreux.

De quoi avez-vous besoin ?

  1. D’un fer à souder de 15 à 25 watts maximum
  2. D’un peu d’étain à soudure électronique
  3. De quelques fils électriques fins, si possible de plusieurs couleurs différentes
  4. D’un lecteur Gotek (voir plus loin pour les liens)
  5. D’un dongle USB PL2303 (voir plus loin pour les liens)
  6. D’un PC (ici sous Windows, mais doit marcher sous Linux)

Première étape, comment ça marche ?

Le Gotek se présente sous la forme d’un boitier en plastique plastique relativement cheap, qui a a peu près la forme d’un lecteur de disquettes 3 1/2 pouces moderne, puisque le but est sous sa forme native de pouvoir équiper des PCs ou machines industrielles.

C’est beau non ? non ? Non, ok. Mais ce n’est pas grave ici.

Il fonctionne grâce à un petit micro-contrôleur de type ARM qui est capable de faire pas mal de choses, et donc d’un peu de RAM et de ROM. Un vrai petit ordinateur de poche. Il est équipé de base d’une connectique compatible avec les nappes pour lecteurs de disquettes et de quelques pins de configuration dont nous allons avoir besoin :

Néanmoins, à ce stade, brut de décoffrage à la sortie d’usine, le Gotek est incapable de fonctionner sur Amiga, ST, MSX, Thomson, etc. Il faut donc changer son firmware (logiciel interne) pour qu’il accepte de travailler sur nos anciennes machines chéries. Nous allons voir cela dans un troisième temps.

Seconde étape, où trouve t-on cette petite bête ?

Pour trouver un de ces petits bijoux de la technologie Chinoise, AliExpress sera votre ami, qui en tant qu’ami vous fera les meilleurs prix, environ 17 euros de base :

https://fr.aliexpress.com/wholesale?catId=0&initiative_id=SB_20190210060045&SearchText=gotek

Il y a plusieurs modèles disponibles. Déjà, la « couleur », souvent ils sont gris ou noir. Pour Amstrad CPC6128 ou Thomson TO8D nous aurons donc tendance à prendre le modèle noir. Pour ST, Amiga et autres, le gris. Ensuite, il existe des modèles un peu plus sophistiqués avec afficheur numérique et surtout des boutons poussoirs de sélection très utiles, comme nous le verrons lors de l’usage. Je vous conseille vivement ce modèle avec afficheur !

Vous en trouverez aussi beaucoup sur Ebay, à toutes les sauces, et certains déjà équipés de firmwares de type HxC modifiés pour Amiga, Atari ST, etc. Cela vous permettra de gagner du temps, mais au détriment d’un prix de vente bien supérieur. Nous allons donc continuer ensemble cette étude pour équiper vous mêmes vos Gotek du firmware qui va bien !

Troisième étape, ajouter un firmware HxC au Gotek

Nous allons donc ajouter à notre Gotek un peu bête un vrai firmware compatible avec toutes nos machines chéries, et ce firmware, nous allons le trouver chez notre ami Jean-François Del Nero, auteur du mondialement connu HxC, émulateur de lecteur de disquette : https://hxc2001.com/store/

Vous recevrez après paiement et par mail le fichier du firmware à ajouter à notre Gotek. C’est la parti la plus cossue de l’opération, car il n’est pas à la portée de tous de faire cette modification. Ceci dit, si vous êtes un tantinet bricoleur et suivez cet article minutieusement, cela devrait le faire.

Modification du firmware du Gotek

Une fois en possession de notre firmware HxC (j’espère que vous suivez toujours, allez y doucement), nous allons passer à la programmation même de notre petit Gotek. Pour cela, nous allons devoir utiliser un programmeur série de type PL2303. C’est en fait un dongle USB qui va nous permettre de communiquer en RS232 avec le Gotek pour le programmer. Sur cette page, nous allons trouver la bonne référence du dongle USB à acheter : https://github.com/keirf/FlashFloppy/wiki/Firmware-Programming

Ce modèle est celui que j’utilise, il fonctionne très bien, je le recommande donc : https://www.ebay.fr/itm/PL2303-USB-To-RS232-TTL-Converter-Adapter-Module-with-Dust-proof-Cover-PL2303HX/163459089214?hash=item260eebc33e:rk:4:pf:0

Ooouh le mignon petit dongle USB ! Qu’il est mimi, on dirait une fourchette design ! Fais RESET à papa !

Sur le Gotek, trouvez l’emplacement suivant sur la carte mère et notez bien le descriptif :

Il est important d’activer notre héro Flash pour aller plus vite !
  1. Vous allez devoir prendre votre fer à souder (15 ou 25 watts maximum), et faire un pont (souder un fil kwa) entre les deux pins J3 et celui de gauche, comme indiqué sur l’image du haut (BOOT0). Ceci va faire en sorte que le Gotek va booter en mode Programmation.

2. Ensuite, soudez deux fils à l’emplacement indiqué « RESET » en haut à droite. Nous nous servirons de cette fonction plus tard.

3. Finalement, soudez deux fils qui serviront pour la transmission des données (RX et TX) grâce auxquels nous allons injecter le firmware HxC dans le Gotek.

Maintenant, connectez votre dongle USB PL2303 à votre PC, de préférence sous Windows XP pour les plus vieux, Seven accepté. Sous Windows 10, nous allons devoir faire quelques manipulations de plus, suivez bien 😉